Forum de FilmDeCulte

c'est elle qui le fout au feu

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Grand fan et connaisseur du remake, j'ai enfin rattrapé cette lacune.

Dès le départ, je me suis dit que c'était meilleur que certains Bond de la même époque, auxquels le film fait irrésistiblement penser: un perso détaché et gentiment arrogant, des véhicules qui font des cascades en dur un peu gratuites (l'ULM, le buggy des sables), l'aspect pictural des découpages en vignettes... C'est là que je me suis rappelé que le remake était déjà joué par un James Bond (et que McQueen ressemble à Craig, mais je m'égare).

Le braquage du début - les vingt premières minutes à vrai dire - sont excellentes. C'est enlevé et... cool: ces braqueurs avec leurs chapeaux et leurs lunettes noires, stylé. Et puis ça bouge, y a un super travelling qui suit un fumigène au ras du sol... Bon, c'est pas aussi suprêmement élégant que le McTiernan, mais pour l'époque ça m'a l'air très convenable et plus qu'entraînant.

Par la suite, la relation McQueen/Dunaway est assez creuse mais Jewison s'en sert d'un prétexte pour sculpter un écrin pop et ludique: la scène des échecs, ce travelling circulaire qui part dans toutes les couleurs... Ca raconte pas grand chose et ça reste en surface, mais le réal s'amuse.

Bon, pour ce qui est de la fin, elle est par contre cruelle pour qui connaît le remake. C'est tellement simple et décevant qu'on a l'impression de juste voir une V1 torchée du scénario du film de 1999. Mais la comparaison est forcément injuste.

Bref, découverte sympa de ce film assez ludique et plus léger/inconséquent que ce que je pensais.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

On avait créé le topic pour déceler les vendus selon qu'ils aimaient tel film de tel réal mais on pourrait créer un topic "dénichez les poseurs" et si tu préfères cette Affaire Thomas Crown au remake (et je dis ça sans être un fanatique du McTiernan), tu en es indéniablement un.

Le film n'est pas mauvais, loin de là, mais il est quand même iiiiincrooooyyyyaaaableeeemeeeent pépouze. J'aime bien cette intro avec le recrutement en mode Dr. Gang, qui donne une aura menaçante au personnage avant qu'on ne le rencontre vraiment, et le premier braquage est pas trop mal (avec effectivement ce travelling au ras du sol à travers les fumigènes) mais déjà bien trop long, même s'il est précédé de cette utilisation pionnière du split screen, plus pop art qu'une simple division de l'écran en deux, avec notamment ce passage avec des cases floues.

Puis arrive Faye Dunaway et son charme fou, avec ses costumes Swinging Sixties tous plus stylés les uns que les autres, et qui se met à soupçonner Crown parmi une liste de 8 suspects purement par...instinct. Ok. Elle décide alors de s'approcher de lui mais, tel James Bond l'agent secret le moins secret du monde, elle le confronte cash. Mais il n'y a pas pour autant d'enquête. En fait, il y a juste leur romance, qui là aussi s'éternise, pour le meilleur (au moins, on y croit un peu) et pour le pire (il ne se passe RIEN), au même titre que la famosa partie d'échecs, que je croyais être plus sexuellement suggestive et qui est là aussi ultra frontale en fait, à base d'écartage de jambes et de branlage de pion. Bref, elle lui dame le pion, il lui dame le fion, roulage de pelle de 55 secondes (un record) avec travelling circulaire à la Body Double, buggy dans le sable après le planeur (j'ai pensé à Tenet et d'autres vibes movies comme Miami Vice plus qu'à Bond en fait) et dans un sauna, elle lui dit "ils t'ont mis le FISC sur le dos, tu pourras rien faire". Ok. Deuxième braquage alors. Euh OK. Une pâle copie du premier dont le film se fout clairement et torche en deux minutes juste pour en arriver à ce final dans le cimetière.

Je me demandais si c'était mon recul et mon obsession de l'écriture qui teintaient mon appréciation mais je suis content de voir que la réception critique à l'époque était du même acabit.
Roger Ebert gave it 21⁄2 stars out of four and called it "possibly the most under-plotted, underwritten, over-photographed film of the year. Which is not to say it isn't great to look at. It is."

C'est exactement ça.

Envie de revoir le remake maintenant et de l'apprécier encore plus.

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Un bon appeau à vendu ouais.

Le réalisateur qui m'intéresse tellement pas... J'avais bien aimé ce film, beaucoup moins Rollerball (que j'ai jamais regardé jusqu'au bout). Aucun souvenir de Dans la chaleur de la nuit (vu trop jeune). Par contre, j'aime bien F.I.S.T.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Non c'est Rollerball, l'appeau à vendu de McTiernan.

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J'ai listé :
Un violon sur le toit (rétro musical)
Jesus Christ Superstar (rétro musical)
Rollerball
F.I.S.T.
...And Justice For All (rétro Pacino jeune + film de tribunal)

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Disons plutôt qu'il n'en manque pas.

Bon, c'est pas bien tôt fini là !!!

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