Forum de FilmDeCulte

Dupontel, j'ai beau l'adorer, j'ai arrêté de voir ses films en tant que réalisateur il y a déjà un moment.




J'ai du mal à comprendre, tu reproches au film d'être trop bien interprété ? Je comprends d'autant moins que le chien, justement, c'est hyper contrôlé, il ne peut y avoir d'improvisation, il est dressé à l'inverse des acteurs.




Alors que je craignais la théâtralité du procédé, surtout au début, j'ai trouvé que cela fonctionnait bien et si ce que tu dis sur les personnages qui ne sont pas vampirisés par Galienne est vrai, il ne pouvait en aller différemment : c'est un one-man show/une thérapie, le film se termine presque à la rencontre avec Amandine, il n'a plus rien à raconter ensuite.

Quant à l'anglais, il est aussi une vignette sur laquelle Galienne projette un fantasme, bref aucune mort de cinéma là-deddans, mais on peut effectivement s'interroger sur la capacité de Galienne à réaliser autre chose.

J'espère que oui.




Supertramp, sans doute exactement ce qu'il écoutait à l'époque dans la pension anglaise - cet horrible "rock adulte".

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There is no such thing in life as normal

Ce n'est tout de même pas Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain.

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There is no such thing in life as normal

Je trouve que cela aurait perdu en mystère - comme il n'a pas eu besoin d'en faire des tonnes sur le fils de paysan picard manifestement gay.




Mais l'autre personnage, c'est lui, évidemment qu'il ne joue pas.

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There is no such thing in life as normal

Totalement d'accord avec Léo. J'ai l'impression d'un film complètement étouffé par son créateur tout puissant qui ne laisse absolument aucun espace entre lui et le spectateur. La preuve le premier carton du générique de fin horriblement prétentieux (Guillaume Gallienne de la Comédie française dans les rôles de Guillaume et sa mère) comme s'il se séparait du reste du casting qui est relays au statut de figurant. C'est vraiment ce qui m'a dérangé dans le film ce côté égocentrisme poussé dans ses retranchements les plus extrêmes. Je n'ai pourtant rien contre l'autobiagraphie au cinéma. Ca peut donner de grands films comme chez Moretti ou Tarnation par exemple mais là j'ai totalement bloqué devant cette psychanalyse où j'ai l'impression de n'être jamais concerné. Pour moi il y a un total échec de cinéma dans le film. Quand à la fin Gallienne fait une déclaration d'amour à sa mère, au bord des larmes je ne peux pas être ému, ça ne fonctionne pas du tout parque que le personnage qu'il décrit (élégance, humour etc...) ne m'a jamais été montré. Dans le film j'ai juste assisté à la caricature d'une vieille bourgeoise amère et désœuvrée. Je n'ai pas ma place en tant que spectateur dans cette déclaration d'amour, je n'y suis pas convié.

Tout le film est du même tonneau. Comme cette peur du cheval qui tombe comme un cheveu sur la soupe (suivi d'une scène ridicule où Gallienne surpasse sa peur), ces tentatives d'être homo, cet amour soudain pour cette jeune parisienne qui fait des soirées avec ses copines sur les toits de Paris. Rien ne fonctionne parce que Gallienne ne fait que nous raconter ce qui lui est arrivé sans essayer de nous le faire comprendre d'un point de vue de cinéma.

Puis cette façon de se décrire dans la première partie m'a beaucoup dérangé. Gallienne décide de jouer tous les âges mais ne nous dit pas quel âge il est supposé avoir suivant les scènes. Du coup tout le début où il se croit femme j'ai véritablement l'impression d'être face à un retardé mental. Parce que je ne pas pas croire qu'au delà de 10 ans on puisse s'imaginer être une femme alors qu'on a une bite. Bref je ne comprends pas très bien le personnage, ça manque de contexte. Et surtout lors des passages sur scène j'ai l'impression que Gallienne n'est pas lui même, joue le rôle d'un grand naïf candide, idiot et tête à claques. Une fois de plus zéro empathie.

Et beaucoup l'ont dit mais la construction du film qui n'est qu'une succession de scènettes est très faible culminant dans cette horrible séquence de Thalasso où soudain la comédie se fait ultra racoleuse (le lavement anal sérieux ?) sans vraiment de raison.

Bref je comprends absolument pas l'espèce d'engouement et après avoir vu le film je suis d'autant plus dubitatif sur son succès en salles.

2/6

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CroqAnimement votre

Son succès est garanti, le film fera au moins 800 000 entrées.

Et le prochain film de Gallienne sera tellement nul qu'il ne fera illusion auprès de personne et bidera méchamment. Comme d'hab...

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N'écoutez pas Film Freak

c'est possible ça

Style Riad Sattouf...?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Oui oui ça j'en doute pas mais il y a eu des prévisions délirantes au moment de la sortie genre 2M voire plus.
C'est ce que je disais il y a quelques pages, le film va viser un score à la Camille Redouble mais faut voir si le bouche à oreille le porte plus loin.

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CroqAnimement votre

Ah ben apparemment il est déjà à plus de 500 000 entrées. Donc une première semaine à 650/700 000 et un final à 1,2 (sans compter sur le bouche à oreille).

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CroqAnimement votre

Oui, ou Satrapi, Donzelli, même Jaoui etc...

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N'écoutez pas Film Freak

Je sais, ça change rien.

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N'écoutez pas Film Freak

Je vais éviter le "multi-quote".

J'ai réfléchi à la voix off, qui ne m'a pas dérangé alors qu'en général, je trouve qu'elle témoigne d'une incapacité à mener le récit, exception faite de son utilisation chez Wong Kar-Wai, et j'ai compris : il ne s'agit pas à proprement parler d'une voix off, mais de Galienne sur scène.

Certes, c'est un procédé, mais il a fonctionné sur moi qui ne l'ai pas appréhendé comme une voix off décrivant (parfois) ce qui se déroule à l'écran.

Quant aux deux scènes au cours desquelles son interlocuteur le confond avec sa mère, je pense qu'il s'agit de montrer que deux membres de sa famille aussi différents le confondent parfois avec elle ; en montrer un seul aurait eu je crois moins d'impact, surtout s'il s'était limité au père.

Bon, j'ai l'air de défendre le film comme s'il était entré dans mon top 100, alors que ce n'est évidemment pas le cas, mais je te trouve un peu sévère.

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There is no such thing in life as normal

En plus, pour le coup c'est assez proche, un film autobiographique qui cartonne à Cannes par surprise et sort ensuite en salles auréolé de la fameuse palme de l'émotion.

562 578 entrées week end.

Mea Culpa du coup sur mes 380 000 (mais bon le coefficient premier jour/Week end est juste fou).

Sinon je rejoins complétement Freak, pas aimé non plus pour ma part.