Forum de FilmDeCulte

Smith mène une vie tranquille sur le campus - il traîne avec sa meilleure amie, l’insolente Stella, couche avec la belle London, tout en désirant Thor, son sublime colocataire, un surfeur un peu simplet - jusqu’à une nuit terrifiante où tout va basculer. Sous l’effet de space cookies ingérés à une fête, Smith est persuadé d’avoir assisté à l’horrible meurtre de la Fille Rousse énigmatique qui hante ses rêves. En cherchant la vérité, il s’enfonce dans un mystère de plus en plus profond qui changera non seulement sa vie à jamais, mais aussi le sort de l’humanité.

A Cannes tout le monde délirait sur le dernier Araki, première queer palm, grand film jouisseur manifeste politique qui aurait mérité de détartrer la compète. Séance de minuit avec un public en transe qui exultait telle une bande de quaterbacks en plein spring break et tutti quanti, et moi au beau milieu, médusé par cette grosse blague potache à base de space cake réalisé comme ces mauvais films de soft porn gay à la Eating Out et ces effets transitifs de powerpoint, zèderie de pucellerie mongolo qui ne tient pas la distance. Le dernier plan est un monument à la gloire du nawakisme certes, mais de là à se palucher devant du vide...
2/6

Toi-même tu sais la question que je vais te poser.

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Non je ne suis pas libre ce soir pour un plan avec toi et Zazaza coquinou.

6 mois et ça veut déjà pimenter sa vie de couple.

Je me rabats sur Allan alors.

Un Valorna tient toujours parole.

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lol

Tout dépend de Zazaza. Sur une note de 0 à 6, tu lui donnes combien ?
Et puis ça dépend de FF aussi. Sur une note de 0 à 6, Zazaza te donne combien ?

Puis j'ai jamais juré que je coucherais avec l'un d'entre vous.


> Dommage pour le film Kaboom, ça avait l'air sympa sur le papier.

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"Un peuple qui élit des corrompus, des renégats, des imposteurs, des voleurs et des traîtres n’est pas victime ! Il est complice."
- George Orwell

Oui, il y a du cul, tu vois les seins de toutes les meufs.

J'avoue très franchement que je n'avais pas très envie d'aimer le film. "Kaboom" est un film adulé par Teknikart, la frange branchouille de Chronic'Art, les blaireaux des Inrocks, etc. Par la presse gay et lesbienne aussi, le film ayant même reçu la queer palm, ce qui est pour moi aussi rebutant que le fait de recevoir une bonne critique de la part de GQ.
Et puis "Kaboom" est aussi un film qui plait à toute cette frange des hipsters mongoloïdes ....

Et pourtant j'ai aimé le film, c'est peut être un signe de mon embourgeoisement ou de ma boboïsation depuis que je suis à Paris.
J'avoue que certains trucs m'ont un peu fatigué, mais globalement, c'est un film qui donne la pêche, je crois que j'ai eu tout du long un large sourire bêta. C'est joyeusement foutraque, souvent très con, totalement délirant, et constamment inventif, aussi. Araki nous mène où il veut, chassant à la fois sur les terres du teen-movie et celles de David Lynch, variant les tons et les registres, ne se refusant absolument rien en terme de montage et de mise en scène. Beaucoup d'effets, oui, mais qui utilise les effets comme ça aujourd'hui ? La dernière fois que j'avais vu ça, c'était dans "Smiley Face", son précédent film ! Ces effets dépassent la simple illustration ou le gimmick, et sont incarnés, épousant les formes des personnages et les contours du récit. Une idée de scénario = une idée visuelle. C'est frais, excitant, à la fois beau et laid, élégant ou vulgaire, et toujours furieusement personnel.

A la fin du film, j'étais plutôt heureux, malheureusement beaucoup de spectateurs ont applaudi. J'ai horreur de ça.
Est-ce que j'ai applaudi moi lorsque j'ai vu le "Bal du moulin de la galette" de Renoir au musée d'Orsay ?

4,5/6

C'est plus une critique qui t'érige comme une nouvelle égérie de la contre-culture que celle du film en fait?

Parce que c'est bien tenté mais Technikart n'aime pas Kaboom et rholala tu vas voir du Renoir à Orsay.

Pour te faire plaisir, je vais te dire que je n'applaudis pas à chaque fois que je finis "Tintin et les Bijoux de la Castafiore".

Enfin, je comprends que tu sois vexé suite à ma critique, pardonne-moi.

Quel ego boursouflé quand même...

MAIS.

QUEL.

POSEUR.

Genre...