Forum de FilmDeCulte

Perso, il y avait une dame de certain âge au bout du rang qui a checké son téléphone à peu près toutes les dix minutes à partir du "deuxième jour".

J'en déduis donc que
1. Sororité, mon cul.
2. Public d'art et essai, également : dire qu'on n'a plus droit au clip "chak-chak-boum-chak vous êtes dans un cinéma art et essai" de Michel Gondry, remplacé par un avertissement sur le fait d'éteindre son PUTAIN DE PORTABLE pour ce résultat minable. Allez manger vos morts.

Sinon le film : c'est dommage, effectivement que les véritables qualités passent au second plan (une fois de plus, une fois de trop) au profit d'un débat sociétal et non esthétique. Je t'aime d'amour, Paulo S., mais je trouve quand même bizarre que tu râles sur un film qui présente une telle rigueur d'ascète dans la mise en scène pour finir. ne serait-ce pas un peu de la jalousie quelque part ?

Car les spectateurs même au-delà des étudiants en cinéma et des Jésuites de la cinéphilie ne s'y tromperont pas, eux, et auront du grain à moudre sur les niveaux de cadrages (des fois, on est à égalité avec ce qu'on regarde, des fois on a l'impression d'être un petit enfant qui scrute en douce sa maman qui pète un boulon), l'utilisation du son (enfoncés les bruits de la maison d'Henri Dièse, l'immersion est totale avec des coups de sonnettes qui retentissent comme les trompettes de l'Apocalypse), de la lumière (dans le plan final, l'appartement devient le ventre d'un monstre qui dévore la santé mentale de ses occupants la nuit tombée) et de la rigueur du montage qui dilate le temps en couloir de la mort.
Jolie performance de tous les intervenants : ça peut tenir donc la dragée haute à Citizen Kane dans un autre style.

Mais c'est pas Vertigo, faut quand même pas pousser.

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Il va vraiment falloir que me décide à le voir ce film. Je repousse sans cesse de peur de me faire chier

Film un peu anecdotique, overhypé par l'opportunisme contemporain (la longueur compte et on croit être populiste en le concédant) mais qui constitue une préparation correcte à Je, tu, il elle.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

J'ai pas compris ce bout-ci.




Essaie un passage en salle, parce que je ne sais pas si ça produit le même effet à la télé.

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