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Nouvelle exploration par chez Godard, avec Grandeur et décadence d'un petit commerce de cinéma, un long métrage (1h30 et pas cinquante et quelques minutes comme on lit souvent sur le net - va savoir pourquoi ?) réalisé en 1986 pour la télévision, où Godard s'amuse, avec la complicité de deux Jean-Pierre déchaînés (Mocky et Léaud), à démolir les industries croisées de la télévision et du cinéma (un film par ailleurs dédié à Jack Lang ! ).

Où une audition devient un cauchemar fordiste de travail à la chaîne, où l'on vit dans le regret d'un passé figé et où l'on rêve d'une gloire de pacotille.

Le montage est assez violent, on rit (jaune parfois) assez souvent, la mise en scène, ultra-cheap au sens économique du terme, ne manque toutefois pas d'être sans cesse inventive, et les acteurs s'en donnent à coeur joie. Godard passe faire son Godard dans le dernier quart du film et on le sent jubiler.

Belle surprise, donc, p-ê un de mes préférés pour le moment.
Au passage, c'est aussi les débuts de Nathalie Richard (récemment excellente dans le foireux Zim and Co), dans un micro-rôle d'un seul plan et une seule réplique.

4-5/6

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si, si, je sais, ça continue d eme faire halluciner... comme pour france tour détour deux enfants sur A2...

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