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Ça chauffe au lycée Ridgemont en VF.



Premier scénario de Cameron Crowe, d'après son livre, teen movie culte, casting énorme (dont un certain Nicholas Coppola), Fast times at Ridgemont High tient assez bien son rang.

Très peur d'être déçu, et puis non, le scénario est simplement impeccable, les acteurs très bons, on sent le film, comme Breakfast Club, qui cherche à évoquer la sexualité des adolescents sans pincette (d'ailleurs, surpris d'un sens de voir les actrices nues, le sexe évoqué et montré de façon si directe), mais avec un certain humour. A ce jeu, les vainqueurs par KO sont Sean Penn (Enormissime) et Robert Romanus (le personnage de Ramone est excellent).

Ce qui est tout aussi jouissif c'est de comprendre soudain un grand stock de trucs qui font références au film, en reprenant des scènes, des répliques...

Et puis il y a Phoebe Cates, et la scène du Bikini...
http://www.youtube.com/watch?v=EJfgVgxLGYQ
Parodié, d'ailleurs aux MTV movie awards, et qui fait son impression...

Ah, et tradition Cameron Crowe, la BO est géante!

4.5/6 (ça a vieillit par contre...)

Une pensée pour Ray Walston et Vincent Schiavelli.

Depuis le temps que j'en entends parler, il me fallait rattraper ce film culte aux États-Unis resté longtemps inédit en France. Il n'a d'ailleurs failli ne pas sortir dans son pays d'origine non plus, ou alors bazardé, tant le studio était refroidi par ce teen movie qu'ils attendaient plus dans la veine des Porky's et qui s'est avéré autrement plus sincère et mature.

Adapté par un Cameron Crowe de 24 ans de son propre livre écrit alors qu'il était encore journaliste et suite à une année passée undercover dans un lycée californien, ce premier long métrage réalisé par Amy Heckerling (Clueless) à 28 ans renvoie davantage à American Graffiti (dernière nuit vs. dernière année du lycée) pour son aspect chronique d'un âge et d'une époque (même s'il s'agit ici d'un instantané contemporain et non du regard nostalgique comme chez Lucas).

La manière dont le film aborde la sexualité, en adoptant principalement un point de vue féminin, paraît en avance sur bien des films du même genre sortis depuis (le découpage lors de la scène du dépucelage sonne à la fois authentique et drôle) et ose également traiter de questions qu'on ne trouverait jamais dans un American Pie mais plutôt dans le cinéma indépendant et pas en comédie. Je pense évidemment au passage concernant qui déjoue les attentes ou plutôt les craintes, sur un jugement moral ou une écriture facile des réactions des personnages secondaires.

Le reste est plus classique (galères des petits boulots, délires des mecs foncedés du bahut, cours improbables avec certains professeurs...) mais tout de même plaisant, surtout avec le nombre de futures stars avec des rôles plus ou moins grands. Jennifer Jason Leigh, craquante, et à des kilomètres des rôles auxquels elle nous a habitué. Phoebe Cates, déjà une bombe. Judge Reinhold et sa voix géniale. Et Sean Penn, déjà dans le surjeu...

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Oui Sean Penn est vraiment le point noir du film. Il surjoue le sportif idiot défoncé. Il ne semble pas jouer dans le même film que les autres.

Comme dans Miami Blues (générant un certain contraste avec son rôle de prostituée à la même période dans Last Exit to Brooklyn).

Jennifer Jason Leigh était bandante à cette époque. La chair et le sang quand même. Et pour moi elle est superbe dans Fast times et Jeune fille cherche appartement.

J'avais pas tenu le film entier tellement j'ai trouvé ça inconsistant.
Pour moi ça va dans la catégorie "pas étonnant que personne n'en parle en France".

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Netflix les gars, Netflix.