Forum de FilmDeCulte

hum... en même temps c'est un moment drôle, non ? moi j'ai souri...

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C'est un peu décalé oui forcément (après je sais pas si c'était du rire gras)

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Doll, it's a heartbreaking affair

Bouh je suis déçue.

*casseuse d'ambiance*

L'histoire de Teresa, la manière dont elle enlace le désespoir des autres *dernier plan magique*, parle d'elle-même avec une intelligence et une humilité sidèrent et touchent énormément. Mais c'est trop court et je n'aime pas du tout les deux récits qui la précèdent, ce côté béquille un peu plat-plat. Le grain de l'image ne m'a pas choquée, j'ai même trouvé ça assez beau ces plans délavés, à la limite du sepia, sur la ville.

Pour les derniers curieux, le film est très accessible et pas du tout lent *ou alors c'est juste moi*, il accueille à bras ouvert et c'est super de se retrouver à 6 dans une salle de 8 rangées.

4/6

Je suis sortis vraiment sonné du film (enchaîné là dessus après "Goblet of fire", lol) parce qu'il est littéralement à fleur de peau" de l'humain: c'est mental, poétique, sensuel, lumineux, gracieux... J'ai eu un peu l'impression de voir quelque chose de nouveau dans la représentation, dans l'idée de cinéma même, la façon de penser l'association entre fiction et réel, l'utilisation e l’image HD. Je crois qu'Eric Khoo a trouvé une clé et qu'il faudra garder précieusement ce film en mémoire. Alors oui ce prototype n'est pas complètement convaincant, le noeud final a quelques aspects qui laissent à désirer, mais ça procure une sorte de révélation esthétique et cinéphilique autant qu'émotionnel, au vu de tout ce qu'il évoque. Chaque image de ce film est un petit miracle. Attention, il faut savoir être touché par une simplicité et un caractère humble, qui ne pétarade pas, tout ce que dégage Teresa Chan en fait, et à mille lieux de ce qu’on nous balance en modèle socialement, voir artistiquement aujourd’hui puisque c’est un film qui lie l’un à l’autre comme jamais. Il n'y a pas un gramme de sentimentalisme et pourtant des sentiments à n'en plus finir. C'est vrai que le film répond beaucoup à "The World", mais va au delà de tout ce que ce dernier ne faisait que suggérer. Moins peureux, jamais démonstratif. On pense aussi à ce qu'essayait de faire Cavalier avec son journal...

Envie de le voir, et un peu de déception au final.

L'histoire des deux jeunes filles est agréable, mais sans originalité. L'histoire du vigil me laisse assez froid. Mais l'entremèlement des deux histoires fait que ça fonctionne bien, avec une belle aide de la musique et de cette photo froide qui capte magnifiquement le milieu urbain.

Le personnage de Thérésa me plait mais son traitement m'a paru un peu lourd, surtout dans l'organisation du film, qui entremèle les deux premières histoires de façon adroite (les rendant, du coup attractive), puis en lâchant le pavé qui m'a un peu plombé. Tentation de l'acceléré qui pointe le bout de son nez au bout d'un moment. La fin, très très belle, sauve les meubles, mais le mal est déjà fait et le décrochage fait que je ne suis pas à fond.

J'y allais à 6/6, fan de ce genre de fable urbaine douce-amère. Donc bon, il en restera quelque chose, mais ce n'est pas un carton chez moi. déçu.

4/6

Quelqu'un sait si on peut récupérer la belle mélodie du film? Merci!

Nan tu la mérites pas! *tentation de l'accéléré non mais*

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Doll, it's a heartbreaking affair

en tout cas, le film a très bien vieilli, pour ma part... j'en garde un très beau souvenir et l'envie de voir le prochain coup de Khoo (ouais c'est nul)...

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Rhooo, fait pas ta salope...Allez Blissou,

Ah mais de toute façon je l'ai pas en fait

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Doll, it's a heartbreaking affair

Rhaaaaa, tu m'as fait espérer, traitre!

C'est qu'une impression où Hal5 tu collectionnes les 5/6 ces temps-ci...?

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Le genre de film où l'apparent manque d'artifice finit par sembler artificiel. Je dis bien apparent car revient cette musique jazzy par exemple. Le silence semble devenir une affectation, etc...
C'est du Wong Kar-Wai sans chichis mais chichiteux quand même. On y retrouve ce qui plaît dans le cinéma asiatique, l'amour de la bouffe, l'extrême pudeur (ou la pudeur poussée à l'extrême, c'est pas du Pialat quoi). On part sur un film sur la solitude de l'être humain à l'époque du portable et des réseaux de communication. On débouche sur un film qui n'en était sans doute même pas conscient à l'époque mais qui était précurseur. Je me demande comment ça se compare au film d'Ivan Reitman (ce fameux "sos, les humains sont devenus des fantômes"), qui n'a pas eu très bonne presse quand il est sorti. Mais du Antonioni chez les gens modestes et doués d'espérance vaut peut-être mieux que du Antonioni chez les bourgeois désenchantés (du Antonioni donc).