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My Magic : Le plaisir d’un grand petit film

Le long-métrage le plus court de la compétition – 1h15 – est peut-être le plus émouvant. Retenu pour la première fois au sein de la sélection officielle, le cinéaste Eric Khoo (<i>Be with Me</i>) suit avec tendresse le parcours d’un père pour reconquérir le cœur de son jeune enfant. Dans le rôle principal, un véritable magicien, Francis Bosco, postulant inattendu pour le prix d’interprétation masculine.

Un film simple qui fait du bien. Si <i>My Magic</i> n’a pas l’ampleur thématique ou narrative d’une Palme d’Or, il a redonné un peu de baume cinéphile au cœur des festivaliers fatigués. Le point de départ du nouveau Eric Khoo, l’auteur de <i>Be with Me</i> remarqué lors de son passage à la <i>Quinzaine des Réalisateurs</i> en 2005, laissait pourtant présager un drame majuscule. Devenu alcoolique après le départ de son épouse, Francis, magicien de son ancien métier, noie son chagrin dans une consommation effrénée de whisky quand il ne mange pas du verre pour épater la galerie.

Comme dans son merveilleux film précédent, le regard de l’auteur de Singapour est d’une douceur infinie. Il fait de son personnage principal un exclu de la société au cœur gros comme ça, capable de donner de l’argent à un enfant de la rue alors qu’il peine lui-même à subsister. On retrouve aussi l’obsession de l’auteur dans la réconciliation d’un père et de son fils par la préparation d’un repas familial.

Moins abouti, peut-être que <i>Be with Me</i>, tourné en neuf jours, <i>My Magic</i> trouve son rythme de croisière lors des premiers efforts du fakir pour s’assurer l’admiration de sa descendance et lui permettre d’étudier à l’université. Le père indigne sacrifie alors son corps, au sens propre, mais retrouve surtout un peu de dignité. Eric Khoo a un vrai talent pour éviter le sordide. Il sait faire naître une profonde empathie pour ses personnages, sans jamais forcer la main du spectateur, juste par la grâce d’un sourire d’enfant ou d’un moment de complicité.

Source: LeJdd.fr

Alors celui-ci je l'attends avec impatience, Be With Me était un petit bijou.

Une jolie fable toute simple et sans mièvrerie sur une réconciliation entre un père et un fils.

Francis Bosco superstar.

4/6

Je peux pas m'empêcher d'être un chouille déçu même si j'entends depuis des mois que c'est un joli "petit" film, parce que "petit" film, Be With Me l'était déjà, mais pour moi c'est un énorme petit film. Là c'est un petit film donc (et on le sent parfois serré à la ceinture, très marabout-bout de ficelle tourné en 9 jours), mais très joli donc je prends quand même.

Le coeur c'est évidemment le père courage incarné par Francis Bosco, cheveux fous et bedon Michelin, magicien alcoolo dont le quotidien avec son fiston n'a rien de magique, en reconquête alors que ledit fils redoute seulement que papa dégueule son whisky sur son matelas. Khoo installe une réalité sociale bien glauque, de gamin orphelin en exploitation inhumaine, mais traite le tout sur le thème de la fable décalée et fantaisiste, comme cette bulle muette et burlesque où Bosco est filmé dans un coin du cadre, tout seul à sa table, avec ses flammuches qui ne veulent pas quitter ses doigts. Les séquences de magies-maso créent de drôles de ruptures dramatiques, happenings captés in extenso où le quasi doc sur la personnalité improbable prend le pas sur l'histoire du film (et c'est quelque chose qu'on retrouvait déjà un peu dans Be With Me avec l'histoire vraie de Teresa).

J'ai parfois eu plus l'impression d'une projection de l'Etrange Festival que d'un film cannois, mais c'est aussi ça que je trouve cool: avec des My Magic, des Serbis ou des Delta, Frémeaux choisit de vrais jokers (parce que bon, dire oui à Eastwood ou les Coen c'est moins dur) et le résultat est super classe. Le film est super attachant.

Je conseille, et si tu as peur, sache que ça ne dure qu'1h15.

4/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

pour le coup, Frémeaux est vraiment revenu dans mon coeur (allez la prochaine fois tu prends Kurosawa)

Sorti hier dans l'indifférence la plus totale...

Quand on se souvient de la chaleureuse standing ovation cannoise, c'est presque bizarre, cette sortie...

Faudrait que les distributeurs arrêtent de se focaliser sur l'embouteillage d'automne... C'est lourd.

Il ne passe même pas à Montpellier. J'ai la haine, j'avais adoré Be with me.

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J'ai trouvé ça assez réussi formellement mais je n'ai pas été touché par le fond. Ca reste assez platonique et parfois ennuyeux.

2.5/6

c'est mignon, c'est touchant, c'est simple, c'est merveilleusement bien joué... Manque le truc qui faisait de Be with me le monument qu'on sait.

Reste un beau film, juste un beau film donc, mais déjà un beau film, c'est déjà bien.

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moi je m'attendais pas à ce que le petit garçon et le fakir baisent, donc ça m'a pas gêné outre mesure.

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LOL

Espère de Gérard Longuet

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"J'avais une question malicieuse, mais je la poserai plus tard... c'est de savoir où commençait et où s'arrêtait l'homophobie... mais enfin, ça c'est un autre sujet (...) C'est extrêmement réjouissant de savoir que l'on promeut en effet des formes nouvelles de sexualité dans l'école et qu'on combat en même temps la pédophilie... Il y a quand même un moment où il faut savoir sur quelles valeurs on s'arrête..."

Gérard Longuet. France.

oui je maintiens mon

je vois mais alors VRAIMENT pas le rapport.

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"moi je m'attendais pas à ce que le petit garçon et le fakir baisent"