Forum de FilmDeCulte

Un premier film de la compétition vu... Toujours ça de fait

Film de producteur, donc, avec Ken Loach derrière la caméra et place ses gimmicks habituels. La valeur ajoutée - Canto, donc, en penseur sympathique qui cachetonne- pour un film plus "aimable" que d'habitude, assez décevant dans ce qu'il dit de la ferveur du football en Angleterre - c'est pourtant le meilleur -. Je vais prier pour que le film ne se retrouve pas au palmarès tellement c'est quelconque et trop long.

3/6

Bon, je le zapperai à Cannes, vu qu'il sort le 27 mai... Pourvu qu'il passe à 8h30 que je puisse dormir un peu.

totalement dispensable

Parce que Cannes c'est déjà aujourd'hui!



Pas aimé. J'ai eu sans cesse le sentiment d'un Loach en mode automatique (surtout, surtout, pas une surprise hein ça risquerait de hérisser le poil), avec une accumulation de malheurs un peu gonflante (les pistolets cachés, les fucking fucking fuck, ma claque). Et ça s'étale sur 2 heures quand même. Le truc de Cantona est simplement utilisé comme un gadget, avec Canto qui te sort tous ses aphorismes et proverbes en surjouant ses zis et ses zat. Il reste du savoir-faire pour tenir la maison mais ça m'a pas semblé fameux.

2/6

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

Au fait, le sublime "Kes" vient juste de sortir en DVD, là. Je crois que c'est l'un des 2 ou 3 films qui m'avait fait le plus pleurer pendant mon enfance (flash-back violent de moi en train de criser devant ma télé). J'ai vraiment été traumatisé....

Il faudrait aussi découvrir "Regards et Sourires" (Looks and Smiles), un des plus beaux Loach, trop méconnu.

C'est celui-ci ou le jeune protagoniste a une moto et ou il se bat après une teuf ?

Oui, possible, même si je me souviens plus bien de la moto.

Il font, lui et sa copine, de la route pour voir de la famille. C'est bien du n&b ?

Oui oui.

Bon ben c'est cuilà, j'avais trouvé ça très très bon effectivement.

La rencontre du réalisateur anglais Ken Loach et de l'ex-footballeur Eric Cantona ne provoque pas les étincelles attendues. Trop calibré dans son scénario, Looking for Eric ne prend aucun risque, simple bluette sociale mieux jouée que la moyenne.

Sur le terrain, Eric Cantona, le numéro 7 de Manchester United, aimait improviser et surprendre le spectateur par un geste d'artiste. Que pensera-t-il alors, une fois le buzz cannois retombé, du résultat final de ce Looking For Eric si décevant ? Le terrain était pourtant propice à une comédie sociale comme les affectionne le réalisateur du Vent se lève, Palme d'or en 2006, mais Ken Loach a préféré jouer en position de milieu défensif, sans prendre le moindre risque sur le plan artisitique.
Des aphorismes

Looking for Eric suit les foulées d'un postier en pleine crise d'angoisse. Rien ne va plus pour Eric Bishop. Occupée par ses deux beaux-fils, la maison familiale sert de base arrière aux petits trafics de l'aîné, alors qu'Eric est toujours hanté par un amour de jeunesse. C'est là qu'intervient Eric The King. L'icône de Manchester United apparait tel un ange gardien providentiel qui va remettre notre postier sur le droit chemin grâce à des aphorismes sur la vie, l'amour et les vaches.

Le meilleur du film tient dans la direction d'acteur et la profonde humanité qui se dégage des péripéties de notre anti-héros névrosé, même si un sentiment de déjà-vu affleure très vite dans l'esprit des habitués aux films enragés de l'auteur de My Name is Joe. En tant que joueur, Eric Cantona n'a jamais obtenu le Ballon d'or. Pour la Palme, également, il faudra patienter...

Pas mieux. Film pas honteux mais trop calibré et inoffensif pour vraiment convaincre.

2/6

Pas grand chose à dire de plus, assez mitigé. Le film a un vrai capital sympathie pendant un moment (en gros à partir de l'apparition de Cantona jusqu'à ce qu'on le voit moins). Le film joue la carte de la comédie romantico-fantastique avec une certaine réussite, sans se faire toutefois remarquer par son originalité. Par contre toute l'histoire autour du flingue qui fait sombrer le film dans le drame est franchement lourde et dispensable et rallonge inutilement le film. Ca manque d'ambition en général surtout du côté de la mise en scène franchement bâclée.Sans la présence de Cantona je vois mal ce qui aurait pu sauver ce film du total anonymat. Pas vraiment indispensable à Cannes.

3/6 pour Cantona et parce que j'ai ri tout de même.

Coup de pot pour la promo du film qui sort le même jour que la finale de la Champion's League, Barça-Manchester, match qui a lieu pendant le film d'ailleurs.

_________________
VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur

Je rejoins la tiédeur générale. A sa recette bien éculée de la comédie socialo-dramatique, Loach ajoute donc un zeste de fantastique, et... pour moi la sauce ne prend plus. Pour la première fois chez Loach, je me suis ennuyé. Restent des images d'archives du King Eric, quelques sourires (dont la plupart sont dans la bande-annonce, d'ailleurs)... Trop peu pour effacer la méchante déception.
Et la scène du règlement de compte masqué, j'étais très mal à l'aise.

2.5/6

_________________
Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Je tenais absolument à le voir, et c'est donc chose faite.

La déception fut progressive, au début j'y croyais encore, et plus le personnage (acteur curieusement antipathique) évoluait, et plus Ken Loach diversifiait ses merdes, plus ça sentait le vinaigre.

Cantona est un mythe génial, ses passages sont chouettes, lui n'est jamais meilleur qu'en étant lui-même, mais ça serait resté plus sobrement un film sur un type au bout du rouleau qui relève la barre, qui se réconcilie avec son passé, ça aurait suffit. Les délires criminels tuent totalement le film. Loach ne sait-il pas faire un film simple, bien foutu? La légèreté n'implique pas forcément de la médiocrité.

2,5/6 déception.