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MessagePosté: 19 Sep 2011, 23:31 
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Successful superfucker
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Lors du divorce de leurs parents, deux frères sont séparés. Koichi part vivre avec sa mère chez ses grands-parents à Kagoshima, alors que Ryunosuke vit avec leur père à Fukuoka. Quand les deux garçons apprennent qu’une nouvelle ligne à grande vitesse s’ouvrira bientôt, liant les deux villes, ils commencent à croire qu’un miracle aura lieu au moment où ces nouveaux trains se croiseront. Il n’en faut pas plus aux deux frères pour espérer réunir leur famille.

Kore-Eda qui change de ton et de style à chaque film avait déjà tâté du film de gosses avec Nobody knows. En s'intéressant aux familles recomposées à hauteur de gamins, il signe son film le plus léger, chronique d'une enfance à l'énergie pure et d'une grande tendresse où les adultes apparaissent tous plus largués les uns que les autres. Le formidable casting enfants donne lieu à des moments touchants de fantaisie d'une grande simplicité, qui rendent le film immédiatement très attachant.
5/6


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MessagePosté: 11 Fév 2012, 01:12 
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Successful superfucker
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AP lundi à la Pagode en présence de Kore-Eda


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MessagePosté: 12 Fév 2012, 22:46 
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tape dans ses mains sur La Compagnie créole
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Yeah. Je VEUX le voir!

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MessagePosté: 14 Fév 2012, 11:31 
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J'étais donc à l'avant-première à la Pagode. D'ailleurs petit digression c'est un très beau cinéma mais la salle horriblement mal faite : écran minuscule et salle toute en longueur et en pente (dans le mauvais sens, ça monte vers l'écran), son très moyen, bref conditions pas terribles.

Sinon le film je dois dire que durant la première partie j'étais légèrement mitigé. Je voyais pas trop où le film voulait en venir, il y avait des scènes que je trouvais un peu dispensables (notamment tout ce qui tourne autour des adultes), je dois dire que j'ai été un peu horripilé par la BO, très mièvre aussi. Mais dès que le projet du film se met en place et que Kore-Eda se décide enfin à ne filmer presque plus que les enfants, le film atteint une grâce absolument renversante et surtout très touchante.
Mieux que personne il parvient à faire ressentir cette douceur bucolique de l'enfance, ce sentiment d'aventures, de liberté, de possibilités. Mieux que personne il sait filmer ces enfants, attraper au vol des petits riens mais qui tissent la matière première du film, des petites remarques, des sourires, des petits mots lâchés ici ou là et qui rendent les personnages immédiatement attachants. D'ailleurs bien que le film se concentre sur les deux personnages principaux c'est également admirable la manière de faire exister tout les copains autour, de leur donner un espace, de les charger d'émotion, de leur offrir une trajectoire. C'est vraiment beau.
Et puis
la scène où les enfants arrivent chez les personnes agées dont la fille est partie.
, le mec en trois plans, en quelques dialogues il crée un truc hyper fort et hyper émouvant.
Et puis tu sens à la fin qu'il a du mal à les quitter ces enfants, qu'il ne les lâche plus, qu'il s'accroche à eux même, qu'il ne veut rien rater. Une magnifique célébration de la vie.

Une espèce de Génial mes parents divorcent japonais (même si de la bouche même de Kore-Eda sa référence serait plus à chercher chez Truffaut et Les 400 Coups) sans bouffonnerie et d'une justesse incroyable. Kore-Eda est définitivement un des mes réalisateurs japonais actuels préférés. De plus il a participé à une longue discussion après le film où il s'est montré d'une belle humilité, à l'image de ses films.
5/6

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 18 Avr 2012, 19:36 
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Inscription: 22 Fév 2012, 18:19
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On retrouve dans I Wish cette belle idée d'un monde vu à hauteur d'enfant qui parcourait Nobody Knows, mais traité ici sur un ton léger. Ton sur ton même, et c'est d'ailleurs le seul reproche que je ferais au film car dans Nobody Knows cette légèreté enfantine était peut-être plus touchante car elle se confrontait à l'intensité du drame (du genre dramatique) alors qu'ici elle s'y confronte qu'à de trop rares instants que le film essaye presque d'esquiver: la mère qui voudrait revoir son autre fils, la fille qui souhaiterait être actrice contre la volonté de sa mère par exemple, et c'est dommage. L'autre belle idée qu'I Wish reprend à Nobody Knows c'est cette inversion de maturité qui s'opère entre les enfants et les adultes, les uns se comportant comme les autres et réciproquement. Tous ces voeux que ce groupe d'enfants veux faire n'est finalement qu'un leurre, on sait qu'ils ne se réaliseront pas mais un autre vient de se concrétiser à moitié pour certains d'entre eux: celui de devenir "adulte", en se prenant en main (comme dans Nobody Knows une fois encore), en entreprenant un projet commun (le voyage) et en affrontant la dure réalité. Le capital sympathie des gamins fait cependant bien passer les quelques longueurs ou faiblesses de jeu du film. Une semi-réussite pour ma part donc. 4/6.

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MessagePosté: 27 Avr 2012, 10:42 
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Arnotte a écrit:
Yeah. Je VEUX le voir!

Vu et complètement approuvé.

J'ai mis un petit quart-d'heure à rentrer dedans mais après c'était embarquement sur un nuage jusqu'à la fin.. et quelle fin! J'ai retrouvé ici le Kore-Eda que j'ai tant admiré avec Nobody Knows et Still Walking. Sur celui-ci, on retrouve à la fois le point de vue de l'enfant du premier et la luminosité optimiste du deuxième. C'est extrêmement attachant, désarmant de simplicité, ça fourmille de détails adorables, il y a des plans époustouflants de beauté, et le casting de gosses est à mourir de cuteness. Avec toujours, bien sûr, quelques pointes de gravité ici et là, histoire de nous toucher en plein cœur. C'est beau, c'est riche, c'est d'une tendresse infinie... On en sort tout groggy.

5,5/6

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MessagePosté: 08 Mai 2012, 17:38 
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Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
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Les gamins sont mignons et tout ce qui touche à leur petit plan enfantin fonctionne très bien, mais le rythme complètement lâche du film (surtout durant la première partie), sa durée bien trop autoindulgente (plus de 2h pour ça?), sa BO folksy niaise (guitare doucereuse et accordéon ronron), et ses sous-intrigues inintéressantes (le kurakan de papy, on s'en fout) flinguent un peu le quota sympathie du film.
J'ai toujours autant de mal aussi avec la photo terne/fade de beaucoup de films asiatiques.

Mais bon, c'est assez touchant par moments, comme cette séquence flash de gros plans sur des instants anodins et finalement marquants du parcours du protagoniste, lors du passage des TGV.

3,5/6

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MessagePosté: 17 Déc 2012, 16:18 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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Comme prévu, j'ai beaucoup aimé. Le début prend son temps et la musique n'aide pas, mais dès que la quête commence c'est assez sublime de sensibilité.
5/6, dans mon top.


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MessagePosté: 17 Déc 2012, 16:32 
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Inscription: 28 Juil 2005, 10:08
Messages: 22345
Localisation: 26, Rue du Labrador, Bruxelles
Karloff a écrit:
Comme prévu, j'ai beaucoup aimé. Le début prend son temps et la musique n'aide pas, mais dès que la quête commence c'est assez sublime de sensibilité.
5/6, dans mon top.

Tu fais plaisir.

J'espère en dire autant demain sur BEASTS...

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