Forum de FilmDeCulte

Une journée d'été à Yokohama. Une famille se retrouve pour commémorer la mort tragique du frère aîné, décédé quinze ans plus tôt en tentant de sauver un enfant de la noyade. Rien n'a bougé dans la spacieuse maison des parents, réconfortante comme le festin préparé par la mère pour ses enfants et ses petits-enfants. Mais pourtant, au fi l des ans, chacun a imperceptiblement changé... Avec un soupçon d'humour, de chagrin et de mélancolie, Kore-Eda nous donne à voir une famille comme toutes les autres, unie par l'amour, les ressentiments et les secrets.

L'argument des douces-amères retrouvailles familiales rappelle le Voyage à Tokyo d'Ozu (ou à Yokohama - donc) même si Kore-Eda cite plus volontiers Naruse, et la première heure est superbe, au fil des rituels simples de mijotage en cuisine ou pétage familial de la pastèque où l'écriture de Kore-Eda fait merveille dans son portrait de famille pleine de remords, de blessures et de fantômes. Le ton reste pourtant solaire, à l'image de cet été suant, capté avec autant de grâce par son chef op habituel, gamins perchés aux iris d'Inde et vieux microsillon nostalgique. D'ailleurs comme dans Nobody Knows, toutes les scènes avec les gamins font des étincelles (même s'ils passent davantage au second plan ici).

J'ai davantage de réserve sur la 2e heure, qui s'étire un peu plus et qui perd un peu en mélancolie lumineuse. Kore-Eda retombe pourtant bien sur ses pieds avec une belle fin still walking mais plus tellement, sans jamais qu'on ne carbure au plomb.

4+/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Sinon dans le casting familial, on a retrouvé la maman de Nobody Knows avec sa petite voix de Melanie Griffith jap et enrouée.

*pour toi qui étais fan*

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Doll, it's a heartbreaking affair

Film super-sensible, sans dramatisation excessive. Tellement bien écrit et joué... La mise en scène est plutôt en retrait et il manque peut-être au film THE scène.

4-5/6

De la bonne vieille tambouille familiale japonaise à base de douceur amère et de non-dits renfrognés... Du bon indie de printemps pour voir refleurir les lilas.

4/6

Mais comment tu fais? L'AP est lundi au MK2 Quai de Seine en présence du réal.

Tu vas pas nous obliger à mettre une photo de mule à chaque fois; comprends par toi même un peu.

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Hey, une fumeuse sexy en signature ! J'approuve.

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Pré Carré

Pas n'importe laquelle mec. Checke le topic "Affiches preview".

Ah oui tiens, je connaissais pas. Intéressant.

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Pré Carré

Profondément intime, avec un merveilleux sens du détail qui sonne très juste, Still Walking capte à merveille l'intensité des rapports familiaux, parfois tendres, parfois tendus. Et l'absence de pathos et de facilités pour ce genre de film à la Ozu fait vraiment plaisir à voir.

L'émotion très douce qui s'en dégage devrait perdurer longtemps.

5/6

et ça sort le 22 avril ! (j'croyais que c'était pour demain)

Tu parles, elle recrache tout le foutre qu'elle a avale pendant sa carriere.

Un peu déçu je dois dire. J'ai trouvé ça un peu banal. C'est certes très bien écrit et très bien joué mais j'avais l'impression d'avoir déjà vu ce film plusieurs fois et qu'à aucun moment il n'a su me dire quelque chose que je ne savais déjà. La mise en scène très délicate fait pourtant des merveilles (superbe utilisation du hors champ) mais j'y suis resté invariablement froid. Je me suis même rapidement endormi vers la fin tellement cette journée a fini par me paraître, à l'image des personnages, languissante et ennuyeuse.

3/6

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CroqAnimement votre

Un très beau film, en effet, bien que ça s'étire un peu trop. Et j'ai trouvé la toute fin assez dispensable.
5/6

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N'écoutez pas Film Freak

Bon alors Tets, c'est le nouveau Ozu ?

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