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 Sujet du message: Weapons (Zach Cregger, 2025)
MessagePosté: 05 Aoû 2025, 23:41 
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Lorsque tous les enfants d’une même classe, à l’exception d’un, disparaissent mystérieusement la même nuit, à la même heure, la ville entière cherche à découvrir qui — ou quoi — est à l’origine de ce phénomène inexpliqué.

Troisième long (oui, il avait réalisé une random comédie en 2009) du scénariste et réalisateur du succès surprise (et pourtant moyen) Barbare, Weapons était annoncé comme une plus ambitieuse entreprise, un improbable film d'horreur choral, la référence citée à l'annonce du projet étant...Magnolia. Et à l'arrivée, c'est effectivement une œuvre assez atypique, qui prend un temps et un ton déconcertant à présenter ses différents personnages, se faisant délibérément chiche en frayeurs dans sa première moitié, si bien qu'on en vient presque à se demander quand est-ce que ça démarre enfin, avant de saisir et d'apprécier à sa juste valeur l'espèce de slow burn en départs avortés de la structure du film.

On frise la roublardise dans la façon d'alterner les points de vue et d'en changer juste après un cliffhanger, une construction épisodique comparable à celle d'une mini-série, mais il est indéniablement rafraîchissant de se laisser embarquer par un film sans savoir où l'on nous emmène, le récit cultivant habilement son mystère et favorisant le drame dans un premier temps avant...la comédie?

En effet, Weapons est un film étonnamment drôle et pas uniquement par le biais de gags pour soulager le spectateur tendu (définition littérale du "comic relief") mais avec de vrais pas de côté comiques au milieu de l'horreur. Parce qu'il est tout de même question de disparition inexpliquée d'enfants et l'intrigue pourrait aisément basculer dans du The Leftovers mais le film semble vouloir montrer la sordide banalisation de tels événements dramatiques, avec ce retour forcé à la normalité après la tragédie.

Au fur et à mesure que le film s'approchait de sa conclusion, je commençais à me questionner sur le sens de tout cela. Qu'est-ce que Cregger cherche à raconter au fond. Barbare m'avait paru relativement creux derrière ses tours de passe-passe narratifs (avec notamment déjà un changement de point de vue) et son lore bordélique et Weapons m'a tout d'abord paru souffrir des mêmes lacunes, avec un potentiel manque de rigueur dans ses règles, une fois que le film commence à livrer ses clés. Mais à la réflexion, nombre d'indices équivoques m'interrogent. L'imagerie déployée par le film n'est pas hasardeuse. Il ne s'agit pas simplement d'enfants qui disparaissent mais d'une classe entière et le titre original n'est clairement pas innocent.
Tout comme la mitraillette qu'Archer voit dans son cauchemar.
Une classe soudainement vide d'élèves, le rapport aux armes à feu, les assemblées de parents prêts à blâmer autrui dans une chasse aux sorcières plutôt que regarder dans leur propre backyard... Peut-être que l'influence du film de Paul Thomas Anderson ne se joue pas exclusivement sur le fait de suivre tour à tour le point de vue de différents personnages liés par les événements mais peut-être Cregger a-t-il voulu évoquer, comme le faisait Anderson, le mal que l'on fait aux enfants, que ce soit par la négligence, le manque d'affection ou la maltraitance. Comment les adultes ont, de manière générale, failli vis-à-vis des enfants. D'ailleurs, les enfants brillent par leur absence et ce n'est que lorsqu'on s'intéresse au point de vue d'un enfant que le film se dénoue.

D'ailleurs, ça aurait gagné à être plus touchant sur la fin, parce qu'on sent que c'est là, derrière l'humour et le gore cathartiques, mais ça reste un voyage franchement prenant, porté notamment par une mise en scène habile dans sa gestion du point de vue et de l'anticipation, avec quelques oners bien sentis. C'est plus mystérieux, dérangeant et horrifique que flippant mais c'est un intriguant mélange de tragédie réel et de conte.

Franchement, le genre se porte bien, cette année.

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MessagePosté: 07 Aoû 2025, 09:25 
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SPOILERS

On parle très souvent de séries qui auraient pu être un film mais rarement de films qui auraient pu être une série. C'est pourtant le cas ici avec son chapitrage (épisode) centré sur un personnage et franchement j'en aurais bien pris 6 épisodes pour mieux explorer le lore fantastique et surtout pour rendre le film plus émouvant. Non pas qu'il ne l'est pas mais on sent que ça aurait pu aller plus loin et que tout est malgré tout un peu rapide dans la résolution (alors que le film dure 2h10).

Pour le reste j'y suis allé totalement vierge et j'ai été cueilli tout d'abord par cette construction chorale pas originale en soit mais finalement plutot inédite dans le genre horreur, tu te demandes un peu où ça va et ça prend sans doute trop son temps dans cette première partie après une ouverture ultra intrigante (on aurait facilement pu couper des trucs genre cette histoire d'adultère franchement inutile). C'est même assez frustrant par moments (sans doute volontairement) quand l'enquête de Josh Brolin est brutalement interrompue pour passer sur autre chose. Mais peu à peu la toile se fait plus dense, le mystère s'épaissit et les réponses commencent à affluer. Et plus on avance plus le film plonge dans une espèce de folie aussi flippante que drôle.

Parce que c'est vraiment là je trouve que le film fait mouche dans son ton très réussi où Cregger parvient à la fois à être très premier degré, très sérieux voire même un peu ostentatoire où tu penses que ça va partir en Prisoners mais en même temps le film est très volontairement ironique et cruel, voire même carrément drôle. Et ça fonctionne très bien, l’équilibre est parfaitement trouvé. C’est ce qui m’a rendu le film très sympathique finalement, une forme d’absence de prétention où Cregger ne cherche pas à faire de « l’elevated horror » avec un sérieux de pape mais est conscient de travailler un matériau de série B avec lequel il s’amuse comme un fou.
C’est à l’image de ce traitement très premier degré de la figure de la sorcière à base de potion magique qui fait rentrer le film dans une espèce de conte archétypal mêlé à cet univers très américain des banlieues pavillonnaires. Et difficile de ne pas voir dans ces enfants disparus le spectre des tueries de masse dans les écoles US où les parents cherchent un bouc émissaire en regardant au mauvais endroit. Comme Brolin qui voit apparaître une mitraillette géante dans son rêve.
Bref c’est vraiment réjouissant, très bien réalisé et franchement original dans son ton (j’ai adoré le dernier plan, là encore tout dans l’ironie, pas de happy end mais une fin totalement douce-amère où les enfants sont sauvés mais toujours sous l’emprise de la « malédiction »). Après c’est pas une claque non plus comme j’ai pu le lire ici ou là. Pour tout dire après Barbarian je m’attendais à un gros twist à mi-film genre méta ou autre (quand j’ai vu la mitraillette géante dans le rêve de Brolin je me suis dit ça y est ça part en expé à la Harmony Korine mais pas du tout) mais finalement c’est bien plus simple que ça, ce qui en soit était également une surprise. Bon petit délire.

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MessagePosté: 07 Aoû 2025, 15:34 
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MessagePosté: 07 Aoû 2025, 15:41 
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Pas compris, quel thème ?

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MessagePosté: 07 Aoû 2025, 16:00 
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ah c'est encore l'affichage capricieux des tweets.
en gros plusieurs tweets pour dire que les séances d'hier étaient : le gros bordel.


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MessagePosté: 07 Aoû 2025, 16:08 
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Ah ça remarche.
Vu en province (et en VF :|) et séance plutôt calme même si ça pouffait de rire un peu n'importe quand.

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CroqAnimement votre


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MessagePosté: 07 Aoû 2025, 21:10 
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Vu en AVP à Bercy et ça parlait mais pas de sbeul.

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MessagePosté: 08 Aoû 2025, 01:51 
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FingersCrossed a écrit:
plusieurs tweets sur ce thème...



Sans dire que c'est faux, cette meuf est une conne de ouf qui bouffe au ratelier de la "vraie cinéphilie" à essayer de faire son intéressante à tout prix. À prendre avec des pincettes.

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MessagePosté: 08 Aoû 2025, 07:15 
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SPOIL

Mieux que son précédent film qui, dans mes souvenirs, se déployait autour d'une tentative vaine de détropiser une certaine idée de l'horreur urbaine. Vaine parce que ce qu'on balance par la porte revient toujours par la fenêtre, et le retour des tropes y était sans pitié.

Ici ils sont assumés, bien ancrés et intégrés dans un mystère et un suspens entièrement dépendants de la construction narrative. De tête : la prof fragile qui passe bouc-émissaire, le père obsessionnel et désagréable qu'on imagine craquer (leur duo "inattendu" et sa dynamique est un autre trope, que j'aime bien en plus), l'alcoolique et le drogué qui sont des connards at heart, le beau-père qui est aussi le patron, le sort cruel de la figure paternelle bien intentionnée, la fameuse enquête, les rêves à indices et bien sûr toute l'atmosphère de banlieue résidentielle, entre son bitume mouillé, sa verdure foisonnante et son école à casiers et couloirs remplis de gamins.

Le déroulé du mystère, par la façon dont il influe sur la vie des personnages, m'a été agréable à suivre. Sans esbrouffe, sans cette sensation post-Lindelof d'accumulation de sournoiseries scénaristiques pour camoufler une banalité certaine... même si au final ça reste objectivement banal puisque, comme l'a noté Art Core, le récit retombe sur ses pattes pour révéler sa vraie nature : c'est un conte de sorcière tout ce qu'il y a de plus typique et même traditionnel.

Marrant car la sorcière est une figure largement réhabilitée notamment dans le folklore féministe et son révisionnisme culturel, et ça se ressent dans la culture populaire. Là, rien de tout ça, c'est la sorcière à l'état brut avec ses caractéristiques universelles : une vieille femme terrifiée par la perspective de dépérir, profondément égoïste, qui ne recule devant aucune cruauté pour obtenir ce qu'elle veut par la ruse, le mensonge puis la violence, animée par une haine de la normalité, la normalité familiale notamment, plus particulièrement des enfants. Un parasite. #féminitétoxique

Sympa aussi cette tonalité fluctuante à l'humour subtil, jamais envahissant, qui ne désamorce rien. J'ai été particulièrement saisi par le contraste progressif qui anime la fuite des enfants : entre la première séquence poétique au début avec sa musique douce, qui rend la course des enfants à la fois intriguante et belle, comme une sorte de libération. Puis les séquences filmées par les caméras sur les porches des maisons, qui font ressortir le drame de la perte pour les parents qui les regardent en boucle pour essayer de comprendre. Enfin la vraie nature de cette course, une fois l'explication connue, qui est alors à la fois glaçante et rend la sorcière si haïssable, la situation du petit si insupportable. Chouette ride.

/SPOIL

Sympa donc, mais ça fait aussi one shot. C'est surtout le pas de côté narratif qui justifie l'expérience.

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MessagePosté: 08 Aoû 2025, 07:21 
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Puck a écrit:
Sans dire que c'est faux, cette meuf est une conne de ouf qui bouffe au ratelier de la "vraie cinéphilie" à essayer de faire son intéressante à tout prix. À prendre avec des pincettes.
Y a aussi Nathan Ambrosioni qui en parle :lol:

Perso au bout d'un moment faut pas s'étonner: film d'horreur = recette du désastre. Ces séances sont perdues pour l'humanité, autant juste boycotter le truc et limite murer le cinéma pour les laisser faire leur truc tout seuls pendant que je vais au Grand Action.

(tellement rassuré que Mime précise qu'un des fauteurs de trouble était un "blanc décoloré" et que "il n'y avait pas que des jeunes qui foutaient le bordel", ouf...)

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MessagePosté: 08 Aoû 2025, 09:28 
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Puck a écrit:
À prendre avec des pincettes.
Après, ça dépend des cinoches. Tu vas aux Halles ou au Grand Rex, c'est exactement ce qu'elle décrit. Voir en pire. Vu un Saw au Grand Rex, plus jamais ça de ma vie.


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MessagePosté: 08 Aoû 2025, 09:49 
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D'accord, et tu penses qu'elle n'est pas au courant que c'est pas dans ces cinés qu'il faut aller?

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MessagePosté: 08 Aoû 2025, 10:24 
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J'en pense rien, je ne la connais pas.


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MessagePosté: 08 Aoû 2025, 13:01 
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En fait le marronnier des gens qui foutent la merde dans les cinés m'emmerde quasi autant que le narratif très égocentré de ceux qui s'en plaignent à chaque fois et n'apprennent pas à aller ailleurs.

Y a d'autres collines sur lesquelles mourir.

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MessagePosté: 08 Aoû 2025, 13:37 
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Mon reuf, c'est pas aux gens de changer de ciné à cause de gens qui savent pas se comporter.

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