Forum de FilmDeCulte

Un film d'horreur du point de vue d'un chien, c'est plutôt original et le film réussit son concept (à part deux plans incompréhensibles où le chien n'est pas présent). Que ce soit des plans à la première personne ou des tracking shots du chien on voit ce qu'il voit, on voit ses réactions, on est même dans ses cauchemars. Et à ce titre Indy, le canidé star est vraiment parfait, expressif, touchant, inquiet pour son maître c'est chouette à voir.

Après je n'ai à peu près rien compris à ce mélange entre un film de maison hantée et un film sur la maladie (est-ce que l'aspet horrifique n'est qu'une métaphore de la maladie incurable qui rôde ?). C'est assez mal écrit, confus et malgré sa très courte durée un peu ennuyeux. J'ai d'ailleurs craint un moment que le film se fasse hyper conceptuel à la Skinamarink mais heureusement non, la fin propose un vrai climax assez flippant.

Pas désagréable, bien réalisé, belle BO mais pas sûr que l'on dépasse l'exercice de style un peu vain...

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CroqAnimement votre

J'adore Rudyard Kipling et ses deux Livres de la jungle, Richard Adams et Watership Down et les nouvelles qui vont avec. Les animaux comme personnages centraux d'un récit c'est un de mes kinks littéraires.

Toujours impressionnant de voir un chien bien dressé dans le cadre d'un tournage. Mais c'est horriblement long et tout aussi horriblement mal écrit et mal joué, un supplice de V1 imposée au spectateur. C'est juste un film d'horreur lambda et étiré a l'excès avec la caméra portée plus bas que d'habitude. De toutes les options possibles a partir d'un tel postulat, c'est sans doute la plus décevante et fade que voilà. Dans The Thing le chien fonctionne parce que l'angoisse générale est au cordeau, ça sert d'intro et de liant a tout le reste. La c'est pas le cas. Des les 5 premières minutes tu as fait le tour complet de la proposition. Vraiment dommage.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

J'ai commencé à flairer le plan foireux quand tous les premiers échos ne faisaient qu'évoquer la performance du clébard.

Et si en se rapprochant de la sortie, les notes s'étalaient sur tout le spectre, préservant ma curiosité, le couperet est tombé juste avant de voir le film quand j'ai compris qu'il ne s'agissait PAS du spec script qui avait fini n°1 de la blacklist (liste des meilleurs scénarios pas encore produits) en 2024, intitulé Bad Boy et adoptant le point de vue d'un chien qui soupçonne son nouveau maître d'être un tueur en série.

Il y aurait une thèse à écrire sur pourquoi la très grande majorité des films qui donnent l'impression de voir un Court Métrage Étiré sont des films d'horreur et l'un des éléments de réponse réside dans l'incapacité de l'écriture et de la mise en scène à proposer autre chose qu'un super point de départ. Good Boy gaspille complètement son pitch en répétant ad nauseam la même scène jamais flippante pour un sou et foire même sa métaphore de la maladie mortelle pourtant pas inintéressante dans le fait d'inverser les rôles (c'est le chien qui fait l'expérience de la mort de son être aimé).

Après des décennies de films anthropomorphisant par leur découpage des animaux entraînés, je ne comprends pas que l'on puisse mettre ça en exergue ici. A croire que les vrais bons toutous dans l'histoire, ce sont ces spectateurs qui réagissent comme des chiens de Pavlov face à un mignon petit doggo.
Désolé mais on est pas sur Insta là. Et le seul exploit que réussit le film est d'ennuyer sur 1h12 seulement.

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