Forum de FilmDeCulte

Cela me rappelle ma séance Cowboy

C'est marrant parce que je suis entre vos deux âges, et à l'époque j'avais été un peu déçu, notamment parce que je pensais que le film serait plus sérieux et moins une comédie, mais j'ai quand même pris du plaisir à le voir.
Peut-être qu'à 14 ans j'aurais adoré sans réserve, et à 20 détesté...

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Vu pour la première fois à 20 ans. J'étais pas allé le voir au ciné.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

J'avais 16 ans et j'ai kiffé. J'avais même acheté la BO.
Et puis, j'ai grandi..
Mais je garde une certaine affection (et même un respect) pour le film, malgré les défauts.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Tiens, je profite que les bots russes remontent ce topic pour vous parler de THE MASK.

Le contexte : j'ai 17 ans, je ne vis que pour le cinéma, la comédie fantastique est pour moi le genre absolu. Et là, on annonce ce film comme la pure continuité de tout ce que j'ai aimé jusqu'ici. Adaptation d'un comic book un peu barré, effets spéciaux dernier cri, acteur-star en devenir qui vient de la télé et dont tout le monde parle, etc. Dans ma tête c'est bon, je tiens mon nouveau film-culte, mon nouveau Ghostbusters.
De plus la bande-annonce m'intrigue et me fait marrer, j'attends ça comme le messie.
Et donc... La débandade totale. Déjà, je ne comprends pas le concept : on met un masque qui exagère les émotions faciales d'un gars qui dès LE DEBUT DU FILM ET MÊME SANS MASQUE grimace absolument tout le temps. Le mec est DEJA un cartoon vivant qui n'a aucunement besoin d'effets spéciaux. Valeur ajoutée = 0 (en plus de détester ce comédien qui en fait des tonnes, ajouté à son horrible doublage français, vive Emmanuel Curtil et la province en 1994).
Ensuite, c'est peut-être mon premier rapport avec ce sentiment de "la bande-annonce montre tout", parce que oui, elle montrait quasiment TOUS les sfx du film. Découverte = 0.
Et puis le film lui-même... Cartoon idiot calibré pour les gosses, absolument pas noir ou second degré comme je pouvais le penser. Une séance torture. Un de mes pires souvenirs. Je suis sorti en colère avec le sentiment qu'une frange toute entière du cinéma venait de mourir.

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Netflix les gars, Netflix.

Pareil. Enorme déception (je n'en attendais pas grand chose, mais je m'étais laissé hyper par la BA et les effets-spéciaux). Je trouve le film absolument atroce, ce que les innombrables visions avec mon films ont pu confirmer. A noter une scène qui représente pour moi tout l'échec du film, celle où Carrey mime la réception d'un oscar, avec autour de lui les autres acteurs qui ne savent littéralement pas quoi faire. De toute façon, je trouve Jim Carrey absolument insupportable comme acteur comique (sauf quand il est pris en main par un vrai cinéaste, comme c'est le cas chez les Farrelly, ou quand cela correspond justement au rôle - cf Man on the Moon).

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Moi, j'avais adoré (mais bon, j'avais 9 ans), et du coup je l'ai retenté y a quelques années... et ça passe encore pas trop mal (surtout visuellement), même si c'est franchement mineur (et con).

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

J'avais un bon souvenir cinéma. revu avec mes gosse récemment. Cela a moins bien vieilli que d'autres grosses comédies de Jim Carey. C'est juste plus facile à faire regarder à un gosse de 9 ans qu'Ace Ventura ou fou d'Irène

Vu à sa sortie au ciné à 11 ans, acheté en VHS que j'ai poncé durant la pré-adolescence, c'était clairement pour ce public-là (et pas celui du comic book, qui est plus mature) et ça me parlait aussi pour ses SFX parce que ça correspond à l'époque où je commençais à lire des revues de cinéma (dont le magazine SFX) et c'est avec ce film que j'ai découvert Jim Carrey qui est instantanément devenu mon acteur préféré (et Ace Ventura et Dumb & Dumber mes films cultes).

Je ne peux plus revoir ces films aujourd'hui, d'une part parce que trop vus mais sans doute aussi parce qu'ils ont mal vieilli et/ou que je ne suis plus le public.

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Faut dire aussi que le cinéma américain familiale de cette époque est incroyablement lisse. Tout ça vieillit très mal.

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Je me souviens très bien, à l'époque j'avais 13 ans, et ma marraine avait emmené tous ces enfants et autres filleuls au ciné, et nous avions scindé le groupe en deux: il fallait choisir entre Un Indien dans la ville et The Mask. Au fond de moi c'était THE MASK que je voulais voir le plus, mais pour une raison encore obscure aujourd'hui j'avais opté pour l'Indien.
Est-ce que c'est cette anecdote qui m'avait, plus tard, fait adorer le film davantage lors de sa découverte? Je sais pas, mais en tout cas je l'ai vu vu vu et revu durant ces années-là, et Jim Carrey est devenu mon idole. Je rejouais des scènes tout seul à la maison ou devant mes amis.
J'ai une profonde tendresse pour ce film. Je ne l'ai plus revu depuis une éternité, et je le montrerai volontiers à mes enfants. En franchement, quand je revois certaine scènes sur YouTube, ça m'amuse encore aujourd'hui... Carrey est en feu, ça reste un de ses grands rôles comiques. C'est pas le génie de Fous d'Irène (son chef-d'oeuvre), mais c'est douze coudées au-dessus d'Ace Ventura, qui est irregardable (et qui l'a toujours été, en vérité..). (idem pour Liar Liar qui est d'un pénible..)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Revu les 2 et je trouve toujours Ace Ventura plus drôle et yant moins vieilli. Bon après Ace Ventura reste pour moi le souvenir d'une découverte enfant en revenant des USA dans l'avion. mon frère et moi riions tellement fort ( nous étions les seuls à rire) qu'on nous a demandé de baisser le volume pour la sérénité des passagers.