#vusauboulot
Hell (Tim Fehlbaum, 2011)2016 : suite à un réchauffement climatique soudain, le soleil est devenu une brûlure, l'eau ultra-rare, les forêts ont brûlé, et la société a volé en éclat. C'est un pitch plutôt motivant quand on voit ce qu'en fait d'abord le film, tirant une vision cauchemardesque de ce que pouvait être un voyage de vacances coincé dans une voiture étouffante : le véhicule aride aux vitres barricadées de papier journal, chaque sortie dehors qu'on doit préparer en se couvrant bien et en évitant de frôler tout métal, toute exposition à l'extérieur qui s'assimile à un éblouissement aveuglant et douloureux... Mais mis à part l'ouverture, et une chasse illuminée/surexposée pas dégueu à la fin, cette série B allemande n'exploite que très peu son riche postulat, laissant apparaître un squelette ultra-lambda de film post-apocalyptique (pas loin du film de zombie, par bien des points) avec son groupe qui se réduit, ses bandes violentes, son retour au primitif (cannibalisme et gore qui menace, même si le film ne montre finalement quasiment rien). La réal est complètement passe-partout, et la tenue de l'ensemble (notamment via les persos transparents) lorgne plutôt vers le direct-to-video... Au final un beau coup dans l'eau (produit par Emmerich, et ben !).
Der ganz große Traum (Sebastian Grobler, 2011)A la fin du XIXème siècle, un allemand revenu d'Angleterre vient enseigner dans une école huppée du pays, et découvre une jeunesse ultra-rigide. Pour leur apprendre l'anglais, et le vivre-ensemble (sic), il va introduire un sport inconnu alors sur les terres germaniques : le football. C'est une énième déclinaison du déjà pas terrible
Le cercle des poètes disparus, avec sa série de codes, de personnages et de passages obligés, si connus désormais que l'ensemble semble s'être auto-engendré. Très mécanique et académique, aussi caricatural que démago, mais c'est pas honteusement torché et ça reste regardable entre deux ronflements.
Garfield 2 (Garfield's a Tail of Two Kitties, Tim Hill, 2005)A ce point ce n'est même plus de l'académisme, c'est juste du foutage de gueule feignasse (certes très friqué, le foutage de gueule). Abyssalement inintéressant, extraordinairement pas drôle, formidablement transparent (faut voir le couple ikea ULTRA chiant que forment les deux humains du film)... Juste pour le plaisir de voir Murray venir empocher son chèque.