Forum de FilmDeCulte

Nope, c'est inspiré d'un fait réel qui a été filmé :
http://www.youtube.com/watch?v=z4OnhnvczTk

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Et bientôt tu pourras comparer avec la série télé, avec Hugh Dancy en Will Graham.
http://en.wikipedia.org/wiki/Hannibal_%28TV_series%29

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C'est carrément une préquelle de Dragon Rouge là (et après le Peter Webber, qui se souvient de ce film?)

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I think we're gonna need a helmet.

Je trouve qu'il a l'air de s'en foutre royalement la plupart du temps, peu impliqué, ni même ambigu contrairement à d'autres de ses prestations à "deux facettes". La coloration de cheveux est assez naze aussi.
Celui qui s'en tire le mieux est peut-être Seymour Hoffman que je préfère à Stephen Lang... Même Keitel est moins bon que Dennis Farina par exemple.

Moi c'est Fiennes et Watson que je trouve au-dessus des autres.


Parfois, le geekisme, c'est wrong.

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Elle est énorme cette vidéo.
La BA de Bad Ass m'avait fait marrer, je vais le choper.

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Oui il est meilleur, mais on a déjà vu Hoffman faire ça mille fois.



Keitel passe son temps à être ému ou touché par ce qui arrive... ça n'a aucun sens venant du chef du FBI, rompu à ce genre d'enquête.
Pour le coup, Farina est un ancien flic et le joue à la perfection. J'adore ce mec.

Le making of est génial pour l'instant (pas la featurette, mais un truc marrant où on suit Ratner pendant un an).
Ratner qui a l'air d'être un p'tit con, complètement jackass, pas drôle, enfant gâté au milieu de trucs qu'il ne maîtrise ni ne mérite... j'adore le moment où il demande à Spinotti le numéro de Michael Mann pour lui demander d'apparaître dans le film. Mouahahaha. Vivement la suite.

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I think we're gonna need a helmet.

Ouais en fait c'est 40 minutes de déprime devant cette merde humaine de Ratner.
Mauvais goût ultime, ce type. Je le pensais plus humble.

Sa façon de diriger les comédiens est juste
Dès que Fiennes et Norton veulent discuter psychologie du personnage, le mec se fout de leur gueule et leur demande de juste réciter les répliques... face à Keitel qui tente de l'impro en ajoutant des "fuck" ici et là... Ratner surgit pour lui demander de les purger, TOUS.

Putain mais crève.

Bref, bon making-of (mention spéciale au moment où Michael Jackson vient visiter le plateau : le tournage est arrêté près d'une journée dans l'attente de sa venue...).
Vive la thune foutue en l'air pour rien sur ce tournage...

Bien sûr, Ratner fait tout ça avec le sourire, détendu, passionné.
C'est l'ami des stars, Brett.

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I think we're gonna need a helmet.

C'est une plaie mais j'ai l'impression qu'avec le semi échec commercial de son dernier film et le fiasco de la production des oscars qu'il a du abandonné, on risque heureusement de moins avoir à faire à ses méfaits. Mais il est emblématique des années 2000

Ah non non, il tourne bientôt HERCULE avec Dwayne Johnson.

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Beauty (Skoonheid, Oliver Hermanus, 2011)
Le cas d'école du film qui sert à rien, un des 5000 clones d'un même prototype tiré en série. Histoire d'un homo refoulé chef d'entreprise, la quarantaine, qui devient obsédé par un jeune homme, le fils d'un de ses vieux amis... Ça a beau venir d'Afrique du sud, ça reprend trait pour trait les codes de l'internationale des Auteurs, soit un petit kit de cinéma plombant à 6 minutes le plan par moyenne, si possible sans vibrer de rien, concentré sur un truc bien chiant : par exemple je m'installe dans une chambre d'hôtel et je vide ma valise. Le tout avec des éclairs sexuels-glauques (faut bien tenir le spectateur en laisse) approchés à la clinique, type "je reste distant moi, je suis pas comme ça moi, je viens d'écrire et de tourner ce truc abominable mais je reste éthique, moi, la preuve" (en écrivant ça je me rend compte que ça ressemble à la description de Jeanne Dielman, on verra si j'ai les couilles de reconnaître que c'est nul si ça relève du même trip). Avec la nappe de cordes et le piano qui en dit long en ouverture et fermeture de film aussi, évidemment... Allez, si on veut être gentil, on peut dire que ça prend le temps de bien nous installer dans un point de vue de voyeur, au calme, histoire d'épouser un peu ce regard-là. Mais ça reste quand même du cliché de ciné autrichien, quoique le côté chiadé-cinémascopé nous ramène plutôt chez le produit lambda d'auteur nordique. Donc voilà : le film sud-africain est un sous-film d'auteur nordique. C'est pas une bonne nouvelle.




La Grande bagarre de Don Camillo (Don Camillo e l'Onorevole Peppone, Carmine Gallone, 1955)
Ne tournons pas autour du pot. A l'instar des Tontons flingueurs, bien plus même, l'image de Fernandel en prêtre kro attachant qui en fait de bien bonnes dans un bon village comme on l'aime m'évoque à peu près cela :


Alors on va passer le détail, parce que sous couvert de l'unité nationale (sont cons ces communistes, mais allez on les aime bien), ça reste viscéralement insupportable, dans l'idéal Pernault que ça veut nous faire partager d'un coup de coude entendu, avec pour ambassadeur un Fernandel... comment dire... juste intolérable. Néanmoins (parce qu'il y a un néanmoins), je suis encore une fois surpris de la tenue. Peut-être parce que je n'avais entraperçu ça qu'à travers des bouts délavés passant au hasard de la nuit sur France 3, j'avais l'idée d'un pur one man show filmé. Bah non : c'est soigné, même correctement rythmé, voire rigoureux. Porteur d'aucune raison de se réjouir, mais je comprends déjà un peu mieux comment on peut en faire un souvenir d'enfance ému qui soit justifiable. Dormez en paix, mes ancêtres, je ne vous jugerai plus.

Flemme de créer les topics :

Marathon Man (John Schlesinger - 1976)

Vu des bouts gamin, des images m'étaient restées... je n'avais rien compris. Et ce fut une énorme claque !!! Il y a des idées absolument énormissimes de partout (scénario, mise en scène, intrigue), tonton John assure, et l'improbable casting dépote : Laurence Olivier en Dr Mengele, Roy Scheider en frère de Dustin Hoffman, et Dustin après Le Lauréat qui joue encore un universitaire... alors qu'il a 40 ans - ok. Il y a trois ou quatre scènes vraiment mémorables (et quelques plans en steadycam vraiment magnifiques), un grand grand thriller qui n'a presque pas vieilli, directement dans mes classiques.
6/6

Fenêtre Secrète (David Koepp - 2004)

Le prototype du thriller qui m'emmerde... parce que jouant sur des clichés sans jamais se montrer à la hauteur... et sombrant dans le twist final pathétique. Pourtant il y a quelques idées d'étrange bien amenées, mais soit Depp en fait trop, soit c'est Koepp. Une petit nouvelle de Stephen King qui aurait méritée de rester sur le papier.
2/6

Ces garçons qui venaient du Brésil (Franklin J. Schaffner - 1978)

Une intrigue de fou furieux qu'il ne faut pas dévoiler... des couilles en acier trempé pour cette adaptation d'Ira Levin (Rosemary's Baby, Deathtrap... mais aussi Sliver - ok)... je fantasme totalement sur ce genre de pitch WWII/complot nazi improbable complètement série B. Gregory Peck en Dr Mengele reclus en Amérique du Sud, Laurence Olivier en juif nazi hunter, et James Mason en bonus track. Malheureusement, le traitement est souvent bouffon (parfois drôle, mais souvent déçamorceur de tension) et Schaffner fait un peu de la merde malgré le sujet en or.
4/6

Votez McKay (Michael Ritchie - 1972)

Excellente surprise pour ce film premier degré, qui retrace grosso merdo les deux dernières saisons de West Wing. C'est bien vu, bien écrit. On sent que Robert Redford était mûr pour la suite (Les Hommes du Président). Peut-être le film de campagne le plus abouti (je le préfère curieusement à Wag the dog ou Primary Colors), bien qu'avec le recul et la série de Sorkin, le film paraisse un peu vide. Mais ça vaut bien le dernier Clooney.
4,5/6

Bulworth (Warren Beatty - 1998)

Grosse déception. C'est rapidement très drôle, puis ça se délite dans le grand n'importe quoi, sans autre idée que son pitch de départ : un sénateur en campagne, dégoûté de la politique, met un contrat sur sa propre tête - en parallèle il reprend goût à la vie/politique en balançant ses discours sous format hip-hop. Beatty en fait des tonnes, c'est dommage. Il y avait vraiment quelque chose à faire... d'autant que le casting est classe : Oliver Platt et Joshua Malina comme directeur et adjoint de campagne (Sorkin a certainement kiffé...), Don Cheadle crédible en gangsta (!) et la bonasse Halle Berry (jeune et magnifique) dont le rôle est pourrave.
2,5/6

LA Takedown (Michael Mann - 1989)

Moins merdique que ce que je craignais, y a un vrai cachet. L'ossature de Heat est bien là, même si dans l'ensemble ça fait plutôt mal au cul de voir comme c'est torché... on a parfois l'impression de voir un tourné-monté (genre le El mariachi de Rodriguez). Xander Berkeley est un bon Waingro, Scott Plank est pas trop mal en Vincent Hanna... mais le pompon du LOL intergalactique revient au nanardesque Alex McArthur (Neil McCauley) qui sort pas une réplique sans me tordre de rire tellement il est sérieux. Ah la la, c'est pas donné à tout le monde.
3/6 de vendu

Year of the Gun (John Frankenheimer - 1991)

Vendu comme un Frantic (l'un de mes films préférés) en Italie... attention arnaque !! J'ai de la sympathie pour Frankenheimer, mais aucun de ses films ne me fait bander (allez je sauve l'hyper chelou French Connection II et le série béesque Ronin). Mais celui-ci est particulièrement chargé. Malgré Sharon Stone et sa choucroute 80's, je n'ai pas été au-delà de 50 minutes. Insoutenable de nullité.
0/6

Putain, même sans créer les topics, c'est crevant à faire...

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I think we're gonna need a helmet.

Envie de voir Bulworth depuis un moment (presque uniquement parce que Sorkin a fait script doctor dessus). Tu me rassures pas.

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Oooooooook.

Les parties politiques sont bien, les discours en vers / hip-hop sont marrants, mais comme Beatty le joue comme Michel Leeb...

Platt surjoue avec talent, Malina a un rôle de merde. Mais ils ont quelques articulations de vannes typiquement Sorkin. Malgré tout, je pense que tu serais encore plus sévère que moi...

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