Forum de FilmDeCulte

Et justement, The Confidence Man bénéficie aussi d'une édition similaire chez Norton.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

C'est moins ses descriptions que des digressions à tous les étages qui donnent cette sensation de "longueurs".
Pas lu "The Confidence-Man", par contre, mais pareil, il est sur mes étagères.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Là aussi tu as les omnibus Library of America ?

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Yes. Y compris ses poèmes. J'ai lu quelques pages de Clarel, c'est très intimidant, mais ça m'a l'air excellent.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Je m'offrirais bien leurs volumes William Faulkner, mais j'ai un kink pour les volumes annotés aux annexes débordantes. LOA au mieux t'as une introduction.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

J'apprécie, justement. Pas fan des notes à tout va.
Je suis en train de lire Le mémorial de Las Cases en Pléïade, et on est noyé sous les notes.

Au passage, LOA commence à sortir les nouvelles de Faulkner à la rentrée.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

D'ailleurs, au cas où ça t'intéresserait :
1 300 pages de Wharton pour 15 balles sur l'Amazon italien.
https://www.amazon.it/Edith-Wharton-Nov ... 88&sr=1-10

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Souvenir lointain et pas très heureux d'Ethan Frome. En plus tu sais que j'aime pas lire des femmes.

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Looks like meat's back on the menu, boys!

Les autres, faites pas comme ce masculiniste de Muller : lisez Wharton.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

Ethan Frome mineur par rapport au Temps de l'Innocence, peut-être plutôt construit comme un conte qu'un roman en tout cas (et dès lors plus difficile à traduire). Elle s'eloigne aussi de son milieu vers un univers plus populaire et paraît moins libre et incisive lorsqu'elle le décrit.

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Mais peut-être la nécessité accrue de faire confiance incite-t-elle à la mériter davantage

Erving Goffman

Emmanuel Bove qui s’était fait une spécialité de la veulerie, la léthargie, la mollusquerie dans ses romans avec une extraordinaire acuité psychologique, a en fait pu trouver dans l’occupation le cadre idéal et le point d’orgue à ses obsessions. Je viens de lire Le Piège qui date de l’époque de sa mort en 1945 : un bout d’histoire caché dans un roman, Kafka mais sans l’emphase de l’allégorie, les pieds bien plongé dans la turpitude morale du temps. C’est très curieux, le point de vue est d’une ambiguïté extraordinaire, les notations psychologiques d’une finesse incroyable, en même temps il est le maître d’une espèce de flou artistique sur des détails sans importances : quelle saison on est, quel est l’aspect physique du couple de protagoniste principal. Dans quel roman de l’époque on a si succinctement autant de notations sur ce qui change : la France qui se dote d’une police nationale, le retour en zone occupé dont on dit qu’il est plus compliqué que l’inverse. Et tu finis le livre jusqu’à son implacable conclusion et il y a un appareil de notes de l’auteur qui vient planter un dernier clou meta dans ce véreux cercueil.

Mes amis est un roman absolument génial. Je m'étais toujours dit que je devais en lire d'autres de Bove mais pas encore passé le pas.

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CroqAnimement votre

Et encore, Les Amis est l’un des plus représentatifs - attention aux détails, illusions ridicules, paranoïa, apathie, description de la lose - mais pas le plus intéressant.

Je viens de commander Le piège (3€ sur Momox) du coup.

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CroqAnimement votre

Les Trois Mousquetaires - Alexandre Dumas

Pas directement à cause du film mais sa mise en évidence sur les étals m'a donné envie d'ENFIN connaître ce pilier de la culture - tant noble que populaire - française.

Et effectivement c'est d'une fluidité et d'une maestria savoureuses. Le roman d'aventures est pas trop ma came mais c'est tellement bien raconté... Par contre un poil surpris que ce ne soit pas plus profond que ça, y a pas vraiment de sous-texte, c'est très premier degré. Aussi surpris par une certaine noirceur, et ce focus pendant un bon tiers sur Milady et ses péripéties.

Un peu soulagé d'en avoir fini dans la mesure où c'est quand même assez long et que je préfère lire autre chose comme type de roman. Je lirai un jour Le Comte de Monte-Christo, paraît-il encore plus prenant.