Forum de FilmDeCulte

Pas seulement un des meilleurs Pixar, mais un des meilleurs films de super-héros! Je ne l''avais pas aimé en 2004. Mais là, tout fonctionne. Le design minimaliste et rétro-futuriste, le métissage de l'univers James Bond 60s avec celui des super-héros 30s, le scénario plus adulte que d'habitude, l'absence de mièvrerie, le fun décuplé par une mise en scène énergique et inventive. Wow! La fameuse scène des disques qui poursuivent dans la jungle le gamin aérodynamique est une furie de dynamisme au niveau du découpage, à la limite du chaotique mais toujours limpide. Hallucinant. Je me la repasse en boucle et je suis fasciné par cette chose de scène.

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Dingue de se dire que ce film fête ses 20 ans, putain.
J'ai la suite en ligne de mire, donc j'ai décidé de me le refaire.

J'en gardais finalement très peu de souvenirs (même si j'avais adoré à l'époque), donc revisionnage assez jouissif, même si clairement, y a des trucs qui ont vieilli, notamment les décors, qui font souvent penser à ceux des vieux jeux d'aventure des années 90 (genre Myst et Riven, là). Et comme toujours avec l'animation américaine, c'est incroyablement bavard (et rarement à bon escient), il y a trop peu de respirations, on est vraiment dans l'empilement de péripéties non-stop.

Mais à part ça, ça reste le haut du panier : c'est magnifiquement réalisé, drôle, bourré d'idées géniales (le mur de lave, je suis fan), et l'idée de transposer le thème de ce genre idiot qu'est le film de super-héros à la famille, j'adhère toujours autant.

Bref, un classique.

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"Je vois ce que tu veux dire, mais..."
"Je me suis mal exprimé, pardon."

A sa sortie, ça avait fait l'effet d'une bombe. Il m'était resté en mémoire comme la matrice des films cgi qui ont suivi, c'était le premier à animer uniquement des humains pas creepy et offrir ces scènes d'action surexcitées, fun et brutales dans un montage aux limites de la persistance rétinienne.

En tant que pionnier, j'imaginais que ça avait dû vieillir et se faire éclipser par le tout venant de la production actuelle arrivée à saturation (sans même parler des super-héros) et en fait même pas. Les textures et éclairages accusent un peu le coup et les figurants ont tous la tête de Raphaël Quenard, mais à part ça, c'est toujours une bombe. L'écriture comme le découpage sont bluffants.
La richesse narrative de cette intro toujours exemplaire, l'inventivité qui s'invite dans chaque scène que ce soit dans les accessoires et éléments de décor et la façon de les utiliser, la manière de se déplacer, le mélange des tons, la crudité de la crise de la quarantaine me frappe aussi davantage maintenant.
Par contre depuis que j'ai été familiarisé à la pseudo-philosophie d'Ayn Rand, c'est sûr que le tract libertarien est pas piqué des hannetons.

Un putain de chef-d'oeuvre dont je ne me laisserai jamais, le plaisir est immense et intact à chaque vision.

Tout est génial et c'est vraiment que j'appelle un film parfait.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Revu il y a quelques mois (j'avais absolument adoré lors de sa sortie) et au contraire ça fait partie pour moi de ces films qui ont pris un énorme coup de vieux en quelques années, j'ai trouvé ça hyper laborieux, hyper attendu, mou du genou, et les textures vraiment moches, limite plus visibles que dans des Toy Story qui ont eu la bonne idée de parler de personnages en plastique.
Une vraie claque dans le mauvais sens, j'ai été hyper déçu de cette revision (et j'ai même senti que mon gamin se faisait chier à côté). Grosse grosse déception, pas du film en lui-même qui est toujours objectivement innovant et bien réalisé (le découpage de Bird c'est effectivement hyper fluide), mais vraiment du temps passé qui lui a fait beaucoup de mal.

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Netflix les gars, Netflix.