Forum de FilmDeCulte

En transit dans un hôtel international près de Roissy, un ingénieur en informatique américain, soumis à de très lourdes pressions professionnelles et affectives, décide de changer radicalement le cours de sa vie. Quelques heures plus tard, une jeune femme de chambre de l’hôtel, qui vit dans un entre-deux provisoire, voit son existence basculer à la suite d’un événement surnaturel.

Bon, il paraît qu'il ne faut pas déflorer le film, pourtant j'ai l'impression que le pot aux roses avait clairement été annoncé lors de l'annonce du projet, du coup je n'ai pas eu l'effet de surprise qu'auront certains spectateurs vierges de toute info. Quoi qu'il en soit, le film est décevant pour une réalisatrice qui ne tourne quasiment qu'un film tous les dix ans. Chroniquant les solitudes d'un cadre américain en plein burnout et celle d'une étudiante bossant en extra comme femme de chambre dans le Hilton de Roissy, Bird People trébuche sur une rythmique fastidieuse. On suit un personnage puis l'autre par gros bloc, s'arrêtant même une dizaine de minutes sur un simple dialogue sur Skype. On se demande un peu au bout d'une heure à ne pas avoir bougé d'une chambre d'hôtel où Ferran veut en venir.

C'est bien dommage car au final on a plus envie d'applaudir la virtuosité technique de Bird People que son contenu un peu branque, qui décolle sur David Bowie pour se réveiller avec Julien Doré, dont l'extrême ambition ne débouche que sur une impression anecdotique proche du gâchis.
3/6

Mais...mais...mais...

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Film fragile, j'aime bcp le début et la dernière demi-heure est très belle. Par contre le milieu est loooooooong, je crois jamais au perso de Gary du coup j'ai trouvé ça lourdingue

sinon l'accueil presse est plutôt bon, alors que dans les files d'attente cannoise tout le monde paraissait consterné

3/6

Chro était surviolent par contre. Mais oui, Ferran est bien protégée...

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Drôle de film en effet. Je comprends pas bien le projet global ou plutôt s'il se résume à une vague critique de la société occidentale actuelle je le trouve limite ridicule. Un peu comme Karloff j'aime bien le début avec le mystère et le personnage de Demoustier. J'ai beaucoup plus de mal avec la suite et le personnage de l'américain. Je la trouve assez mal écrite cette partie (je sais pas si c'est à cause des dialogues anglais) notamment tous les appels téléphoniques ou l'interminable et soapesque conversation Skype. Et puis l'acteur est quand même bien fadasse. Bref j'y crois pas trop à son truc, je trouve cette partie assez brouillonne (avec l’irruption inopinée et pour quelques minutes seulement de la voix-off par l'inévitable Amalric de service). Puis vient cette fin et ce décrochage poétique (que je n'attendais pas du tout personnellement, n'ayant pas véritablement réfléchi au film avant de le voir). J'adore l'idée et techniquement c'est super impressionnant. C'est très poétique et le passage Major Tom sur les images d'aéroport très Koyaanisqatsi est sans doute ce que le film a de meilleur (avec le passage chez le japonais).
Puis vient cette fin relativement nulle où d'ailleurs je ne comprends plus bien
et le film se termine sur un plan à la symbolique bien trop appuyée qui laisse un coup d'inachevé.
Bref je n'ai pas beaucoup aimé mais en même temps je salue une certaine ambition qui fait que le film a des moments assez forts. Je comprends mieux l'espèce d'indifférence avec laquelle il a été projeté à Cannes.

3/6

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CroqAnimement votre

On est d'accord sur tout en ce moment.

C'est l'effet Cannes.

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CroqAnimement votre

Film quand même assez bluffant par sa liberté de ton et la délicatesse du regard de Pascale Ferran. C'est trop long et y a des moments où on se fait chier, mais y a pas à dire, la nana a "un certain regard" (ah ah) et le film détonne quand même pas mal dans le paysage cinématographique français.

Parfois, cette liberté donne lieu à quelque chose d'un peu poseur (l'irrution inutile de la voix-off qui n'est là que pour le staïle), mais pour le reste j'ai trouvé ça assez innocent et frais, et du coup la critique de la société occidentale dont parlait Core ne me semble pas trop appuyée. Il y a une (bonne) naïveté dans le constat qui rend le truc pas trop militant ou relou.

Et sinon techniquement c'est quand même pas mal du tout. Ils ont assuré. C'est du cinéma, quoi.

sentence finale

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

LOL de feu

La tristesse du mec qui essaie de lancer un running gag .

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CroqAnimement votre

Mal placé en plus!

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Z'êtes durs les mecs

Vite, dépêche toi de reprendre ta vanne sur les bifles, c'est le moment!

Sinon c'est un pote qui a supervise les effets du film (et du coup il m'a bien spoilé la fin). Curieux de voir ça.

Perles relevées par Murielle Joudet : "les nouvelles technologies ont modifié nos comportements", "mes personnages cherchent la liberté dans un monde très violent", "ce film est aussi là pour redonner de la capacité d'agir, et la capacité d'agir comme la définit Spinoza c'est la joie"

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Ah bah oui, oui, on est d'accord, l'ironie permanente de Chro me sort tout autant par les yeux.

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