Forum de FilmDeCulte

À la suite des précédents évènements, l'humanité vacille après qu'Alice a été trahie par Albert Wesker à Washington D.C.. En tant que dernière survivante de ce qui devrait être le dernier rempart de l'humanité face aux hordes de zombies, Alice doit retourner là où le cauchemar a commencé, à Raccoon City, où Umbrella Corporation rassemble ses forces pour un dernier assaut sur les derniers survivants de l'Apocalypse.


Resident Evil, c'est un peu ma saga de petits plaisirs coupables. Je sais déjà en rentrant dans la salle que ça ne va pas être du grand cinéma mais on est jamais à l'abri d'une surprise avec Paul W.S. Anderson qui sur quelques films surprend avec une générosité qui rend la vision de certains de ses films agréable. Ici la première heure est plutôt pas mal dans son genre. C'est rythmé, ça ne manque pas d'action et la vision apocalyptique ne manque pas de piquant porté par une Milla Jovovich toujours aussi énergique. Il faut voir l'ouverture avec l'affrontement d'un Ptérodactyle zombie qui se finit à l'emboutissent au 4x4 couplé avec l'achèvement à la mine antipersonnelle.

Bon après, il ne faut pas être trop regardant sur le scénario qui multiplie les incohérences et dans le genre dialogues bourrins concons ça se pose là mais il faut reconnaitre que la première heure fait le taff. Par contre, après ça s'écroule totalement. C'est cheapos à souhait et à la limite de l'irregardable en enchainant les scènes d'actions médiocres. Il y a bien un truc très fun avec un ennemi qui a un logiciel de combats prédictifs qui lui permet d'envisager les scénarios des actions des gentils et leurs chances de réussite. Dans ces quelques moments, le montage rend ces scènes assez jouissives mais c'est très maigre. Cette dernière heure s'embourbe dans du vu et du déjà-vu vite soulant.

Et bien sur, sans vous spoilez la fin, les producteurs du films laissent une ouverture pour une éventuelle suite en cas de succès commercial. Donc le titre est mensonger, ça n'est pas peut-être pas du tout le chapitre final d'une saga qui tourne en rond et n'a plus rien à proposer.

1,5/6

J'ai beau être un grand défenseur de mon pote Paulo, j'avais raté celui-ci en salles alors même que je trouvais la saga meilleure depuis son retour. Les épisodes 4 et 5 n'étaient pas de bons films mais le gars était toujours aussi généreux et le tournage en 3D le forçait à rendre sa mise en scène de l'action plus lisible.

Je ne sais pas trop ce qui s'est passé pour ce dernier opus qui marque une régression. Enfin si, quand je vois que c'est le volet avec le plus petit budget depuis le premier, là où les deux précédents étaient les plus chers, je me dis qu'il n'y a pas de hasard. La photo sépia et les VFX cheapos préfigurent l'enfer de In The Lost Lands, ça se passe de nuit les 3/4 du temps et cette fois, ce fut tourné en 2D et converti en 3D, donc c'est à nouveau filmé trop serré et monté trop cut pour être autre chose que de la bouillie.

Heureusement qu'Anderson continue de vouloir en donner au spectateur avec pas mal d'action mais on se fait tout de même chier face à ce bouclage de boucle (retour dans le décor du premier film, retour de persos secondaires de différents chapitres) qui n'en finit plus de twister son lore à qui mieux mieux alors qu'on s'en BAT LES COUILLES. Et vas-y que des clones par-ci et des clones par là, eh gro sayer.

Si je l'avais vu à l'époque, j'aurais espéré que, débarrassé de cette saga, le cinéaste allait trouver de meilleurs terrains de jeux, mais Monster Hunter est du même acabit (marginalement meilleur car plus décomplexé et de jour) et In The Lost Lands est pire.

Et son prochain est une nouvelle adaptation de...House of the Dead.

L'époque où il se voyait confier des Alien Vs. Predator ou refaisait Les Trois Mousquetaires semble révolue. Pompéi (toujours son pire film) l'a flingué pour ça.

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