Forum de FilmDeCulte

Tristesse de ce forum où on n'a même pas un topic pour la Palme d'Or.

Mon premier Kore-eda. Tout ce que je pouvais imaginer de la délicatesse et la nuance absolue du trait de l'artiste s'est confirmé. Tout est très doux et capté avec beaucoup de subtilité, y a rien à dire. En même temps, les personnages sont assez marrants, pas chiants.

Toutefois, je sombre assez rapidement dans un ennui quelque peu indifférent, certes réveillé par le troisième acte (autrement plus prenant narrativement), mais qui ne suffit pas à me faire sortir de la salle autrement qu'avec une impression de respect plus que d'adhésion enthousiaste.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Film magnifique, sensible, politique et social.

Je lui préfère Nobody Knows, Distance et Tel père, tel fils mais Palme d'or amplement méritée.

5/6

Le 4ème que je vois, pas forcément le plus faible mais très déçu, je trouve que le film ronronne beaucoup, que Kore-Eda perd beaucoup de la sensibilité et de la délicatesse qui le caractérise, là c'est plutôt le mode gros sabot, accumulation de misère inter-générationnelle et dernière partie sur-explicative totalement inutile et passablement lourde. En comparant les notes du forum je semble assez seul mais j'avais largement préféré Après la tempête.


Burning est tellement de classe au-dessus...

Pour moi, Burning était aussi la Palme....

Adoré à Cannes mais il est vrai que le film s'est un peu dissipé dans mon esprit. J'aime beaucoup une poignée de scènes et le personnage de la petite fille filmée avec une douceur et une sensibilité incroyables. J'aime moins le dernier acte trop explicatif qui fait retomber le film dans une espèce d'illustration de fait-divers banale. Pas le meilleur Kore Eda pour moi mais ça reste quand même très costaud.

5/6

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CroqAnimement votre

La suite de mon dimanche pluvieux. Bon après endgame, je crois que quasi tout film m'aurait paru bon

J'ai énormément apprécié le film qui me reste durablement en tête. j'aime la réalisation, la direction d'acteurs, le fait de nous montrer un japon rarement vu, des persos pas tout lisses et sympas. c'est loin d'être manichéen. J'aime ces petits secrets de "famille" qui progressivement sont levés etc.

Après malgré un super dernier plan sur le visage de la gamine, il me manque l'émotion ressentie devant nobody knows pour être à fond. 5/6

Petite question? J'ai vu nobody knows et celui ci de Kore eda? Lesquels doivent être vus en priorité pour rattraper mon retad sur ce réal ?

tel père tel fils? Notre petite soeur? still walking? i WISH? le sujet d'air doll m'intéresse mais je peux avoir 3 films pour le rpix de celui là.

Notre petite soeur et Still Walking.

Merci. D'autres avis ou tout le monde va dans le même sens

Ces trois-Là...!!!

Notre petite sœur c’est charmant mais un brin surcoté. Air Doll est pas mal du tout mais si tu veux aller plus loin je te conseille After Life. Je ne te conseille pas The Third Murder, soporifique malgré le sujet super intéressant.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Dans la veine d'Une affaire de famille/Nobody Knows, les meilleurs sont pour moi Tel père, tel fils, Still Walking et I Wish.

Par contre, ce qui est assez génial avec Kore-Eda c'est qu'il a fait des films très différents, After Life tient du conte sf (et c'est bien), Air Doll d'un épisode de Black Mirror nippon dix ans avant (et c'est Dieu qui compose la zik) et Distance du cinéma d'auteur japonais hardcore des années 2000 (c'est un de mes films préférés de cette période).

C'est assez rare un cinéaste qui a fait des choses aussi différentes, je trouve.

Malheureusement, les deux seuls que j'ai vus sont justement The Third Murder et cette Affaire de famille... Convaincu par aucun des deux, alors que je comptais l'année dernière me lancer dans l'intégrale du cinéaste

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Que lire cet été ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Voilà. La vérité.
Cosmo faut que tu les voies, à commencer par Nobody Knows qui est un must absolu.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Le mieux c'est de te faire ton avis sur la base du site de notes.

http://tops.plan-sequence.com/director.php?directorid=2447

Le premier film de connard de Kore-Eda.
Film en total bourgeois gaze, le truc social du type qui le faisait super bien mais ne sait plus filmer les pauvres. Donc voilà, le pauvre c'est quelqu'un qui lutte constamment contre la saleté qui lui colle constamment, donc le film alterne entre les scènes d'étendage de linge et les tâche ostensibles, filmées en gros plan.
Y a une recherche de monstration de la saleté matérielle du pauvre, qui va de ce plan dégueulasse du changement de pantalon dans une petite lucarne à cette scène de la tâche en plein milieu du visage du gamin.
Mais le pauvre, c'est aussi un ensemble de tics sales comme les ongles de pieds partout dans la maison, au point qu'on puisse s'en plaindre (donc c'est propre quand même un pauvre, puisque ça arrive quand même à en prendre conscience.
Et le pauvre, c'est aussi quelqu'un qui vit à Adachi, c'est bien, Adachi, ça fait pauvre ça (m'en fous, je vivais à Itabashi) et surtout, ça bafouille. Un japonais incompréhenisble d'oji chan (papi, en gros), à tout âge au point que c'était pas seulement moi, mais même de témoignage de Tokyoïte natif, ou même plus "pauvre", natifs de la préfecture de Chiba, les dialogues étaient incompréhensibles.
Alors je raconte pas la direction d'acteur de connard quand tu peux en arriver à demander à demander à Lily Franky et la dernière fille de la dynastie des népotes Inukai de parler de manière inarticulée (et quant à elle, pareil, sa manière de s'installer dans le cinéma "d'auteur" japonais qui lui a fait devenir l'une des égéries de la vague gauche CDPJ et l'amenant à jouer les pauves, c'est aussi convaincant qu'avec Lea Seydoux, son équivalent français).
Tout respire le questionnement sur, non pas comment montrer sans montrer, mais justement comment montrer de la pauvreté comme telle, sur les tics et clichés non pas à éviter mais à accentuer pour bien voir qu'on a affaire à des pauvres, quitte à le nier ensuite, par un étendoir à linge, pour, non pas rester digne et décent avec les difficultés éventuelles des pauvres ( y en a des tâches chez Chaplin, par exemple, mais regardez les temps, modernes et celui-là, vous verrez pourquoi même avec plus de tâches ce dernier arrive à être moins tape-à-l'oeil sur le thème), mais comment les accentuer jusqu'au cliché pour dire "eh, regardez, un pauvre. Oh, mais les pauvres, ils ont des conditions d'existence sale, faut quand même une sacré dignité pour lutter contre ça, regarde, mes pauvre, ils sont beaux, ils lavent leurs vêtements, alors que les tâches les envahissent de partout et reivennent sans cesse". (après, ça va, y a rien qui dit que ça reste, c'est pas Parasite non plus, où le pauvre continue de puer même quand il se lave et met des parfums de riche). Enfin bref, on dirait du bourdieusien de merde qui vient expliquer au fils d'ouvrier comment c'est bien qu'il ait des capacités d'abstraction...
Je crois qu'une Lindonnerie des années 2000 est plus digne que ça.
Et comme pour me donner raison, voilà Koreeda dans sa série Netflix Makkanai trois ans après, qui essaie quasi explicitement de se racheter (comme quoi le reproche a bien dû lui être fait) avec la Makkanai qui reivent de son ascension d'un mont de Kyoto (je crois que c'est l'ascension traditionnelle du mont Atago) et qui revient tâchée et sort "c'est juste une tâche" en déplaçant le contexte pour faire passer la chose, mais avec une référence évidente (que j'avais chopée avant même de savoir que c'était lui qui avait écrit et réalisé cette adaptation de Manga et d'Anime). La série est bien. Vraiment. Mieux que ce machin. J'espère une saison 2.

0/6 film de connard.

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"enchanté, d'ailleurs. Moi c'est Bub. J'étais con y a 15 ans, et maintenant, je suis vieux, en plus. Et pour citer Kiju Yoshida, être con est un crime".

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