Forum de FilmDeCulte

Grosse incompréhension pour ma part vis-à-vis des critiques américaines extatiques à l'issue de la projection de cette suite qui n'est certainement pas "le meilleur film de l'été" ni même "un épisode supérieur au précédent".

Le film est bon mais je trouve sa réputation complètement usurpée, vraiment, je ne m'explique pas comment la presse US peut voir à ce point au-delà des lacunes scénaristiques de l'entreprise.

L'indéniable réussite formelle, et je ne parle pas que des effets spéciaux (qui feraient presque passer le premier pour Jumanji), y est sans doute pour quelque chose. Matt Reeves (Cloverfield, Let Me In) succède à Ruper Wyatt et s'il est effectivement un aspect qui surpasse le premier, c'est la mise en scène. Je sais pas si c'est le passif du cinéaste dans l'horreur ou tout simplement le premier degré à toute épreuve avec lequel il approche l'histoire, mais l'ouvrage comporte un bon lot de moments assez puissants.

Durant toute l'intro, j'y ai vraiment cru.
Pendant une petite quinzaine de minutes, on est dans une sorte de documentaire DisneyNature version badass, quasi-intégralement muet, les singes communiquant presque exclusivement par langage de signes, exposant la communauté formée par les singes exilés en forêt. On passe d'une scène de chasse à un moment plus touchant, avec la famille de César, et, l'espace de cette entrée en matière, on est face au plus humain des films de singes.

Malheureusement, les choses commencent à se déliter petit à petit dès lors que les personnages humains entrent en scène.
Dans un premier temps, l'incursion d'un écho humain au tandem père/fils formé par César et Blue Eyes laisse imaginer que le film va réussir à tisser un arc parallèle intéressant, dans la lignée de la cellule familiale sur trois générations du premier film (César adopté par James Franco qui vit avec son père malade) mais le script n'en fait RIEN. Ou presque.

D'ailleurs, le film abandonne assez vite les personnages secondaires, qu'il s'agisse de l'archétypal "connard", du seul rôle féminin aussi ingrat que celui de Freida Pinto dans le 1, ou du "patriarche" joué par Gary Oldman. Tous disparaissent pour laisser le personnage de Jason Clarke assurer son rôle purement fonctionnel.
Dire qu'on trouvait l'intrigue humaine faiblarde dans le précédent...

Une fois de plus, les vraies stars du film sont les singes et la grosse réussite du film est de rendre fascinant à regarder la vie de ce peuple simiesque, grâce à la performance-capture au poil mais aussi à la mise en image, avec cette photo et cette déco qui sortent un peu des sentiers du post-apo avec ce look de Jurassic Park désespéré.

Le souci, c'est qu'on voit assez vite où le récit nous mène - et ce n'est pas dû au fait qu'il s'agit d'une préquelle - et le tout se déroule sans surprise.
Et surtout sans raconter grand chose.
J'aime assez le propos anti-flingue et surtout le plaidoyer pour la paix mais ça reste une toile de fond (j'aurai aimé une allégorie plus marquée du conflit israëlo-palestinien par exemple) à un film sans réelle portée humaine qui semble davantage s'orienter vers le simple blockbuster - cf. tout le dernier acte en mode "surenchère" - que le film de SF touchant qu'était le premier.

C'est dommage parce qu'il y a plein de bonnes choses à prendre dans l'univers mais c'est tellement sur des rails...

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Arf, je commençais justement à m'emballer...

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Étant donné que Freak n'a pas aimé le premier, je ne me fie pas trop à cette critique.

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"marre du retour infini de ce topic"

planete-des-singes-les-origines-ruper-wyatt-2011-t14617-15.html?hilit=plan%C3%A8te%20des%20singes

Ouais il a carrément détesté le premier.
Même sur des trucs aussi triviaux, tu manques des occasions de te taire.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.

Lol.

PS : Cosmo et Art Core, qui mettent respectivement 5 et 4,5 au premier, ont également été déçus et sont du même avis.

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Ben dis donc. Drôle comme notre mémoire filmdeculte peut nous jouer des tours. J'étais sûr qu'il n'avait pas aimé. Je me trompe avec quelqu'un d'autre. Mais qui??

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"marre du retour infini de ce topic"

Cool

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"marre du retour infini de ce topic"

Moi.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Selon la logique, tu aimeras celui-ci alors.

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"marre du retour infini de ce topic"

Ta logique tu sais où tu peux te la foutre ?

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Netflix les gars, Netflix.

Nous sommes si triviaux

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"marre du retour infini de ce topic"

Putain tes messages sont de plus en plus pertinents en ce moment dis donc...

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Ouais désolé­. J'imagine que je m'emmerde un peu dans cette période cinéma pas très inspirante. J'attends avec impatience Zero Theorem à Fantasia la semaine prochaine. Enfin!!

Sinon, c'est quand même tout un art d'écrire avec pertinence en-dessous de la critique d'un film que personne n'a vu. Un art dans lequel je n'excelle pas vraiment.

Allez, désolé pour le quiproquo!

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"marre du retour infini de ce topic"

Oui enfin faut voir nos messages aussi hein.

Weuuh hé là

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Réalisateur de blockbusters d'action français dans une économie maîtrisée d'1h30 max hors générique