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MessagePosté: 05 Aoû 2011, 08:14 
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Citation:
"Cet antépisode visant à faire renaître au cinéma l'univers imaginé par Pierre Boulle épate par sa mise en scène d'une belle vivacité et sa technique ultra-sophistiquée d'animation par "motion capture", grâce à laquelle les primates prennent vie pour devenir des personnages à part entière, avec lesquels le spectateur peut s'identifier.


Si le spectateur peut s'identifier, ce n'est pas que pour des raisons techniques, c'est aussi par des choix scénaristiques intelligents et grâce à l'interprétation des acteurs.


Citation:
En revanche, le scénario simpliste, manichéen et parfois ridicule, déroule les fils d'un récit conventionnel, avec escales prévisibles et dénouement connu.


L'histoire, quoique prévisible dès l'annonce du titre (on le sait, le film racontera la révolte des singes) est assez surprenante dans son déroulement. L'auteur se doutait-il réellement que le film prendrait à ce point le temps de présenter les personnages, de préparer la révolte, de la rendre cohérente et crédible ? Franchement, pour un blockbuster, c'est plutôt rare.


Citation:
Les auteurs s'appropriant (sans vigueur ni perspective)


Sans perspective ? Les perspectives, on les connaît puisque le film arrive après les autres de la série et les précède. Puis la toute fin, que je ne révèlerait pas, ouvre quand même sur pas mal de choses.


Citation:
le discours de Boulle à l'effet que l'Humanité courra à sa perte aux mains d'une espèce plus intelligente qu'elle,


Le discours de Boulle, c'est de dire que l'Humanité est déjà perdue, avant même qu'arrive une nouvelle espèce. Ici, c'est esquissé par des personnages qui sont effectivement des stéréotypes. Wyatt présente un panel d'une humanité qui touche à sa fin, pour différentes raisons (les personnages sont tous des connards, des débiles, ou des dégénérés, à l'exception du héros). Ce n'est pas le meilleur truc du film, mais ce n'est jamais rabaché. On peut même mettre ce point totalement de côté dans le film et ne pas le remarquer.


Citation:
Guère crédible en scientifique, James Franco, au bord de l'ennui, se fait voler la vedette par Andy Serkis, épatant dans la peau du héros singe, sauveur de son espèce."


Franco, dans le film, est bien. Il n'aura pas l'oscar, et c'est un acteur qui je trouve de toute façon limité, mais il est parfaitement à sa place dans le film.


Citation:
À quel point cette critique vise juste? J'ai peur de payer et de m'emmerder. Surtout qu'il y a Another Earth qui vient de sortir, et The Future de Miranda Joly


Cette critique est à côté de la plaque. Après, je n'ai pas vu les deux autres films que tu cites, donc je ne peux pas te conseiller. Je ne peux que répéter ce que j'ai dit plus haut : ça fait du bien de voir un blockbuster qui fait à ce point le pari de l'intelligence et de la patience du spectateur, et qui ne mise pas sur les figures connues (FX, sidekick comique, scène d'action toutes les 8 minutes...).

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MessagePosté: 05 Aoû 2011, 15:32 
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Ok merci! :)

Tes arguments me semblent meilleurs. Donc, j'irai le voir quand j'aurai un peu de temps.

Pour ce qui est de Another Earth, la bande-annonce attise ma curiosité. http://www.youtube.com/watch?v=N8hEwMMDtFY

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"marre du retour infini de ce topic"


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MessagePosté: 05 Aoû 2011, 16:35 
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MessagePosté: 08 Aoû 2011, 23:49 
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Si on m'avait dit que deux des meilleurs blockbusters de cette année seraient des prequels/reboots de franchises qui comptaient déjà pas moins de 4 films, je ne l'aurais pas cru.

Je ne suis pas bêtement réfractaire à ce genre d'exercices que beaucoup de cinéphiles voient d'un mauvais oeil, n'y décelant que de la cupidité et du manque d'inspiration, pour la simple et bonne raison que je continue à croire en la possibilité d'une pertinence dans d'énièmes volets de séries.

Seulement, pour cela, il faut que les efforts ne se limitent pas à simple compte-à-rebours, même bien agencé, mais qu'ils proposent quelque chose en plus, un quelque chose qui passe souvent par un intérêt pour des personnages n'existant pas uniquement dans le but de devenir ou de donner naissance à des personnages pré-existants.

C'est en cela qu'X-Men : First Class et maintenant Rise of the Planet of the Apes font preuve d'intelligence et d'intégrité, donnant la part belle à l'histoire et à ses protagonistes, avec un premier degré et un calibrage réduit - pour ce genre de blockbuster - qui achèvent de faire de ces essais des "vrais films".
Et c'est pourquoi je tire mon chapeau à la Fox qui, après plusieurs années passées à essayer tardivement de miner le patrimoine cinéphilo-geek un peu n'importe comment (Fantastic Four, Alien Vs. Predator, Die Hard 4.0, pour citer les premiers qui me viennent en tête), a vraisemblablement laissé à ses réalisateurs plus de liberté que ne l'aurait laissé croire le passif du studio, tristement réputé pour l'oppression de ses auteurs.*

Parce qu'il s'agit une fois de plus, et ce de manière surprenante, d'un film riche et émouvant.
Le film ne perd pas de temps et instaure dès le départ la dynamique qui va donner son âme au parcours des protagonistes, avec cette cellule familiale faite de rapports filiaux remplis d'amour mais condamnés. Entre la maladie de son père et la différence de son fils, Will Rodman (James Franco) a de lourds poids à porter. Ce premier acte est clairement le plus touchant et si j'ai un reproche à faire, c'est que cette émotion s'estompe peu à peu au fur et à mesure du récit, sans doute parce que les humains plus nuancés disparaissent graduellement au profit de personnages plus caricaturaux (le chef de Gen-Sys, l'employé du centre animalier).

Alors c'est un reproche un peu foireux parce que ce n'est pas la vocation du reste du film, qui va habilement évoluer de genre en genre, la science-fiction contemporaine étant subtile, un simple background au drame intime du début, au film de prison du milieu, et au film de guerre civile de la fin. Et pour le coup, tout ce qui fait défaut aux personnages humains est compensé par les personnages simiesques. Le film n'est jamais aussi fort que lors des excellentes scènes muettes entre primates où, comme c'est le cas 98% du temps, tu oublies complètement que tu es en train de mater des images de synthèse. C'est tout bonnement époustouflant. S'il a pas l'Oscar, c'est du vol. Pur et simple.

Il y a un vrai sens de la narration dans ces séquences, tant dans la forme que le fond, où plus que jamais le parallèle humain/singe est prenant et où la mise en scène décolle, notamment lors de petits plans-séquences profitant de la technologie numérique pour suivre les singes en action au plus près. C'est super entraînant et surtout engageant, et le meilleur exemple de ça reste le climax. En prenant le temps de créer des protagonistes, singes ou non, et en effectuant un long crescendo vers cette conclusion, l'explosion finale n'en est que d'autant plus puissante, surtout qu'elle ne se limite pas à un vulgaire affront hommes/bêtes mais exploitent à fond les capacités des singes et le décor. Là aussi, c'est vraiment inventif.

Le film n'est pas révolutionnaire et n'est pas parfait. Le deuxième acte est un peu sur des rails vu qu'on sait où tout ça mène, Franco est pas mal mais certainement pas le meilleur pour le rôle, et Freida Pinto ne sert pas à grand chose.
Mais il est assez épatant le reste du temps, faisant preuve de malice, de beaucoup d'efficacité et d'audace, et même un peu d'ambiguïté sur la fin. Ca tient tout seul, sans avoir besoin de suites (qui, quelque part, existent déjà) même si je suis curieux (je comptais les voir avant mais j'ai pas pu, je vais me les faire au plus vite).
Une très bonne surprise

5/6

*
ces tentatives sont donc prometheus pour le futur :o

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MessagePosté: 10 Aoû 2011, 21:29 
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Je crois que j'ai de plus en plus de mal à être indulgent avec les blockbusters, même avec ceux un peu au-dessus du tout venant... ce qu'est sans doute ce Planet of the Apes nouvelle génération si j'en crois l'enthousiasme grandissant dans les premiers avis. Je dis "sans doute", parce qu'après avoir parcouru rapidement ce topic, je me suis plutôt retrouvé dans le petit extrait de critique réservée posté par Cosmo un peu plus haut.

Le premier degré vanté ici et là comme une qualité du film m'est ainsi apparu plus comme une tendance appuyée à vouloir rapidement dramatiser et apitoyer sans prendre la peine de faire évoluer en subtilité le regard que nous portons sur ces singes - imprévisibilité du comportement animal par exemple -, et qui plus est en le faisant avec des moyens un peu lourds (Patrick Doyle en tête).
D'autre part, je regrette le peu de nuances dans le traitement des personnages humains importants (ce qui rejoint le manichéisme évoqué dans ladite critique). C'est simple, même en faisant un effort, j'ai eu du mal à ne pas voir une simple inversion binaire des rapports entre les espèces... les personnages civilisés, sensibles et attachants étant les singes, donc, à l'exception du trio de "gentils" (qui ne sont guère plus que ça)... et les humains, pour plusieurs protagonistes récurrents et importants, deviennent des primates : le voisin éructant, le chef d'entreprise qui se frotte les main en parlant d'argent, le gardien de l'animalerie sadique et grimaçant - avec un jeu identique à celui tenu par l'acteur dans Harry Potter, c'est à dire tout en froncements de bouche et de sourcils...

Et, au-delà du côté forcément un peu cousu de fil blanc, cette inversion binaire m'a gêné assez vite et d'abord pour une raison simple : je n'ai que rarement réussi à voir des singes... même chez les moins civilisés d'entre eux. La motion capture exceptionnelle, qui rend les animaux palpables et parfois ultra-réalistes en allure et en détails, n'a pour moi pas réussi à gommer le jeu d'acteur humain qui se trouve sous l'habillage et n'a fait que contribuer à l’anthropomorphisme précoce de l'affaire (ce qui ne serait pas aussi gênant s'il était appliqué au seul César, personnage le plus intéressant et fouillé du film d'ailleurs). Mon décrochage se situe finalement là, aux portes du projet, et est inhérent au défi de vouloir montrer quelque choses que l'on ne peut pas montrer : de vrais singes qui s'humanisent et se révoltent. C'est en tout cas l'angle sous lequel je pouvais m'intéresser à cette préquelle tardive... et c'est forcément une désillusion.

Maintenant, il y a la belle et épique scène de traversée du Golden Gate Bridge... la mise en scène, malgré quelques esbrouffes dispensables, est généralement efficace et fluide... mais j'ai l'impression, peut-être faussée, que le blockbuster en général a su être plus concis dans son propos et subtil dans les moyens employés.

3/6


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MessagePosté: 11 Aoû 2011, 07:32 
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Gounou a écrit:
. mais j'ai l'impression, peut-être faussée, que le blockbuster en général a su être plus concis dans son propos et subtil dans les moyens employés.

3/6


Tu parles de Transformers 3 ;)

Gounou a écrit:
Maintenant, il y a la belle et épique scène de traversée du Golden Gate Bridge... la mise en scène, malgré quelques esbrouffes dispensables, est généralement efficace et fluide..

Assez surpris par la mise en scène aussi. Dès que César commence à grimper dans les arbres, la réalisation de Wyatt devient assez belle. Plus sur le film, je ne l'attendais pas trop et voilà une belle surprise : un film presque anachronique tant par son rythme que sa structure et qui fait penser à un bon vieux récit d'aventures à l'ancienne. Michael Bay devrait prendre des leçons. Ici c'est un peu l'opposé d'un Transformers 3 et son côté porno d'action. Il n'y a qu'une scène d'action mais d'un caractère épique et émotionnel bien plus fort que le tout Transformers 3, tellement elle est l'aboutissement de 'histoire. C'est fou aussi la manière dont arrive Rupert Wyatt pour créer la tension en un rien de temps.
Et puis beaucoup plus que le concept du reboot, ce qui fait la vraie originalité du film est finalement de confier le premier rôle aux singes, c'est vraiment eux les héros, les personnages principaux. La manière dont ils sont considérés pour un blockbuster est particulièrement étonnante.
Après, je ne vais pas répéter Cosmo et Freak, intelligence du propos, finesse du scénario, il y a boire et à manger.

4,5/6


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MessagePosté: 11 Aoû 2011, 07:40 
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Film Freak a écrit:
Alors c'est un reproche un peu foireux parce que ce n'est pas la vocation du reste du film, qui va habilement évoluer de genre en genre, la science-fiction contemporaine étant subtile, un simple background au drame intime du début, au film de prison du milieu, et au film de guerre civile de la fin. Et pour le coup, tout ce qui fait défaut aux personnages humains est compensé par les personnages simiesques. Le film n'est jamais aussi fort que lors des excellentes scènes muettes entre primates où, comme c'est le cas 98% du temps, tu oublies complètement que tu es en train de mater des images de synthèse. C'est tout bonnement époustouflant.


Toutes les scènes dans la prison ou César prend le pouvoir sur les autres singes et organise la révolte sont époustouflantes.


Film Freak a écrit:
Franco est pas mal mais certainement pas le meilleur pour le rôle, et Freida Pinto ne sert pas à grand chose.


Paye ton rôle de potiche!!!


Film Freak a écrit:

Mais il est assez épatant le reste du temps, faisant preuve de malice, de beaucoup d'efficacité et d'audace, et même un peu d'ambiguïté sur la fin.



Quelle est l'ambiguité sur la fin?


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MessagePosté: 12 Aoû 2011, 09:44 
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Ouais, bof.

Ca passe mais je pense que le vrai problème du film c'est qu'il est très difficile de s'identifier à une "cause" de ces singes super intelligents en quête de liberté. Du coup ça manque d'identification.
Niveau animation, CGI etc... c'est super. Les singes arrivent vraiment à faire passer des émotions purement humaines, c'en est presque dérangeant. Effectivement les scènes dans la prison pour singes sont bluffantes. Mais on suit ça d'un oeil distant, en fait, comme on regarderait des singes grimper sur sa bagnole et voler les essuies glaces au zoo de jsais plus ou a côté de Perpignan.

J'ai trouvé que ça manquait un peu d'ampleur finalement.

Le générique de fin est sympa.

3.5/6

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MessagePosté: 12 Aoû 2011, 11:11 
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elmomo a écrit:
Ouais, bof.

Ca passe mais je pense que le vrai problème du film c'est qu'il est très difficile de s'identifier à une "cause" de ces singes super intelligents en quête de liberté. Du coup ça manque d'identification.
Niveau animation, CGI etc... c'est super. Les singes arrivent vraiment à faire passer des émotions purement humaines, c'en est presque dérangeant.

3.5/6


Je trouve que l'identification fonctionne bien . Enfin surtout à César dont on arrive bien à s'attacher dans la première moitié. Ce n'est pas à une cause qu'on s'attache mais à l'ascension d'un "empereur" et de ses envies de grandeur. Et là le portrait est pour moi très réussi.


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MessagePosté: 12 Aoû 2011, 13:06 
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Pendant 45mn, le film touche à un certain idéal, on est en sorte face à un modèle de blockbuster. Tout est bien exposé et on se lie rapidement aux différents personnages ... humains.

Puis j'ai fini par peu à peu lâcher le film, pour une raison toute simple : je me fous éperdument de ses singes ... Ils sont bien faits, ils sont expressifs, mais ça reste des singes. J'ai toujours beaucoup de mal à ressentir quelque chose pour des animaux, des bestioles, ou même des robots dans les films (c'est en partie pour ça que j'avais somnolé devant "Wall-E", par exemple), et la meilleure performance capture du monde n'y changera rien. Du coup, je ne crois à rien, je ne vois aucune importance dans cette rébellion.
Pour info, j'ai regardé "La planète des singes" de 1967 la veille, et j'en étais arrivé plus ou moins au même constat : c'est bien écrit, bien réalisé, mais l'univers est franchement peu crédible, surtout pour un spectateur de 2011, même s'il a une ouverture d'esprit extraordinaire.

Autre problème : le film est vraiment lorsqu'il est terre-à-terre mais déçoit vite lorsqu'il essaie de prendre de l'altitude. Jamais il ne réussit vraiment à décoller, c'est assez plat et monotone dans l'ensemble, et ça devient vite longuet (le film est clairement trop long pour moi).

Pas déméritant donc, mais ça aurait quand même pu être bien mieux ...

4/6


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MessagePosté: 12 Aoû 2011, 13:45 
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Marlo a écrit:
Pour info, j'ai regardé "La planète des singes" de 1967 la veille, et j'en étais arrivé plus ou moins au même constat : c'est bien écrit, bien réalisé, mais l'univers est franchement peu crédible, surtout pour un spectateur de 2011, même s'il a une ouverture d'esprit extraordinaire.


Je connais des spectateurs qui en 2011 adorent La planète des singes avec Heston.
D'où remonte ton désintérêt psychanalytique des singes ;)


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MessagePosté: 12 Aoû 2011, 14:15 
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Marlo a écrit:
surtout pour un spectateur de 2011, même s'il a une ouverture d'esprit extraordinaire.



L'extraordinaire ne va pas chercher loin avec toi :mrgreen:


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MessagePosté: 12 Aoû 2011, 14:20 
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Abyssin a écrit:
Marlo a écrit:
Pour info, j'ai regardé "La planète des singes" de 1967 la veille, et j'en étais arrivé plus ou moins au même constat : c'est bien écrit, bien réalisé, mais l'univers est franchement peu crédible, surtout pour un spectateur de 2011, même s'il a une ouverture d'esprit extraordinaire.


Je connais des spectateurs qui en 2011 adorent La planète des singes avec Heston.


Ce n'est pas ce que je te dis, je comprends qu'on puisse l'adorer. Je te parle de croyance. Dans les film de Schaffner et de Wyatt, on nous montre avec le plus grand sérieux des singes intelligents qui finissent par dépasser l'homme. Or en ce qui me concerne j'arrive à croire aux films de zombies, aux films de vampires, et j'en passe, mais pas à ça. Je trouve cette idée assez ridicule.


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MessagePosté: 12 Aoû 2011, 14:36 
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Marlo a écrit:
Abyssin a écrit:
Marlo a écrit:
Pour info, j'ai regardé "La planète des singes" de 1967 la veille, et j'en étais arrivé plus ou moins au même constat : c'est bien écrit, bien réalisé, mais l'univers est franchement peu crédible, surtout pour un spectateur de 2011, même s'il a une ouverture d'esprit extraordinaire.


Je connais des spectateurs qui en 2011 adorent La planète des singes avec Heston.


Ce n'est pas ce que je te dis, je comprends qu'on puisse l'adorer. Je te parle de croyance. Dans les film de Schaffner et de Wyatt, on nous montre avec le plus grand sérieux des singes intelligents qui finissent par dépasser l'homme. Or en ce qui me concerne j'arrive à croire aux films de zombies, aux films de vampires, et j'en passe, mais pas à ça. Je trouve cette idée assez ridicule.


Question de subjectivité. Le nouveau joue clairement sur la notion de réalisme (motion capture, mise en scène) Pour celui avec Heston, c'est clairement pas les maquillages qui font croire au pitch. Et je trouve que la croyance en l'histoire y est, le scénario et le roman de Boulle jouant habilement sur le fond "darwinien" du concept. D'ailleurs, selon moi il est plus facile de croire à la version originale que celle de Burton, le texte sur l'évolution étant plus abouti et plus marquant sur l'esprit du spectateur. Mais bon les gouts et les couleurs je respecte.

Et tu sais il y a idée plus ridicule, par exemple des robots qui se battent sur notre terre en se transformant en voitures :mrgreen:


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MessagePosté: 12 Aoû 2011, 14:40 
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Abyssin a écrit:
Et tu sais il y a idée plus ridicule, par exemple des robots qui se battent sur notre terre en se transformant en voitures :mrgreen:


J'ai hésité à le dire et je me suis retenu. Remarque chez moi aucun des deux ne passe, donc ça va.

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