Forum de FilmDeCulte

Dai Sato mène une vie des plus routinières, perpétuant ainsi la tradition familiale. Il doit contribuer à maintenir la paix. Mais la plupart des gens lui dénigre cette responsabilité. C'est un film sur les relations humaines : relations de Dai Sato, avec son agent, avec son ex-femme, sa fille et son grand- père souffrant de démence.

Dilemme: d'un côté j'ai adoré le film et j'ai envie d'en parler pour dire HEY ne serait-ce que pour le spectateur nippon qui tombera sur cette page par hasard sur google. Mais d'un autre je trouve que le gros de la réussite du film tient dans la savate qu'il te jette à la gueule en allant exactement là où tu penses qu'il n'ira pas. Simplement...parce que tu peux pas vraiment envisager qu'il aille où il va avant qu'il n'y aille. Si tu me suis. D'ailleurs la promo ultra sobre voire terne va dans ce sens (c'est assez dangereux d'ailleurs). Donc je te dis c'est très bien, et ne lis pas le reste sauf si tu réussis à voir le film.



Je sais pas si ça sortira ici, mais je lui file, parmi les premiers longs que j'ai vus, ma caméra d'or en carton et lui promets une couronne culte même pour au moins...une personne. Si tu aimes les chats dans tous leurs états et les slips en lycra violet...

5/6

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

Sacrément jouissif comme film, même si le rythme est pas toujours maîtrisé, mais effectivement, difficile d'en parler sans dévoiler le vrai sujet du film... J'adore le générique de fin, putain.

5/6

Vite compris que j'allais me faire chier mais j'ai quand même tenu une heure. Je ne m'attarderai pas, à vue de nez ça ne trouvera jamais de distributeur français, tout est du domaine de la pure pochade, du sous Miike sans le côté dégueu, un peu comme une pub fauchée de marketing viral.

Bon, je veux bien croire que j'ai un peu surestimé ce film à Cannes, bien aidé par l'absence totale de buzz, mais cet humour potache était idéalement bien calé entre des films hyper-pesants du genre "Le Bannissement"...

N'empêche, je suis quand même surpris par un rejet aussi violent. On sent quand même une amertume bien palpable derrière ce délire, notamment sur la solitude du personnage, la perte des valeurs et l'américanisation du monde, ce n'est pas bêtement gratuit ou égoïste.

Du coup il avait quoi de spécial ce générique de fin?

Hum c'est quand même le pur film qui appelle le culte ou les cailloux *mais puisque tu n'en veux plus je le garde pour moi*

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

putain, du sous-miike ? déjà que ce qu'il fait est à 99% de la merde ça doit donner. enfin je suis un peu maso, j'irai vérifier de mes propres yeux.

Mais pas de juste milieu? Du genre "oui, c'est très sympa" ?


Ok, prends ce jouet, il est à toi, sale gosse.

Le registre du "trop con trop bon" appelle un type de réactions assez tranchées je pense. Le film a un rythme très foireux et un humour qui joue sur les temps morts, des partis pris visuels particuliers, un dernier acte qui tient du n'importe qu'esque. Moi c'est un des films qui m'a fait le plus rire ces dernières années mais j'ai un humour particulier. Il peut évidemment y avoir du "c'est très sympa" mais c'est le type de film-trip monomaniaque que tu croques ou que tu dégueules. Un peu comme le Araki quelque part. Qui est aussi un des films qui m'a fait le plus rire ces dernières années *je suis en cohérence avec moi-même*

Par contre je parlerais pas d'arnaque dans le sens où je trouve pas que le film fasse un gros doigt à son spectateur, je trouve qu'il y a un amour pour le genre et le personnage qui fait que le film n'est pas "malhonnête" (après ça n'enlève rien si on le trouve pourri mais voilà).

Tout ça pour dire qu'Olivier Père est un vrai petit trublion sous sa mèche bien plaquée.



Wizzzz et j'aimerais le revoir là. Revoir la fin en crépon et panoplies de Noël et les bébés s'envoler comme des cons.

Sinon, Kaliméro, je sais pas si tu as vu The Great Yokai War de Miike mais là c'est un peu son antithèse absolue si ça peut t'éclairer. Après, même à Cannes, c'est un film que je n'ai conseillé à personne. C'était mon gros plaisir égoïste.

_________________
Doll, it's a heartbreaking affair

Bon, je ne connaissais que vaguement le pitch, j'ai été plutôt conquis, dans un premier temps, par l'aspect faux-documentaire suivi des premiers combats. Mais ça tourne à vide à mi-film (le personnage horripilant de l'agent, la scène avec sa fille) pour mieux repartir dans le grotesque. Avec vingt minutes de moins, cela aurait été plus digeste. Mais j'ai ri sur quelques gags bien placés. J'ai envie de voir ses autres films désormais.

3-4/6