Forum de FilmDeCulte

Parce qu'il y a toujours un temps pour rattraper ses grosses lacunes, parce qu'il faut bien un début à tout : mon premier John Ford (enfin, disons mon premier John Ford vraiment regardé pour moi et "pour de vrai", en sachant à quoi j'ai affaire, mais sans être dans le cadre de la fac, çàd sans trucider le film en milliards de petits morceaux...).

Bon ben c'est le genre de monument sur lequel tout a déjà été dit et redit et devant lequel on craint de se faire royalement chier. Et puis en fait non. C'est beau à en chialer, émouvant comme je ne l'attendais pas, simple mais extrêmement touchant au niveau du sens et du message (je n'ai pas lu le livre de Steinbeck, je découvrais donc l'histoire, déchirante...).

D'une pureté rare (n'ayant vraiment pas une grande connaissance de tout ce champ du cinéma, je ne vois que celle de La Nuit du Chasseur à laquelle je puisse la comparer... ), qui j'imagine peut faire sourire, mais m'a pour ma part comblé...

Chef-d'oeuvre total : 6/6. Il était grand temps que je découvre vraiment Ford (terrible d'ailleurs comme la plupart des choses que j'ai vues à la fac ont besoin d'être redécouvertes plus tard pour que j'y adhère vraiment)...

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Ouais, film génial, mon préféré de Ford avec L'Homme qui tua Liberty Valance.

Je sur-adore le travelling à l'avant du véhicule quand ils arrivent dans un camp...

oui j'ai lu ça dans ton fil sur ton top de tous les temps...
mais alors par contre, je vois pas exactement de quoi tu parles...
c'est un mouvement de caméra qui se reproduit dans chaque camp, ou seulement dans un seul ? qu'a-t-il de si marquant ? je l'ai p-ê remarqué mais là, à chaud, en sortant du film, j'avoue que j'ai surotut l'hisotire qui me trotte en tête davantage qu'un travelling isolé dans le film...

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Je radote.



Je sais plus trop. Mais, dans mes souvenirs, y a assez peu de travellings dans le film, c'est surtout des plans fixes ou de très légers mouvements.

Et là c'est un long travelling avant qui nous fait pénétrer dans un camp avec toute sa misère, et tous les gens s'écartent du véhicule / caméra tout en le regardant... L'effet est génial.

ah ok, ça y est, je vois lequel,

effectivement, je l'avais remarqué (en même temps, comme tu dis, il se remarque bien) et now je le revois exactement.

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Oui, voilà.

*non j'ai rien d'autre à dire*

Pas vu beaucoup de John Ford, mais je pense que c'est mon préféré.

Tiens, ça me rassure. J'avais l'impression d'être absolument ignare. Donc si même toi, qui a quand même vu une sacrée tripotée de films, tu ne connais que peu Ford, c'est que je suis pas à ce point largué...

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Ah si, je vais dire autre chose (je veux être titilleur).

Dans la même veine tu devrais aimer Qu'elle était verte ma vallée, moins sec et plus mélo, mais tout de même excellent.

Et je me pose une question là comme ça : si on considère Les Raisins de la colère comme une sorte de road movie, ce serait-y pas le premier?

En fait, je suis beaucoup plus attiré par les films de Howard Hawks ou de Raoul Walsh...

John Ford, c'est trop pur pour moi, trop noble, trop grand...

Si tard ? Impossible. Déjà les Chaplin...

Charlot ne conduit pas... Là c'est quand même des gens qui, même si c'est pas le fruit de leur volonté, traversent des régions en voiture avec différentes rencontres et évènements au cours du trajet...

Enfin bon j'en sais rien.

d'après dvdclassik, c'est l'un des premiers du genre. Ils citent Jacques Lourcelles : "Les raisins de la colère est l’ancêtre le plus sublime des road movies du cinéma américain. Il contient en tout cas l’une des plus poignantes et plus violentes dénonciations de la misère qu’on ait vues dans un film. Un monde disparaît : celui de la famille unie et des traditions séculaires. Un autre monde, peut-être, va naître, enfanté dans le désarroi, le doute, la souffrance."

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En fait, ce serait très très surprenant qu'avant 1940, personne n'est fait de road-movie. Par contre, c'est évident que le film a beaucoup influencé.

sinon, http://www.kino-road.com/default.php, un site consacré au genre, le fait remonter à 1934.

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