Forum de FilmDeCulte

6/6 pour moi et beaucoup plus fort à mon sens que le surestimé Scarface.
Un des meilleurs De Palma et encore un rôle énorme pour Pacino

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Magistral film avec un Pacino énorme et un Penn superbe.
J'aime beaucoup tout.
6/6

Argh, j'ai toujours râlé d'avoir raté ce film. Trop envie de le voir.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Même avis. Bon rôle pour Pacino (qui après a souvent été insupportable de tics et de cabotinage ; dans Heat en particulier...) ; Sean Penn est lui aussi excellent. J'aime beaucoup le début du film, ce défilé des visages en noir et blanc, la camera qui tourne, s'élève et replonge sur Pacino mourant qui fixe l'affiche en couleur, Escape tout Paradise... La scène avec Viggo Mortensen est assez mémorable également.

6/6, et j'ai preté le dvd à mon prof de ciné qui me ne me l'a jamais rendu.

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- Good news !
- I'm adopted...
- Good one !

Mon De Palma préféré, sublime partout et tout le temps.

6/6 voire plus.

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VADE RETRO - Une histoire du cinéma d'horreur

6/6 . La scène finale de la gare est un petit bijou .

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- Nazi violent 1961-2013?
"my... "double anale", c'est ce que je crois?" Chlochette
"J'ai toujours aimé la culture nain" Sponge

Je la connais par coeur, la poursuite que je préfère...

plein de détails qui tue

* le gros qui est largué dès le début de la poursuite
* le gros qui jette un pauvre gars black en passant
* le regard du passant black à Al Pacino dans le train

6/6

J'adore le film, forcément. Mais je ne suis pas ébloui par la poursuite finale. Enfin, si, je trouve la scène extraordinaire, mais pas autant que celle dans le billard, vers le début du film, par exemple.

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Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
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Elle est extraordinaire cette scène.

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Pareil. C'est un des rares films où je mets 6/6 sans tortiller du cul ou sans réflechir plus que ça. C'est l'évidence même pour ce film.

Et une superbe affiche, pour couronner le tout.

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"Tirer la chasse, c'est comme le ping-pong. Plus on y pense, moins on ressemble à sa mère".

Espace branleurs

*va chercher skip plutôt*

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Je dois avouer ma relative incompréhension face à cette avalanche de 6/6.

Je ne l'avais vu qu'une fois, y a une dizaine d'années, en VF, et je pensais le revoir à la hausse mais il n'en fut rien.
Je persiste à trouver le film vraiment banal, dans l'intrigue (histoire mille fois vue de criminel qui veut raccrocher) et dans le traitement (De Palma a voulu s'orienter vers le film noir plutôt que de refaire un film de gangsters comme Scarface mais l'essai n'est pas vraiemnt transformé à mes yeux), avec cette voix off qui me paraît souvent artificielle.

J'accroche assez peu à tout ce qui lorgne encore trop du côté des kitscheries '80s du cinéma de l'auteur, notamment tous ces zooms sur Penelope Ann Miller avec "Youuuuuuu aaaaaaaaaaaaaaaare sooooo beautiful" de Joe Cocker qui niaise derrière.
Une romance qui me passionne encore moins que le reste, la faute revenant entre autres à l'actrice en carton (j'hallucine quand je vois qu'elle a été nommée aux Globes) qui rend le personnage totalement désincarné.

Heureusement, il reste Pacino qui est une fois de plus génial, campant un rôle plus en douceur qu'à l'accoutumée, épaulé par un Sean Penn assez jouissif aussi (et même Mortensen apparaît 5 minutes pour montrer le caméléon qu'il était déjà).

Mais surtout, c'est la mise en scène de De Palma qui hisse le film au-delà de la vulgaire série B du scénario, avec notamment cette haletante dernière demi-heure en quasi-temps réel, 30 minutes durant lesquelles la tension ne retombe jamais sans que l'écriture ou la réalisation n'aient à en faire trop.
Cependant, comme Cosmo, je trouve la courte scène dans la salle de billard, au début, plus soufflante. Il est clair avant même qu'ils ne rentrent dans la salle que ça va partir en vrille ("J'aipromis à ta mère de te ramener pour déjeûner" = arrêt de mort) et la manière dont il fait monter la pression, avec la porte entrouverte, les regards anxieux, le comptage de billets, le coup de billard...puis un reflet dans les lunettes et BOOM. Maestria.

Mais bon, dans l'ensemble, je reste quand même sur ma faim.

4/6

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Ben euh...





Voilà, quoi.

De Palma transfigure chaque séquence de suspense en quelque chose de cinématographiquement prodigieux, au même titre que Mission : Impossible (6/6 aux deux).
L'ouverture incroyable, la scène du billard, l'exécution à l'hosto, la loooongue séquence du métro... c'est OUF.

Maintenant, je comprends qu'on puisse grincer des dents devant cette romance toute molle/kitsh : Miller est fadasse au possible, et on se demande ce que le perso lui trouve (on peut même pas la trouver "pure", vu qu'elle danse à moitié à poil). Et le choix de la chanson est casse-gueule, alors qu'à côté Patrick Doyle assure comme une bête avec un score magnifique.

Alors que Scarface m'emmerde chaque fois un peu plus avec ses personnages teubés/pourris, celui-ci me touche énormément (le seul avec Blow Out à m'inspirer autant d'empathie). Il y a une ambiance tellement pessimiste, quelque chose de lourd, d'inéluctable, à la fois poisseux et mélancholique façon Blow Out, que ça sauve le truc. Et puis je le trouve aussi plus intemporel que Scarface, et beaucoup plus universel que le simple monde des malfrats.

Et Pacino est absolument magnifique - le rôle où je le préfère, avec Serpico et Heat (deux sur trois avec une grosse bebar).

Moi dès que j'ai un coup de mou, le moral dans les chaussettes, dès que je ne sais plus pourquoi je veux faire du cinéma, je me mets ce film... et je me prends en pleine gueule toutes les séquences que je rêverais de mettre en scène, tout en sachant que ça n'arrivera jamais à un tel niveau de folie furieuse (non mais le métro jusqu'à la gare quoi !). C'est un vrai fantasme de cinéma, hyper élégant et pourtant complètement démesuré. C'est bourré de faux raccords, mais son utilisation du plan-séquence est inégalable..... Entre les séquences de ce film, celles de Mission : Impossible et les meilleures scènes des Incorruptibles, y a vraiment tout le cinéma de De Palma qui m'écrase. Je place aujourd'hui Blow Out en tête, parce que c'est un bijou parfait, mais ces trois films recèlent des moments d'anthologie, de ceux qui m'ont mis au monde, purement et simplement.

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I think we're gonna need a helmet.