Forum de FilmDeCulte

Revu sur Arte hier.

Vision toujours un peu en demi-teinte mais c'est un film qui prend corps au fur et à mesure qu'il se déroule. Quelques points positifs:
- Les scènes tournées en extérieur avec plan large et multiples figurants avec évidemment en point d'orgue le quart d'heure finale
- La scène de dispute antre Carlito et Gail dans l'appartement avec un savant mélange de cadres dans le cadres et une montée en tension jusqu'au coup de poing de Pacino dans le miroir. Et c'est à partir de cette scène que le film se condense et prend de la hauteur.
- Les quelques détours : Gail qui attend dans la voiture pendant que Carlito va acheter les billets pour Miami et son regard qui se fixe sur un enfant dans une poussette
- la poursuite finale très impressionnante. A-t-on fait mieux depuis ?
- Le scope bien utilisé

Dans les points négatifs:
- Penelope Ann Miler joue mal. Son perso, figure féminine De palmaesque typique sur le papier a du mal à s'incarner
- Pacino joue un peut tout seul sa partition, peu de satisfaction de jeu avec ses autres partenaires contrairement à Scarface où tout est plus vivant.
- Benny Blanco qui flingue Pachanga de façon gaguesque à lla toute fin, c'est moyen

La gestion des figurants, particulièrement pendant toute la poursuite, est effectivement un régal.


Je viens d'en parler dans le top De Palma : brian-palma-t4242-105.html#p912033


Pacino est au-dessus de la mêlée mais tu oublies Penn, Leguizamo, Guzmán, Mortensen, Ortiz...


Au contraire c'est génial sur la réversibilité des allégeances et la vacuité du milieu, où tout peut changer en un coup de feu.

Même quand quelqu'un critique ce film ça me donne envie de le revoir...

Film que je rêvais de voir quand j'étais au collège. Je l'avais loué au VidéoFutur et je l'avais vu avec des amis, ce fut une des plus grosses déceptions jusqu'à alors, et ça le reste, de spectateur, rendue encore plus cuisante par la perplexité de mes camarades. On trouvait déjà ça ringard à l'époque, surtout ces scènes romantiques, la moumoute de Sean Penn et son jeu un peu hystérique, l'aspect implacable de l'histoire qui se voudrait tragique mais qui est surtout téléphonée. L'aimerais-je davantage aujourd'hui ? J'apprécie de plus en plus De Palma mais celui-ci fait partie de ceux que j'aurais le moins envie de revoir.

La vie est trop courte pour les mauvais films et après les deux merveilles de Demy (les Parapluies et les Demoiselles), je continue de choisir mes rattrapages avec parcimonie.

Bordel quelle claque! Je comprends maintenant le statut culte de ce “classique des années 90”. Bon j’ai pas lu tout le topic mais que dire qui n’ait pas encore été dit?

J’adore comment le film nous happe dès les premières secondes avec ce superbe générique, déterminant d’avance la fatalité - la scène de poursuite finale n’en est que plus savoureuse/cruelle… Et on devine aisément que c’est Benny Blanco qui surgira in extremis. J’ai vraiment eu l’impression de voir une adaptation moderne d’un opéra ou d’une tragédie shakespearienne. Excellent script de David Koepp qui construit assez parfaitement son récit et ses personnages.
Pacino est juste imperial, quel bonheur de voir ce mec jouer, et particulièrement dans les années 90. À part peut-être Pénélope Ann Miller que je trouve un peu en-dessous, tout le cast est nickel, Sean Penn est génial..
Mais le plus grand kif c’est évidemment la mise en scène de de Palma… Bordel! Quelle maestria, quelle élégance! Ample et inventive, qui ne tombe jamais dans le show-off.. C’est toujours au service du propos, au service de la scène. Les scènes mémorables sont nombreuses.

Bref, hyper content de l’avoir enfin vu.

5.5/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Willem Dafoe 5
Al Pacino 4

n'oubliez jamais

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Vos coupes de merde là.

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@ Qui-Gon Jinn, standing ovation pour ton post.

Film que j'ai envie de regarder dès que j'ai passé plus de 2 mois sans le voir.

Je n'hésite pas à me passer régulièrement la fin, à partir de l'arrivée dans la gare... Le plan séquence, la fusillade sur l'escalator, la fuite sur le quai, Benny Blanco, Pacino sur le brancard, la caméra aérienne de De Palma, le monologue final, ce plan final sur lequel arrive avec le générique le You Are So Beautiful de Joe Cocker, chanson un peu ringarde mais ici parfaite.
Une de mes fins préférées à jamais.