Forum de FilmDeCulte

Moussa a toujours été doux, altruiste et présent pour sa famille. À l’opposé de son frère Ryad, présentateur télé à la grande notoriété qui se voit reprocher son égoïsme par son entourage. Seul Moussa le défend, qui éprouve pour son frère une grande admiration. Un jour Moussa chute et se cogne violemment la tête. Il souffre d’un traumatisme crânien. Méconnaissable, il parle désormais sans filtre et balance à ses proches leurs quatre vérités. Il finit ainsi par se brouiller avec tout le monde, sauf avec Ryad…


Bon même si je n'étais jamais été vraiment très emballé par les films de Zem réalisateur, j'avais gardé un pas si mauvais souvenir que ça de Bodybuilder. Il y avait une certaine bizarrerie qui captait l'attention et sortait le film de l'oubli, même si ça ne restait pas foufou. Donc je suis allé voir Les miens par curiosité, et bien c'est un vilain défaut. Dès le nom de Maïwenn au script, j'aurais du me méfier. On est dans un film choral typique de la réalisatrice, en tout aussi bavard mais moins excité toutefois. Zem raconte une anecdote autobiographique, son frère qui a une commotion cérébrale et change de comportement, mais on se demande si il y avait matière à un film. A part, la famille c'est top, Zem n'a rien à dire pendant 1H25. L'intrigue est presque inexistante.

C'est pas mauvais mais totalement inoffensif à l'écran. Et où on mesure l'échec du film, c'est cette horrible scène finale et caricaturale style "on va faire danser tous les acteurs et actrices ensembles". Il y a aussi deux belles incohérences dignes des films français bobos : 1) la fille qui n'a pas de thunes sur son compte en banque et implore son père de lui avancer de l'argent pour la caution de son appart, et 5 minutes plus tard on apprend qu'elle est partie en voyage au Québec 2) la rupture avec Maïwenn qui est super mal gérée style on ne s'en rend compte que 10 minutes après dans un café quand ils en parlent.
Voilà, dernière fois que je fais me prendre par Zem, acteur brillant mais cinéaste ultra moyen.

2/6

J’ai trouvé ça lamentable de bout en bout. Je ne sauve rien dans ce film.

_________________
Anthony Sitruk - Bien sûr, nous eûmes des orages
(168 pages, 14.00€)
Commande | Site perso

Dans un style similaire, le dernier Maïwenn est pire.
Là, à mon goût, y a rien qui est honteux, y a rien qui est bon. Allez, le neveu complotiste fait sourire, même si c'est caricatural.