Forum de FilmDeCulte

Un couple décide de se rendre avec la mère de la fille dans un hôpital minable d'Europe de l'Est pour une chirurgie plastique. La jeune femme veut une réduction mammaire. Sa mère vient pour un nouveau lifting. Errant dans une salle abandonnée, le petit ami tombe sur une jeune femme, bâillonnée et attachée à une table d'opération : elle est le résultat d'un traitement expérimental de rajeunissement.


Car j'aime Arnotte, le cinéma belge et les zombies.

Petite curiosité, Yummy est le premier film de zombies belge (flamand). Le problème du aussi premier film de Damoiseaux, c'est qu'à force de vouloir rendre hommage aux séries B et Z des années 80 et 90, ben il y tombe en plein dedans. Surtout au début de l'infection, où le cinéaste cède à d'énormes facilités d'écriture et la mise en scène est étonnamment bâclée. Etonnamment car la plupart du temps, elle est efficace et dynamique. Mais c'est à l'image du film violemment inégal. On navigue entre le Z craspec bien torché et des passages avec d'excellentes idées gore. Il y a par exemple ce moment où une jeune fille vierge veut s'offrir pour ses derniers moments à une star de la télé présente dans la clinique. Dans l'ensemble, les morts sont plutôt inventives et jouissives à voir.

Après le principal atout du film, ce sont les effets spéciaux artisanaux très réussis. Surtout que le film est assez généreux en gore. Le pitch a beau tenir sur un timbre poste, il y a un côté sympathique à faire tenir l'histoire dans une clinique de chirurgie esthétique. On va évidemment voir des boobs mais surtout Damoiseaux exploite bien le lieu et ne va pas se priver de recourir aux salles d'opération de chirurgie esthétique et leurs multiples outils. Globalement, le film ne se prends pas au sérieux et mise la carte de l'humour et du fun. Ca lui donne un côté sympathique mais difficile de passer outre un tiers trop amateur pour convaincre. Heureusement, le film décolle dans son dernier tiers mais cela reste insuffisant pour convaincre. Dans le genre infectés et généreux en gore, mieux vaut (re)voir The sadness.

2/6