Forum de FilmDeCulte

Une troupe de théâtre polonaise répète laborieusement une pièce mettant en scène Hitler, alors que dans la réalité les troupes allemandes envahissent la Pologne. Le théâtre et ses acteurs se retrouvent au chômage. Mais un jeune pilote de bombardier réfugié à Londres est amoureux de l'actrice principale, Maria Tura. En essayant de la contacter depuis Londres, il découvre une opération d'espionnage visant le démantèlement de la résistance polonaise. Il est parachuté à Varsovie pour tenter de court-circuiter l'opération.

Suite de mes cours de rattrapage de Lulu, et qui installe dès les premiers instants son jeu de théâtre où la comédie de Gestapo s'invite hors de scène pour se jouer dans la vie réelle à coups de postiches et de jeux de rôles/mise en abime, où le drame on fire et la comédie champagne parfaite sont liés comme deux anneaux l'un dans l'autre. Le trio Jack Benny en étoile cabotine, Carole Lombard en funny fatale et Robert Stack en canon vintage marche à fond les ballons et évidemment c'est assez étourdissant de voir un tel film réalisé en plein rush du nazisme.

J'y suis moins "sensible" qu'à un Shop Around mais tout ici est d'une sophistication brillantissime.

5+/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Celui là c'est mon préféré. Culotté et super drôle.

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Pré Carré

Très très sympa. Un bon 5/6.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

un pur chef d'oeuvre.
magistral sans etre démonstratif, humaniste sans être simpliste, drôle sans être vulgaire.

la classe en très grand. Lubitsch quoi.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

et maintenant, faut voir La folle ingénue.

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Ca défonce !

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Jennifer, oh oui !

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L'ennui est le mal suprême, le péché originel, l'avant-goût du néant déja sur les lèvres et dans les tripes.

Souvenir énormissime de la projo en plein air à la Villette. J'y allais à reculons, j'en ressortais conquis.

Merci la CDM de me faire enfin combler mes lacunes.

Passé la première séquence marrante, j'ai trouvé le premier acte sympa sans plus, lui préférant NINOTCHKA. Cependant, une fois que la mécanique scénaristique se met en branle, avec ses dominos d'impostures, d'inversion, de situations-miroirs toutes plus savoureuses les unes que les autres, j'étais emballé. Ça fonctionne à tellement de niveaux, à la fois méta, satirique, politique, c'est vivant, c'est à la fois noué et surprenant. Et faire ça en 42, chapeau.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste

Gros shout out à la Coupe du Monde pour cette belle découverte également. Le mélange de comédie et de drame est remarquablement bien dosé, c'est virevoltant et glaçant, jusque dans le fait de tourner en dérision les nazis, bien sûr dans un but de propagande mais qui en dit long aussi sur la routine et la normalité avec laquelle ils se considèrent ("Concentration-Camp-Ehrhardt"). La blague sur Rudolf Hess c'est cadeau.