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MessagePosté: 15 Sep 2014, 15:41 
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MessagePosté: 15 Sep 2014, 15:42 
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MessagePosté: 15 Sep 2014, 15:42 
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T'aimes ça toi les tops hmmm ?

Bon, sinon, c'est Hawks Dieu, pas Lubitsch.


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MessagePosté: 15 Sep 2014, 15:54 
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Nada a écrit:
Bon, sinon, c'est Hawks Dieu, pas Lubitsch.


ça colle à ton avatar


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MessagePosté: 15 Sep 2014, 15:56 
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Rio Bravo est bien le plus grand film de tous les temps non ?


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MessagePosté: 15 Sep 2014, 15:57 
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De Hawks peut-être, c'est déjà pas mal


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MessagePosté: 15 Sep 2014, 15:59 
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MessagePosté: 29 Déc 2020, 13:40 
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Exemple de film couvert de superlatifs mais qui semble laisser à court de mots des spectateurs habituellement loquaces. Qui va parler de la potentielle tragédie dessinée subtilement en filigrane, des différents rythmes où se matérialise le sentiment amoureux (David Thomson), d'un jeune James Stewart sensible qu'on ne reverra plus jamais par la suite (Pauline Kael). Eu égard donc à la réputation du film, son aspect boulevardier, quoique subtil et plein de dignité humaine, me déçoit un peu mais les gens ordinaires qui y sont dépeints, aux aspirations élevées, à la solidarité native bien que contrariée émeut bien de manière profonde. La scène du licenciement est le sommet du film, où le personnage de Stewart feint le détachement avec un faux flegme qui confère à la scène un aspect supérieur.


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MessagePosté: 30 Déc 2020, 12:50 
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bmntmp a écrit:
Exemple de film couvert de superlatifs mais qui semble laisser à court de mots des spectateurs habituellement loquaces.


:?:

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MessagePosté: 30 Déc 2020, 15:11 
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C'est ce qui ressort des avis de David Thomson ou Pauline Kael, superlatifs mais qui ne disent pas grand-chose.
Et accessoirement de ce topic.


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MessagePosté: 26 Oct 2021, 15:06 
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Lohmann, dans un autre topic, a écrit:

Rendez-vous (1940)
Je tiens pour l'un des aspects les plus réjouissants dans l’œuvre de Lubitsch ses magnifiques portraits de femmes, personnages aux caractères affirmés, véritable pilier sur lequel se fait la cohésion du couple (l'homme étant à l'inverse inconstant et queutard). Quel étonnement de voir dans Rendez-vous ce brusque retournement de point de vue, où la gent féminine est croquée sous les traits de vieilles filles godiches (les tantes de Karla et ses collègues de travail) et épouses antipathiques (celles de Pirovitch et Matuschek), quand Karla (la seule qui dépasse le statut de simple caricature) devient le jouet des manipulations de Mr Kralik jusque dans une ultime séance de torture mentale où il prend manifestement un plaisir non dénué de sadisme à faire s'écrouler l'image de l'amoureux épistolaire qu'elle s'était forgée. La note de gaieté sur lequel se termine le film ne doit pas tromper, l'ensemble se teintant d'une profonde amertume sur le côté peu amène de la vie de couple, entre routine du quotidien (Pirovitch) et sortie de route adultérine (Matuschek). Un peu comme si Lubitsch concluait qu'avec tout ce que les femmes font subir aux hommes une fois mariées, elles méritent bien qu'avant on les fasse tourner un peu en bourrique ! Enfin, tout ça pour dire que cet aspect un tantinet misogyne m'a tout de même gâché un film par ailleurs pétri de qualités...
4.5/6


Citation:
jusque dans une ultime séance de torture mentale où il prend manifestement un plaisir non dénué de sadisme à faire s'écrouler l'image de l'amoureux épistolaire qu'elle s'était forgée

Torture mentale, sadisme… comme tu y vas. On peut certes trouver ça un peu cruel mais après tout, Karla (Margaret Sullavan) n’a pas été moins dur envers lui (voir par exemple la scène du restaurant quand elle exprime au pauvre Kralik (James Stewart) qui vient d’être remercié, à la suite d’une altercation avec son chef qu’elle a en partie provoquée, toute son antipathie dont ce définitif « little insignificant clerk » qui le laisse sans voix et achève la scène). Il lui dira d’ailleurs à la fin qu’elle l’a traité comme un chien, ce qu’elle ne nie pas.

Au début de la scène, Karla raconte à Kralik qu’au début de leur relation professionnelle, sans le trouver séduisant, elle était «psychologically mixed up » par lui. Elle ira même jusqu’à lui avouer en être tombé amoureux. Kralik n’a donc plus qu’à cueillir le fruit mûr. Et pourtant, il ne va pas lui révéler tout de suite la vérité, et va prendre effectivement un malin plaisir à faire tomber de son piédestal son amoureux épistolaire en le décrivant comme gras, chômeur, profiteur et plagiaire de Victor Hugo dans ses lettres, éliminant ainsi symboliquement le troisième larron de cette sérénade à trois. Plutôt qu'une marque de cruauté (à mettre de toute façon en rapport avec celle dont a aussi fait preuve Karla), j'y vois plutôt un moyen pour Kralik de jouer les prolongations des préludes amoureux, de différer la révélation du désir (pleinement conscient chez lui, pas complètement chez Klara) qu’ils éprouvent l’un pour l’autre, avant son accomplissement (l’acte sexuel) que Lubitsch ne peut évidemment filmer, tout au plus suggérer (ce plan étonnant où Kralik montre à sa nouvelle conquête une partie de son anatomie : ses jambes…avant, on l’imagine, de lui montrer le reste, hors champ).

Citation:
où la gent féminine est croquée sous les traits de vieilles filles godiches (les tantes de Karla et ses collègues de travail) et épouses antipathiques (celles de Pirovitch et Matuschek),

Parmi les collègues de travail de Kralik, une seule est vieille fille : Flora. L’autre, llona, ne l’est manifestement pas (une remarque de Pepi le laisse entendre au début du film).
Par ailleurs, qu’il s’agisse des collègues ou de la tante et de la grand-mère de Karla (qu’on ne voit que dans deux plans !), pourquoi les traites-tu de « godiches » ? Je ne vois rien dans le film qui mérite qu'on les qualifie comme telles. Flora par exemple, toute effacée qu'elle soit, prendra sa part comme les autres dans l'éviction musclée de Vadas.

C’est comme pour les épouses « antipathiques ». Qu’on puisse le dire de la femme de Matuschek, je le comprends. Mais pour Madame Pirovitch (qu’on ne voit pas à l’écran comme la première), rien dans les propos de son mari ne permet d’en conclure qu’il s’agirait une personne détestable. Que son mari soit enfermé dans une certaine routine familiale, comme tu l’écris, peut-être mais en quoi sa femme en serait-elle blâmable ?

Désolé de te dire ça mais je vois plus de misogynie dans tes remarques que dans le film où tu sembles en trouver un « tantinet ». D’ailleurs je note que tu ne fais pas cas de l’autre personnage réellement antipathique du film : le susvisé Vadas, l’amant de madame Matuschek, sa présence dans le film démontrant, s’il le fallait, que l’indignité n’est pas l’apanage des femmes.



En revoyant le film, j’ai redécouvert ce qui m’avait tant plu la première fois que je l’avais vu : cette imbrication parfaite et peu coutumière chez Lubitsch (au regard des autres films que je connais de lui) entre la comédie sentimentale et une forte dimension sociale. Un carton l’annonce d’emblée après le générique : ceci est l’histoire de Matuschek et Cie – de Mr Matuschek et des personnes qui travaillent pour lui….

Et effectivement, on va y parler : embauche, heures supplémentaires, augmentation de salaire, on y évoque même à demi-mot le harcèlement sexuel (sans le nommer comme tel, Klara en parle à Kralik à propos de ses anciens patrons). On y assiste à des ruptures plus ou moins amiables, on y voit des employés modèles, des opportunistes, des revendicatifs… en somme tous les aspects de la vie d’une petite entreprise de type familial.

Avec toujours, en toile de fond, cette angoisse de perdre son travail (Pirovitch parle un moment de millions de chômeurs dehors : la crise des années 30 n’est pas loin) qui imprègne le film, la précarité d’emploi faisant elle même écho à la fragilité des relations amoureuses.

Le film n’a pas son pareil pour tisser des liens entre l’affectif et le social, je pense par exemple à la métaphore utilisée par Kralik pour décrire sa crainte de rencontrer son amoureuse épistolaire : c’est comme recevoir une prime de son employeur, tant qu’on a pas ouvert l’enveloppe, on peut imaginer qu’on est millionnaire. Je pense également à la boite à cigarettes, accessoire de la boutique dont Karla va se servir pour démontrer ses mérites de vendeuse et décrocher son emploi et qu’elle envisagera ensuite comme un cadeau pour séduire son correspondant.

Et finalement ce lien, il est évident, la sagesse populaire ne dit-elle pas qu’une personne qui est bien au travail le sera aussi dans sa vie privée et inversement. C’est tellement vrai pour Monsieur Matuschek (grandiose Frank Morgan), peut-être le plus beau personnage du film, petit patron désagréable avec ses employés tant que dure sa crise de couple et qui retrouvera sa bonhomie une fois la crise passée, cette joie retrouvée rejaillissant à son tour sur ses salariés qui exploseront les chiffres de vente le jour de noël (dans une séquence à la Capra).

Monsieur Matuschek à qui l’on doit pour moi l’une des plus belles scènes du film, celle où il demande à chacun de ses employés ce qu’ils font le soir de noël, afin de s’assurer dit-il en souriant que personne ne reste seul, en réalité dans le secret espoir de pouvoir passer le réveillon avec l’un d’eux. Cette manière de dire une chose sur un ton léger pour en cacher une autre plus grave (la peur de la solitude), c’est l’élégance suprême et un peu le résumé de l’art de Lubitsch.


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MessagePosté: 26 Oct 2021, 15:23 
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elmergantry a écrit:
Citation:
où la gent féminine est croquée sous les traits de vieilles filles godiches (les tantes de Karla et ses collègues de travail) et épouses antipathiques (celles de Pirovitch et Matuschek),

Parmi les collègues de travail de Kralik, une seule est vieille fille : Flora. L’autre, llona, ne l’est manifestement pas (une remarque de Pepi le laisse entendre au début du film).
Par ailleurs, qu’il s’agisse des collègues ou de la tante et de la grand-mère de Karla (qu’on ne voit que dans deux plans !), pourquoi les traites-tu de « godiches » ? Je ne vois rien dans le film qui mérite qu'on les qualifie comme telles. Flora par exemple, toute effacée qu'elle soit, prendra sa part comme les autres dans l'éviction musclée de Vadas.

Comme j'ai répondu par ailleurs à Déjà-vu, mon sentiment vient aussi du fait que j'ai vu 33 films de Lubitsch en quelques mois, dans l'ordre chronologique. Et que dans celui-ci (et dans une certaine mesure Illusions perdues) les femmes ont les rôles les plus ingrats de toute sa filmographie. Soit à peine esquissés (les collègues ou les tantes) ou totalement hors champs (soit Pirovitch ne fait aucune remarque désobligeante sur sa femme, mais dans le contexte du film l'imaginer matrone qui a l'emprise sur son mari dans le couple, ça me semblait aller de soit). On est très très loin des magnifiques rôles d'Ossi Oswalda, Marlene Dietrich ou Gene Tierney.

elmergantry a écrit:
Monsieur Matuschek à qui l’on doit pour moi l’une des plus belles scènes du film, celle où il demande à chacun de ses employés ce qu’ils font le soir de noël, afin de s’assurer dit-il en souriant que personne ne reste seul, en réalité dans le secret espoir de pouvoir passer le réveillon avec l’un d’eux. Cette manière de dire une chose sur un ton léger pour en cacher une autre plus grave (la peur de la solitude), c’est l’élégance suprême et un peu le résumé de l’art de Lubitsch.

Point sur lequel je te rejoint totalement, la séquence est effectivement magnifique.


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MessagePosté: 26 Oct 2021, 15:52 
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Mignonne comédie romantique, adaptée d'une pièce de théâtre, ce qui se voit, mais dont la réputation est un poil usurpée quand même. Je me rends compte que Needing You, autre romcom sur le lieu de travail, de Johnnie To, revu récemment, lui doit beaucoup.


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MessagePosté: 28 Juil 2023, 10:21 
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Mon premier Lubitsch.

J'ai trouvé ça tout à fait charmant et fréquemment drôle. La réussite du film est d'autant plus indéniable qu'elle a beau s'appuyer sur des codes désormais éculés au possible de la comédie romantique, la mécanique n'est jamais grinçante ni odieuse comme elle a pu le devenir. À ce titre, j'ai été à la fois désarçonné et satisfait que l'écriture n'exploite pas outre-mesure l'ironie "ils se détestent mais ignorent qu'ils s'écrivent amoureusement", de manière à ce que leur dynamique ne lasse pas. Le seul abus qui en est fait, c'est ce que Mr Chow et Lohmann ont parfaitement cerné...
Mr Chow a écrit:
Et puis surtout, Stewart a seul le loisir de déconstruire, en seul "puppet master", sa romance épistolaire avec le pouvoir de celui qui a eu l'opportunité de comprendre avant l'autre le quiproquos , jouant finalement avec le personnage de Margaret Sullavan qui reste assez passive voir franchement godiche à subir ça... mais le spectateur est de fait juste "spectateur" des manigances de Stewart pour se tirer d'affaire là dedans, et avoir son happy end facilement accepté. Limite je trouve qu'on aurait pu jouer sur le côté manipulation et bête traqué, mais ça n'entre pas dans l'objet manifestement. Le héros peut ainsi avouer sans problème avoir plagié Hugo dans ses lettres le temps de faire (rapidement) passer son double pour un chômeur grassouillet cinq minutes, mais tout ça compte pour du beurre au final. Et je ne sais même pas si le film a "conscience" de ça, où si c'est un regard peut-être "cynique" que j'aurai aujourd'hui, mais je trouve ça un peu fastoche.
Lohmann, dans un autre topic, a écrit:
Karla devient le jouet des manipulations de Mr Kralik jusque dans une ultime séance de torture mentale où il prend manifestement un plaisir non dénué de sadisme à faire s'écrouler l'image de l'amoureux épistolaire qu'elle s'était forgée. La note de gaieté sur lequel se termine le film ne doit pas tromper, l'ensemble se teintant d'une profonde amertume sur le côté peu amène de la vie de couple, entre routine du quotidien (Pirovitch) et sortie de route adultérine (Matuschek). Un peu comme si Lubitsch concluait qu'avec tout ce que les femmes font subir aux hommes une fois mariées, elles méritent bien qu'avant on les fasse tourner un peu en bourrique ! Enfin, tout ça pour dire que cet aspect un tantinet misogyne m'a tout de même gâché un film par ailleurs pétri de qualités...

J'avoue, cela m'a également dérangé, pas exclusivement ni même principalement d'un point de vue moral mais d'un point de vue dramaturgique. Ça n'a pas "grand sens" pour Kralik de prendre le risque de s'aliéner Klara. Au départ, je pensais qu'il faisait ça pour tester la potentielle superficialité de la jeune femme (genre l'aimeras-tu encore si c'est un gros chauve sans emploi?) mais il parvient à la dégoûter de cette homme, allant jusqu'à avouant que même ces mots qui l'avaient séduite ne sont pas de lui. Et je trouve qu'il s'en tire très facilement. Mais je dois admettre que ne pas se taper le quart d'heure obligatoire de l'héroïne qui fait ma gueule au héros parce qu'il lui a menti avant qu'il fasse un Grand Geste pour la reconquérir, c'est pas plus mal.

Et la fin du film a beau être aussi saccharine que possible, avec du happy end pour chaque personnage, ça passe parce qu'on s'est attaché à cette boutique qui donne son titre au film et à ses employés, avec notamment un revirement improbable concernant le patron, qui bénéficie effectivement de la plus belle scène du film :
Citation:
Monsieur Matuschek à qui l’on doit pour moi l’une des plus belles scènes du film, celle où il demande à chacun de ses employés ce qu’ils font le soir de noël, afin de s’assurer dit-il en souriant que personne ne reste seul, en réalité dans le secret espoir de pouvoir passer le réveillon avec l’un d’eux. Cette manière de dire une chose sur un ton léger pour en cacher une autre plus grave (la peur de la solitude), c’est l’élégance suprême et un peu le résumé de l’art de Lubitsch.

Techniquement, c'est quasi-hors sujet mais comme le film esquive la simple trame de romcom pour un portrait d'une micro-communauté, avec un ancrage social jamais surfait mais bien présent (tout ce qui touche à la peur d'être sans emploi), c'est parfait.

Dans la mise en scène, la caméra est toujours au bon endroit, limite les champ-contre-champ habilement et bouge rarement mais cela donne du poids aux moments où elle a recours à ces deux choses.

À part To Be or Not To Be, c'est quoi les autres immanquables de Lulu?

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MessagePosté: 28 Juil 2023, 10:24 
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Film Freak a écrit:
À part To Be or Not To Be, c'est quoi les autres immanquables de Lulu?


Heaven Can Wait/Le Ciel peut Attendre est le premier qui me vient à l'esprit.


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