Forum de FilmDeCulte

Parce que Disney ne se limite pas à acheter des compagnies comme Marvel ou Lucasfilm afin qu'ils pondent ce que le studio légendaire ne sait plus faire, à savoir le blockbuster grand public à destination principalement des ados mâles, il remake ou actualise ou donne des suites à ses vieux films cultes et après une série de conte de fées et de dessins-animés revisités, c'est au tour de Mary Poppins de passer à la casserole.

À l'instar de ses adaptations live du Livre de la jungle ou de La Belle et la bête, ce second chapitre, qui s'inscrit dans la longue tradition des seconds films peu intéressants qui refont leur prédécesseur à l'identique, Le Retour de Mary Poppins a été exécuté dans la plus grande des fidélités à l'original, pour le meilleur et pour le pire.

Sur plus de deux heures, les chansons, mignonnes mais peu mémorables au demeurant, ne font jamais avancer l'intrigue qui se cantonnait déjà à un pur prétexte, tant et si bien que cela en devient presque involontairement parodique ("oh non, la maison familiale va être rachetée par la banque, que faire? une chanson sur les lampadaires, pardi!").
Qui plus est, les numéros musicaux, certes soignés au possible, demeurent relativement plats, la faute à Rob Marshall, ex-metteur en scène et chorégraphe de comédies musicales sur scène, qui montre une fois de plus après Nine et Into the Woods qu'il est incapable de mettre en scène la danse autrement que par le biais de la captation. Il est parlant de constater que le meilleur numéro musical du film se déroule...littéralement sur une scène de théâtre.

À l'instar de la production dans son ensemble, les comédiens sont au diapason, notamment Lin-Manuel Miranda mais surtout Emily Blunt, parfaite. Malheureusement, si elle apparaît moins antipathique que Julie Andrews, tout le charme du monde ne saurait détourner l'attention du fait que son personnage...ne sert globalement à rien.
En réalité, Le Retour de Mary Poppins marque surtout le retour à un type de comédie musicale, longuette, surannée et superficielle, qui séduira sans doute certains mais apparaît tout de même vieillotte.

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J'avais pas suivi (l'original me faisait chier gamin, je crois même que c'est la première fois où j'ai décidé de ne pas finir un film) et je découvre donc ce titre génial.

Avec tout ce qu'il a de justifiably menaçant.

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AH BAH TOUT LE MONDE N'EST PAS MICHAEL GRACEY HEIN

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Netflix les gars, Netflix.

Huhu enfin à part le duo Jackman/Efron au bar et le duo Efron/Zendaya, je trouve pas ça très inventif niveau scénographie.

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Revois-le, ya des idées partout.

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Netflix les gars, Netflix.