Forum de FilmDeCulte

Misako passe son temps à décrire les objets, les sentiments et le monde qui l’entoure. Son métier d’audiodescripteur de films, c’est toute sa vie. Lors d’une projection, elle rencontre Masaya, un photographe au caractère affirmé dont la vue se détériore irrémédiablement. Naissent alors des sentiments forts entre un homme qui perd la lumière et une femme qui la poursuit.



Toujours pas de topic pour ce film ? Karloff, Arnotte, qui avez mis 6 et 5/6, honte à vous !

Personnellement j'adore le sujet, que je trouve très beau, mais je pense que je vais me résoudre à l'idée que je ne suis pas du tout sensible au cinéma de Kawase en fait. J'ai du en voir 4 ou 5 maintenant et je n'ai toujours pas eu l'étincelle, le déclic qui me fasse enfin comprendre l'enthousiasme et les louanges qu'elle reçoit, en tous cas sur FDC.

Je trouve le traitement un peu fade finalement, pas grand chose ne m'attache à Masaya, et j'ai fini par trouver le temps assez long. Je suis curieux de lire les avis de ceux qui ont adoré du coup.

2/6

Moi j'avais beaucoup aimé le précédent, celui là sorti des scènes de projections (qui sont vraiment intéressantes et que Kawase aurait dû approfondir) j'ai trouvé que c'était à la fois très faiblard et pompeux, je rejoins l'accueil critique (hors FdC) très mitigé. Film qui enfonce un peu plus le niveau de la compet cannoise de 2017.

Même note que Mickey

Jolie.

rapidement, j'ai trouvé ça absolument sublime, dans le discours sur le cinéma, la lumière, le rapport au monde, aux autres, sur la timidité... la jeune fille est magnifique et je trouve que le film est comme suspendu dans le temps.

6/6 mais je suis vraiment vendu à Naomi Kawase

Bien aimé sur le moment mais à posteriori je comprend un peu les reproches. Le photographe qui devient aveugle on dirait une idée de court-métrage étudiant. Mais c'est vrai que l'actrice principale est sublime et bouleversante et que cet univers d'audio description je le trouve fascinant et passionnant. Un petit Kawase mais qui résonne quand même de sa petite musique à elle toujours cette élegie si particulière, mélange de douleur, de tristesse et de bonheur lumineux. Donc malgré les faiblesses c'est forcément précieux.

4/6

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CroqAnimement votre

Je ne suis pas un fan de Kawase. Mogari m'ennuie, Still the Water et An c'est joli mais ça ne m'a pas touché plus que ça.
Pourtant celui-là m'a cueilli. Comme dit Karloff, ce que le film raconte sur notre rapport à la lumière (et à fortiori le rapport du film au cinéma lui-même), et ce que le film raconte sur notre 6e sens, ça m'a touché, ému, passionné. Sans parler du casting et de la délicatesse de la mise en scène (et moi j'ai adoré la musique de Maalouf).

Donc oui, vrai coup de coeur 5/6

Après je comprends qu'on ne puisse pas accrocher (et c'est purement interdit aux cyniques)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"