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 Sujet du message: Shara (Naomi Kawase - 2003)
MessagePosté: 06 Juil 2007, 14:23 
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Bon, je voulais pas ouvrir un post sur Shara... Et puis je me suis dit si, je vais l'ouvrir, mais p-ê pas tellement pour en parler moi, j'aurais plutôt envie de comprendre ce qui peut fasciner tant de monde dans ce film. Moi je suis resté sur le seuil tout le long. Je peux pas dire que j'ai détesté, hein ; beaucoup d'ennui, en fait, l'impression de passer à côté du film.

En gros: je trouve que la narration est, comment dire, "sans suite", çàd que rien de ce qui est raconté n'a de conséquence ni de lien avec ce qui vient ou précède, et comme rien n'est résolu, du coup rien n'a à mes yeux d'enjeu... et la réa est un peu pareille: çàd qu'elle glisse au fil de plans-séquences étonnamment The Shieldiens, çàd tremblés et sans cesse recadrés, sauf que je n'en comprends pas l'intérêt, je trouve même que ça gâche, ce côté à l'épaule permanent... ça annihile l'idée de cadre, ça aplatit -- enfin, c'est que mon avis, hein -- à peu près tout...

je dis à peu près parce que la séquence du festival de Basara par contre, est hallucinante et vraiment digne de sa réputation. Là, d'un coup, j'ai été tiré de mon ennui subitement, avec une force incroyable, et j'aurais pu rester là, à contempler ça des heures... La mise en scène, pour moi, tend vraiment vers ce moment, où c'est seulement là qu'elle devient à mes yeux alors vraiment justifiée (et cette pluie qui surgit aussi soudainement qu'elle s'arrête, c'est très beau, le visage de l'actrice, la joie, l'enthousiasme communicatif... ça contraste en plus fortement avec l'univers assez apathique qui l'englobe, où on est assomé par la chaleur et où les ados s'embrassent sans ferveur, mollement, immobiles...)... C'est aussi le moment où le son, toujours très finement capté, très dense, très pointu, devient enfin non plus un support techniquement remarquable mais bien une force de mise en scène....

Et je trouve que le charme de cette scène se retrouve ensuite, bien qu'amoindrie, dans la course (vaine, encore une fois... sans suite) vers la mère enceinte.

Ce sont ces deux moments que je trouve vraiment magiques et qui font que je ne regrette pas d'avoir vu Shara. Mais pour le reste, j'ai eu un peu une sensation d'esbroufe: techniquement parfait, mais un peu m'as-tu vu dans sa virtuosité du plan-séquence... Vraiment eu un bug, là, de communication entre le fond et la forme, entre la narration et sa mise en images...Comme si la forme étouffait le fond...

Bon, merde, j'ai que trop parlé...

Moi ça m'intéresserait plutôt de savoir ce qui vous vous fascine dans ce film (par ex: la scène des socques, je la trouve longue, inutile, plate... ou la scène des pendentifs en étoiles rouges, là... ou encore la scène où le père du héros vient demander à la voisine d'accompagner la mère au festival...

tiens oui, cette dernière scène: elle ne sert à rien, à mes yeux. Il arrive, lui demande, elle dit oui, pas de problème, bon très bien, il repart, voilà. Aucun intérêt ni narratif (pourquoi toute une scène pour une information si dispensable?) ni de mise en scène (rien de marquant à signaler sur cette séquence)... alors forcément, je sors d'une telle scène en me demandant "pourquoi?" et sachant que ce film fascine plein de monde ici, bah je m'interroge... et je vois pas... si vous pouvez m'éclairer...)

:roll:

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MessagePosté: 07 Juil 2007, 09:58 
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bon, déjà, ça me rassure de pas être tout seul ;)

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MessagePosté: 07 Juil 2007, 11:45 
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Une sorte de long poème visuel et sensitif. J'adore le film (je ne l'ai cependant pas revu depuis sa sortie salle). Ce qui m'avait surtout marqué, c'était cette impression que les personnages étaient surveillés par une présence surnaturelle. Et cela AVANT même la disparition de l'enfant. Je me souviens à l'époque avoir comparé la mise en scène à celle de Carpenter, dans son utilisation de la caméra subjective. Les deux cinéma sont bien entendu totalement différents, mais il y a dans les deux la volonté de troubler le spectateur via le point de vue de la caméra.

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MessagePosté: 07 Juil 2007, 19:56 
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je vois ce que tu veux dire... moi ça m'a presque gêné, cette présence/transparence bizarrement gérée de la caméra... Attention, c'est souvent assez virtuose dans l'éxécution (je me suis demandé parfois comment certains "suivis" étaient possibles... en fait, c'est une narration sans suite et une mise en scène dont le principe est de suivre ;) ), mais c'est troublant, parfois gênant je trouve, de "sentir" à ce point le caméraman (sauf dans un doc, en fait).

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MessagePosté: 07 Juil 2007, 20:31 
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Dancing Queen
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hal5 a écrit:
Beaucoup d'ennui pour moi aussi, sans pour autant trouver le film mauvais. Mais passé les 20 premières minutes, j'ai totalement décroché.


Exactement pareil pour moi. Avec un sursaut vers la fin lors de la scène de la parade sous la pluie.

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MessagePosté: 07 Juil 2007, 22:09 
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ok, on est trois, on va fonder un club ;)

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MessagePosté: 12 Juil 2007, 15:18 
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Antichrist
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Pour Zad

La famille Aso vit paisiblement dans le quartier historique de Nara, ancienne capitale du Japon. Kei et Shu, deux frères jumeaux, se poursuivent dans les ruelles. Kei disparaît subitement.


L’INSOUTENABLE LEGERETE DE L’ETRE

Grand oublié du dernier Festival de Cannes, Shara est la nouvelle perle venue d’Orient, un authentique chef-d’œuvre d’une pureté cinématographique rare qui convoque Yasujiro Ozu, Hou Hsiao-Hsien, Shohei Imamura et Isao Takahata dans un même élan poétique et réaliste. Une histoire de disparition et de renaissance. De deuil et d’amour. Naomi Kawase filme dans sa ville natale, Nara, le lien indéfectible qui unit les êtres par-delà la vie et la mort, les silences et les regards. Dans le lumineux Suzaku, caméra d’or à Cannes en 1997, elle avait plongé sa caméra au sein d’une communauté rurale perdue entre modernisme et traditionalisme, mis en scène un amour naissant à la résolution rendue impossible par le destin. Shara en est son négatif, déformé et serein. Le lieu a changé, les grands espaces forestiers ont laissé la place à un quartier labyrinthique mais l’impression de réel est la même. Naomi Kawase possède un don inné pour retranscrire la beauté visuelle et sonore du monde, pour nous imprégner de l’atmosphère d’une communauté. Cinéma de sensation, d’épure et d’ellipse, son art rend palpable le moindre soubresaut intérieur.


FAUX SEMBLANTS

Shara commence par une étrange disparition, celle de Kei, le frère jumeau de Shu. On ne saura jamais ce qu’il lui est advenu. On sait juste qu’un jour, lors de la fête du Dieu Jizo, il a laissé son frère seul au monde. Pour Shu et sa famille, le plus difficile commence alors. Comment accepter cet abandon, s’ouvrir aux autres, exprimer sa douleur? Le père et le fils semblent déboussolés et se réfugient dans l’art, le premier en organisant une fête de village, le second en esquissant le portrait de son défunt frère. Seule la mère, plus en communion avec la nature, semble accepter l’ordre des choses avec fatalité. Elle apporte l’apaisement nécessaire au foyer et surtout la promesse d’un heureux événement. Mais tout l’édifice familial semble fragile, déséquilibré, hanté par l’absent. Il y a des scènes absolument magnifiques dans Shara: Shu calmé par son père le jour de la terrible nouvelle, un baiser volé d’un érotisme sublime un soir d’été, Yu, jeune fille amoureuse de Shun, qui apprend sa véritable identité sans sourciller, la fausse alerte donnée par le père…


ENCRES DE CHINE

Indolent, le rythme de Shara épouse celui de l’été japonais. A l’aide d’une mise en scène virtuose qui semble flotter au sein de la communauté comme une présence constante, un regard divin, Naomi Kawase nous place volontairement dans un état d’observation du réel. Tout nous est offert: un chat qui dort paisiblement, une longue promenade à vélo, le choix d’une nouvelle paire de sandales, un jardin potager. En filmant de petits épisodes de la vie quotidienne, la cinéaste nous oblige à veiller sur la famille de Shu et à partager ses peines et ses rires. Les barrières culturelles s’estompent. Nul besoin de connaître la tradition de la fête de Basara pour saisir ce qui se joue dans l’insensée transe finale qui rappelle métaphoriquement la danse de Zatoïchi. Porté par l’enthousiasme de Yu, on éprouve la joie d’être vivant, on partage avec elle l’envie de conjurer le sort, de chasser les démons, d’écarter la mort des siens. Shara finit par une naissance et les larmes de bonheur qui coulent sur le visage de Shu enfin sorti de son mutisme émotionnel. Le Dieu-caméra (fantôme de Kei?) peut alors s’envoler, l’esprit libéré. A Nara, le cycle de la vie a repris.


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MessagePosté: 12 Juil 2007, 22:33 
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Je rejoins le club. Je n'ai pas trouvé le film mauvais mais banal et sans profondeur. Même la scène sous la pluie, que je trouve très fabriquée. Mais je n'aime pas ce genre de scène en général. J'ai complètement oublié le film.

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Nothing and no one can save you! Abandon hope now! Here's what you can do :
1. Admit you are a semi-evolved ape-thing mercifully ignorant of the sanity-blasting truths of the greater cosmos.
2. Die.
3. Rot.


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MessagePosté: 12 Juil 2007, 23:11 
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Localisation: From a little shell, at the bottom of the sea
Je rejoins assez Cosmo, sur la façon qu'a le film de conjuguer une approche presque fantastique de son sujet (la disparition du début, le portique qui est quelque chose de très symbolique, la fin où le "regard" est quelque chose qui pèse fort) à une petite mélodie ultra quotidienne, et là-dessus je trouve que Kawase use d'une simplicité poétique parfois propremement miraculeuse. Je trouve justement la scène des socques incroyablement forte, je la place au même niveau que celle du festival justement. Parce que la simplicité de la situation touche à quelque chose de divin, et que ce dialogue-là se retrouve dans tous les autres films de Kawase. C'est ce que je trouve fascinant, cette façon de creuser ce qui se cache au coeur de ses personnages en les reliant à la terre et au ciel (ce que je ressens dans Suzaku, Shara et Mogari), avec une grâce que je retrouve pratiquement nulle part ailleurs au cinéma. Et j'adore la lumière qui baigne le film.

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MessagePosté: 15 Avr 2008, 15:55 
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L'ennui.
J'ai tenu 45 minutes, après j'ai arrêté. Je déteste faire ça, mais là c'était vraiment insupportable tellement je ne m'accrochais à rien, mais rien du tout. La caméra qui tremble sans cesse. La désagréable impression que Kawase a monté des séquences par chutier dans son logiciel, en foutant tous les plans qu'elle appréciait sans faire de choix artistique digne d'intérêt (oulala le vélo qui roule). Des moments sans intérêt voire ridicules, de la réunion digne du repas de famille avec tonton et mami au cut sur un mouvement hasardeux lors d'une scène "émotive" pour émoustiller le spectateur "émotif" - ah non, pas ça, pitié !
Et puis je n'ai rien compris à ce que cela voulait dire, apparemment à la fin y'a des plans sur des toits de maison.
Je n'ai absolument pas envie de voir un autre film de Kawase.

1/6


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MessagePosté: 07 Juin 2008, 21:25 
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Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Mogari avait été une claque émotionelle monumentale. J'en étais ressorti pantelant, des larmes pleins les joues, l'air hagard. Même si j'avais un ou deux griefs sur la mise-en-scène je dois dire qu'on est pas loin (à deux brins d'herbe) du chef-d'oeuvre. J'attendais donc la découverte de Shara avec une certaine impatience, ainsi que le crainte de ne pas revivre pareille expérience.

Et bien ce fut une belle deception. Incroyable comme j'ai trouvé Mogari sensible, à fleur de peau, dans une humanité totale de chaque instant et comment Shara m'a laissé absolument glacial. J'ai eu la désagréable impression d'un film totalement désincarné avec des personnages qui n'existent pas. Comme si Kawase avait peur de raconter une histoire, d'être narrative (d'ailleurs c'est marrant en lisant après le film le résumé sur la jaquette du DVD, j'ai appris plusieurs éléments que je n'avais pas saisi où qui n'étaient sont tout simplement pas explicites). Bref très vite j'ai décroché et j'ai fini par regarder ça d'extrêmement loin et quand arrive la scène de la fête, effectivement revigorante avec une force incroyable l'effet était comme gâché.

Après j'aime beaucoup la mise-en-scène. Cette façon qu'elle a d'embrasser le monde. Dans ces plans-séquences labyrinthiques elle parvient à faire exister ce monde, à lui donner chair, à inclure ses personnages dans ces architectures et ses architectures au sein d'un système naturel. Il y a quelque chose de cosmogonique là dedans que je trouve magnifique (la boucle que constitue le film). Mais malheureusement elle n'a pas réussi à donner de la substance à ce monde et j'ai fini par m'y ennuyer. Dommage.

3/6

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Dernière édition par Art Core le 07 Juin 2008, 21:44, édité 2 fois.

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MessagePosté: 07 Juin 2008, 21:29 
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Art Core a écrit:
Comme si Kawase avait peur de raconter une histoire, d'être narrative (d'ailleurs c'est marrant en lisant après le film le résumé sur la jaquette du DVD, j'ai appris plusieurs éléments que je n'avais pas saisi où qui n'étaient sont tout simplement pas explicites).


Je vois pas en quoi c'est un problème... Matte la jaquette DVD des films de Grandrieux, tu verras que Kawase c'est rien à côté.
Et puis Shara est assez narratif, en tout cas on a pas l'impression d'être embrouillé inutilement.


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MessagePosté: 08 Juin 2008, 11:01 
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Messages: 27864
Localisation: In the Oniric Quest of the Unknown Kadath
Oui je me souviens avoir lu le synopsis après La Vie Nouvelle et ça donnait tout un sens au film qui m'avait absolument echappé.

Sinon pour Shara c'est pas le fait que la narration nous embrouille mais plutôt cette espèce de chappe de plomb qui pèse sur le film et où tout est dans le non-dit et dans l'ellipse. C'est un peu épuisant je trouve et surtout pour ce film là en particulier et dans mon cas, ineffectif.

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CroqAnimement votre


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