Forum de FilmDeCulte

Ayako est danseuse dans un bar à strip tease. Elle vient d’avorter et de se séparer d’un petit ami violent. Daiji est artisan et crée des poteries pour des cérémonies religieuses. Leur rencontre va bouleverser à jamais leurs univers respectifs…

Film présenté une seule fois dans une version de trois heures au festival de Locarno trois ans après sa découverte avec Suzaku, Hotaru n'a rien d'une B side de fond de carton et c'est bien un nouveau chef d'oeuvre remodelé en 1h50 par la reine du mystique sensible Naomi Kawase, pour qui le cinéma est je cite le reflet de l'image des dieux. Avec sa petite vingtaine de plans qui resteront gravés à tout jamais dans les mémoires, de braises tombant sur la foule à un strip tease unplugged en pleine rue, Hotaru (littéralement: feu - terre - luciole) cherche désespérément un distributeur français, où ses films ont tellement connu un fiasco public qu'il suffit que son film ne passe pas à Cannes pour qu'il passe à la trappe. Espérons que ce petit bijou ne reste pas dans une injuste confidentialité.
5-6/6

ce soir à 21h au forum des images

Je confirme. La caméra mystique de Kawase fait encore des merveilles.


C'est plutôt "Homme - feu - luciole".

5/6

Pala pala.

Eh ben c'est bien. Le film m'a semblé assez différent des Suzaku/Shara/Mogari, et d'ailleurs plus inégal, avec ses fausses fins, son côté plus démonstratif, qui tranche un peu avec la pureté absolue de ses deux derniers films. Après le mysticisme magique reste là dans ce film de feu, des braises d'ouverture ou four de potier, à l'héroïne, désespérée à voir que le feu s'éteint lorsque mère-grand n'est plus. Il y a quelques moments stellaires comme la scène du strip autour de la fontaine, qui réveille un peu le souvenir (ou préfigure, en fait), la séquence de la danse de pluie de Shara. C'est de toute bôôôté.

5/6

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Doll, it's a heartbreaking affair

Hotaru
Je n’y connais pas grand-chose en Naomi Kawase, j’ai été surpris au début de ne pas retrouver la fluidité de ses deux films précédents (enfin, Shara et Mogari, les deux seuls que j’ai vus), mais cette volonté de brouiller un peu les pistes du récit ne gache rien, bien au contraire. J'ai été envouté (mot à la con mais qui correspond quand même ben) par le rythme très particulier, et cette manière de dire de manière très simple des choses pour lesquelles on a pas forcément de mots.


et je confirme ça aussi, une scène qui commence de manière un peu cynique, avec cette vieille qui peut pas s'empecher de se foutre à poil en public, et qui devient complétement désarmante et exaltante.

5/6

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Liza says "Don't drop bombs!"

Contre toute attente ça sort en salles le 7 Octobre.

Et Nanayo?

Le dieu du cinéma exauce mes prières !

Sortie annulée!