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 Sujet du message: An (Naomi Kawase - 2015)
MessagePosté: 25 Mai 2015, 16:35 
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Successful superfucker
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Les dorayakis sont des pâtisseries traditionnelles japonaise qui se composent de deux pancakes fourrés de pâte de haricots rouges confits, « AN ».
Tokue, une femme de 70 ans, va tenter de convaincre Sentaro, le vendeur de dorayakis, de l’embaucher.
Tokue a le secret d’une pâte exquise et la petite échoppe devient un endroit incontournable...


Que Kawase soit reléguée au certain regard n'est pas si honteux tant An s'affirme comme son plus intimiste, voire même léger, autour de trois personnages dont une vieille femme atteinte de la lèpre qui va apprendre l'art de la pâtisserie aux haricots rouges à un gérant sans histoire ni espoir d'une petite échoppe. Sur un canevas très quelconque, l'émotion empathique finit par se déployer jusqu'à un final bouleversant sur la perte des traditions et le sens de l'existence, sans grande scène sismique au seuil de la transe ou de déchaînement des éléments comme à l'accoutumée mais toujours avec une délicatesse à s'intéresser à l'humanité sans pathos ni dolorisme mais avec raffinement, sensibilité et puissance. Le petit film d'une grande cinéaste.
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 Sujet du message: Re: An (Naomi Kawase - 2015)
MessagePosté: 25 Mai 2015, 16:44 
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Antichrist
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Le film simple et beau. Je n'aime pas trop les seconds rôles de la proprio et de son fils - Kawase aurait pu les exclure au profit d'une société immobilière... - mais le récit prend une dimension incroyable lors de la visite des lépreux.

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 Sujet du message: Re: An (Naomi Kawase - 2015)
MessagePosté: 25 Mai 2015, 16:45 
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Successful superfucker
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Oui c'est vraiment le petit origami qui déploie ses ailes et devient un planeur ce film.


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 Sujet du message: Re: An (Naomi Kawase - 2015)
MessagePosté: 31 Jan 2016, 12:17 
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DPSR a écrit:
Le petit film d'une grande cinéaste.


Voilà c'est exactement ça. J'adore comme le film est tout petit et en même temps purement métaphysique. Comme ses 20 premières minutes intégralement consacrées à la préparation de la pâte An. Kawase ne hiérarchise pas les émotions et met tout à plat en nous montrant à quel point savoir écouter la cuisson des haricots rouges c'est être en éveil face au monde et face à sa propre vie. Cela paraît presque naïf dit comme ça mais le film nous le dit avec une infinie délicatesse qui m'a profondément bouleversé. Qu'est-ce qu'il est beau ce cinéma japonais, qu'est-ce qu'il est fragile, comme un objet artisanal de porcelaine que tu as peur de prendre dans tes mains au risque de le briser. Vraiment je ne vois aucun autre cinéma capable de parler du monde comme ça avec cette pureté absolue du regard, cette prise de conscience fondamentale de ce que signifie être vivant. La dernière image, de cet homme sous les cerisiers en fleurs vendant des dorayakis avec le sourire, c'est presque rien mais c'est aussi absolument tout. Petite merveille (même si comme Karloff je trouve un peu caricaturale la propriétaire mais c'est un détail).

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Dernière édition par Art Core le 31 Jan 2016, 12:32, édité 1 fois.

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 Sujet du message: Re: An (Naomi Kawase - 2015)
MessagePosté: 31 Jan 2016, 12:26 
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 Sujet du message: Re: An (Naomi Kawase - 2015)
MessagePosté: 03 Fév 2016, 15:39 
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Art Core a écrit:
DPSR a écrit:
Le petit film d'une grande cinéaste.


Voilà c'est exactement ça. J'adore comme le film est tout petit et en même temps purement métaphysique. Comme ses 20 premières minutes intégralement consacrées à la préparation de la pâte An. Kawase ne hiérarchise pas les émotions et met tout à plat en nous montrant à quel point savoir écouter la cuisson des haricots rouges c'est être en éveil face au monde et face à sa propre vie. Cela paraît presque naïf dit comme ça mais le film nous le dit avec une infinie délicatesse qui m'a profondément bouleversé. Qu'est-ce qu'il est beau ce cinéma japonais, qu'est-ce qu'il est fragile, comme un objet artisanal de porcelaine que tu as peur de prendre dans tes mains au risque de le briser. Vraiment je ne vois aucun autre cinéma capable de parler du monde comme ça avec cette pureté absolue du regard, cette prise de conscience fondamentale de ce que signifie être vivant. La dernière image, de cet homme sous les cerisiers en fleurs vendant des dorayakis avec le sourire, c'est presque rien mais c'est aussi absolument tout. Petite merveille (même si comme Karloff je trouve un peu caricaturale la propriétaire mais c'est un détail).

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Je vais sans doute enfoncer une porte ouverte et sans me faire un spécialiste (que je ne suis pas) de la culture nippone, c’est sans doute à rapprocher du shinto, d’où ton impression d’unicité face au cinéma japonais.
Sinon, n’ayant aucun souvenir (36 15 TA VIE) de Shara (sauf la scène de danse) ni de la Forêt de Mogari, je vais me replonger dans la filmo de Kawase (et dans la shinto, accessoirement), car j’ai été très sensible à la douceur et à la sérénité dégagées par le film. Il faut pouvoir prendre du plaisir sur des gros plans de crêpes et de haricots rouges (en caricaturant, mais en même temps ca permet de partager cet amour de la cuisine consciencieuse et délicate), mais le film propose tellement plus que cela. On en ressort apaisé, en communion avec son environnement, en tout cas conscient comme jamais de l’harmonie nécessaire des Hommes et du monde.
J'ai aussi quelques réserves sur la proprio, et le magnétophone finale est un effet un peu facile, mais dans l'ensemble c'est très beau. Kawase réussit à nous amener (aussi) sur un discours sur les parias qui pourrait être tarte à la crème mais qui est parfaitement géré.


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 Sujet du message: Re: An (Naomi Kawase - 2015)
MessagePosté: 21 Fév 2016, 13:03 
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La première partie du film est la quintessence même de la culture japonaise, où l'harmonie et la perfection dans chacune des étapes du processus sont constitutives (et en soit plus importantes) de la perfection finale recherchée. On est subjugué par une cuisson de haricot rouge, comme on aurait pu l'être devant un ikebana.
Le mot délicatesse revient beaucoup dans vos critiques, c'est également celui qui caractérisait le mieux mon sentiment au sortir du film, rarement vu un film où l'on ressente autant la douceur et la délicatesse d'une femme. Quant à la première scène dans le sanatorium, ma gorge s'est nouée, ça faisait bien longtemps que je n'avais pas ressenti ce sentiment devant un film... L'actrice qui joue Tokue est absolument magnifique


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 Sujet du message: Re: An (Naomi Kawase - 2015)
MessagePosté: 04 Jan 2017, 22:50 
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Comment sortir de la prison dans laquelle la société peut, parfois, nous enfermer ?

C’est avec Les Délices de Tokyo que Naomi Kawase symbolise cela. Les dorayakis sont des pâtisseries traditionnelles japonaises qui se composent de deux pancakes fourrés de pâte de haricots rouges confits, « AN ». Tokue, une femme de 75 ans, va tenter de convaincre Sentaro, le vendeur de dorayakis, de l’embaucher. Elle a le secret d’une pâte exquise et la petite échoppe devient un endroit incontournable…

C’est une poésie naturelle et culinaire que nous récite la réalisatrice. Dans ce film, rien n’est forcé, tout est naturel. Tel le vent qui souffle sur les feuilles d’automne, le film nous accompagne avec douceur et calme sur le chemin qu’emprunte ce scénario. Cette oeuvre repose sur un parallèle entre la cuisine et la nature.

Citation:
Le sens de la vie se niche dans une patisserie
LE MONDE

Mais peut-on seulement résumer ce film à une promotion de l’écologie ? Voici la raison pour laquelle c’est également une leçon de vie à la société. Essayons de l’expliquer à travers une analyse des couleurs.

Nous avons tout d’abord la présence de la couleur grise à 2 moments différents du film :
- Au début du film, Sentaro porte sur lui des vêtements gris.
- A la fin du film c’est Tokue qui porte du gris et qui a même les cheveux qui ont grisés
Cette couleur est utilisée pour exprimer une certaine tristesse teintée d’une forte solitude. En effet elle passe de Sentaro qui se sent triste et ne sourit jamais à Tokue à la fin du film qui ressens une triste solitude. Comme si la vieille dame était venue aspirer la tristesse du jeune homme afin de le sauver. La tristesse est donc rendue éternelle puisqu’elle ne s’éteint jamais …

Seulement, l’espoir est là, car le gris entoure des couleurs bien plus chaudes et surtout plus vivantes.
Continuons avec le rouge. Nous pouvons tout d’abord voir cette couleur à travers les lunettes de Tokue: ses verres sont teintés de rouges comme si elle avait décidé de ne voir que l’amour de toutes les choses qui l’entourent. Il y a également la recette qu’elle veut transmettre à Sentaro : des haricots rouges. Rouge, comme la passion mais surtout l’amour qu’elle souhaite céder à ce personnage si triste via sa cuisine. Rouge enfin, comme la couleur des cerisiers, qui tends plus vers le rose et qui à une signification orientée vers le bonheur. Bonheur, que Sentaro ne voit pas du tout au début lorsque Tokue le questionne sur ces cerisiers. C’est donc l’objectif qu’elle s’est fixée : lui ouvrir les yeux sur la joie qui l’entoure. Le rose est également symbole de la jeunesse, et ce n’est pas un hasard si le premier sourire du protagoniste est adressé à la jeunesse : un symbole de l’héritage transmis aux générations futures.

La nature reste bien entendu très présente dans ce film. Elle accompagne le message qu’il véhicule avec le vert des arbres, de la verdure … Cette couleur signifie l’espoir : même si vous sentez que tout est perdu, la nature est toujours présente. Sans révéler trop de détails, si l’on observe bien le camp de la « population » isolée, on peut aisément observer qu’il est bordé d’une forêt. Comme si, seule la nature ne les avait pas abandonnée. Tokue l’a rapidement compris et a voulu également transmettre l’espoir qui l’a maintenue en vie. On peut également observer régulièrement des reflets de lumière vertes qui s’acheminent directement vers la caméra. Comme si la réalisatrice voulait nous rappeler que ce message nous était surtout destiné.

Enfin, le jaune est représenté par le petit canari de l’étudiante (et seule amie de Sentaro). Au début elle le garde en cage, mais ce canari est un symbole de lumière qui nourri chaque être humain mais aussi et surtout la nature. Sans elle la vie devient morose. C’est la raison pour laquelle, à la fin du film, ce canari est libéré. L’essence même de la vie ne peut être emprisonné dans une cage de fer.

Outre les couleurs, il est également primordial de souligner que les sons prennent une part très importante dans cette oeuvre. Si l’on ferme les yeux, nous sommes incapable de différencier les doux sons de la nature de ceux de la cuisine de Tokue. Naomi Kawase souhaite clairement nous faire passer un message écologique. L’homme et la nature ne doivent faire qu’un. Sans elle, toute forme de vie est impossible.

Alors certes, la société peut parfois être très dure et injuste, mais elle est nécessaire pour régir l’homme. Seulement il est tout de même important de se rendre compte que c’est une addition d’individus qui la compose. Cette oeuvre nous prouve que si nous pouvons rendre la société abominable, nous pouvons tout aussi bien l’embellir avec de petits actes positifs. Et ainsi transmettre à nos futures générations, un monde qui n’en sera que meilleur.
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 Sujet du message: Re: An (Naomi Kawase - 2015)
MessagePosté: 05 Jan 2017, 09:33 
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swiffer49 a écrit:
Rouge, comme la passion mais surtout l’amour qu’elle souhaite céder à ce personnage si triste via sa cuisine. Rouge enfin, comme la couleur des cerisiers.
Rouge surtout comme la couleur de la brique. Le rouge c’est la couleur du sang, le rouge c’est la couleur des indiens, c’est la couleur de la violence. Alors que le fléau de notre société, et tout le monde s’accorde à le dire, est la violence, ils vont te foutre des briques rouges ! Mais le rouge c’est aussi la couleur du vin mon vieux, et vin, qui dit vin dit pots-de-vin !


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 Sujet du message: Re: An (Naomi Kawase - 2015)
MessagePosté: 05 Jan 2017, 09:40 
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[Moi, personnellement si j’avais dû concevoir ce genre de choses, j’aurais vu une habitation, tu vois, de plein pied... Avec de grands parterres très aérés, un peu à la Franck Lloyd ! Typiquement dans l’esprit des habitations Japonaises, parce que ces gens là malgré tous leurs défauts avaient compris beaucoup de choses, hein


Ah c'est arrivé près de chez vous :mrgreen:


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 Sujet du message: Re: An (Naomi Kawase - 2015)
MessagePosté: 05 Jan 2017, 11:41 
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Lohmann a écrit:
swiffer49 a écrit:
Rouge, comme la passion mais surtout l’amour qu’elle souhaite céder à ce personnage si triste via sa cuisine. Rouge enfin, comme la couleur des cerisiers.
Rouge surtout comme la couleur de la brique. Le rouge c’est la couleur du sang, le rouge c’est la couleur des indiens, c’est la couleur de la violence. Alors que le fléau de notre société, et tout le monde s’accorde à le dire, est la violence, ils vont te foutre des briques rouges ! Mais le rouge c’est aussi la couleur du vin mon vieux, et vin, qui dit vin dit pots-de-vin !

Parce que tout ça c'est magouille et compagnie, c'est politico je ne sais pas tout quoi! Tu vois, c'est des histoires de fric! Et ça ça me désole hein. *attention tu vas n'importe où avec ta caméra*

:lol:

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 Sujet du message: Re: An (Naomi Kawase - 2015)
MessagePosté: 05 Jan 2017, 13:26 
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 Sujet du message: Re: An (Naomi Kawase - 2015)
MessagePosté: 05 Jan 2017, 15:13 
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 Sujet du message: Re: An (Naomi Kawase - 2015)
MessagePosté: 05 Jan 2017, 17:10 
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Au fait moi j'avais été très touché par ce film, ça part comme un petit film culinaire, sorte de feel good movie pas désagréable mais un peu petit, puis ça prend un tour subitement déchirant, on en sort engourdi par l'émotion.


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 Sujet du message: Re: An (Naomi Kawase - 2015)
MessagePosté: 05 Jan 2017, 17:46 
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Baptiste a écrit:
Au fait moi j'avais été très touché par ce film, ça part comme un petit film culinaire, sorte de feel good movie pas désagréable mais un peu petit, puis ça prend un tour subitement déchirant, on en sort engourdi par l'émotion.

Tain j'ai cru que tu parlais de C'est arrivé... *OK*

Perso ça ne m'a pas "déchire", mais t'as tout à fait raison, le film mute petit à petit en un truc hyper touchant alors que dans la première moitié on est comme tu dis dans du feel good culinaire.

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