Forum de FilmDeCulte

J'ai lu les sept livres. J'ai les huit films en Blu-ray. Je kiffe cette saga, notamment les Yates, qui divisent tant les néophytes que le fandom.

Et pourtant, je n'ai pas retrouvé le (peu de) style dont le metteur en scène faisait preuve sur ses précédentes incursions et surtout, je trouve que l'univers a presque tout perdu de son charme. Et ce, malgré le retour de Yates derrière la caméra et carrément la présence de J.K. Rowling au scénario...mais peut-être est-ce justement le problème.

Dès la première séquence, assez gratuite, se fatigant à porn-détruire un décor qui pue le studio, je n'ai pu m'empêcher de penser "Mazette, tout cet argent au service du vide...". Cette deuxième franchise au sein d'une licence que l'on pensait close s'annonçait évidemment vénale mais je mentirais si je disais qu'une partie de ma curiosité n'était pas un chouïa titillée par l'opportunité présentée par le choix d'un nouveau décor (New York), d'une nouvelle époque (1926) et d'une nouvelle tranche d'âge pour les personnages principaux (adultes et non enfants). Malheureusement, on se retrouve face à une préquelle en mode more of the same.

Le film tire son nom d'un manuel diégétique consacré aux animaux en question mais plutôt que de changer de genre pour cette nouvelle trilogie, étendue récemment à cinq films, et proposer, par exemple, un film d'aventures explorant des milieux moins urbains où le héros découvrirait les fameuses créatures, Rowling nous ressert le même genre de récit, avec Grindelwald, personnage mentionné dans les derniers Harry Potter, à la place de Voldemort dans le rôle de la menace fantôme.

Même les quelques pistes intéressantes ne sont pas suffisamment développées. L'auteure name-droppe Salem, évoquant autant la chasse aux sorcières originale que le McCarthysme, et il est furtivement question de peine de mort mais au-delà de ces détails au traitement relativement superficiels, Rowling ne fait pas grand chose de ce nouveau contexte. En traversant l'Atlantique, le monde magique demeure somme toute identique. La seule différence, c'est qu'il s'est affadi.

Il apparaît assez évident que Rowling ne sait pas écrire un scénario. Ça met littéralement une heure à démarrer (ça dure 2h13), c'est incroyablement bordélique, il y a toute une trame qui suit les protagonistes essayer de capturer les animaux qui se sont échappés de la valise du héros (oui y a un quiproquo/échange de valise à un moment) alors qu'on s'en balek de ouf... Les adaptations étaient parfois maladroites dans les choix des coupes mais n'oubliaient jamais de raconter quelque chose et d'avoir des personnages attachants en plus de l'univers magique. Ici, l'univers commence à sentir le réchauffé, les personnages ne sont pas intéressants et ça ne raconte pas grand chose. Et comme c'est le même réalisateur que les quatre précédents chapitres, il n'y a pas le moindre soupçon de fraîcheur.

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Ah merde, cela devait être ma sortie ciné en couple de ce week-end......

Madame aime beaucoup les Harry Potter et j'en aime aussi certains ( et des bouts de tous).

J'aurais du me méfier.... Télérama aime bien.

On était même pas une trentaine à la séance de 13h10 au Normandie.




Orson, une expertise?

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aïe
Dommage. J'y croyais un peu.

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Tennis de Table Bordeaux

En effet, c'est pas terrib'

C'est grosso modo les pires travers de JK Rowling, les raccourcis à 2 balles, les tours de passe-passe constants avec son univers pour mieux forcer son histoire à rentrer dans ce qu'elle à envie de raconter à grand coups de pelle pas subtil. Le début est irritant au possible et Eddie Redmayne est insupportable. L'histoire n'a aucun sens, New York semble être constamment en studio, tout parait claustrophobe, enfermé.
Mais il reste quand même quelques jolis moments, quelques idées, quelques trouvailles qui font que JK Rowling a quand même de l'imagination à revendre. Faudrait juste qu'elle prenne le temps de structurer tout ça, car t'as l'impression comme toujours que chaque nouvelle aventure réinvente tout l'univers parcequ'elle avait soudainement besoin d'un Macguffin pour son histoire, c'est horripilant. Et ça c'est juste plus possible. 5 films ça va être lourd.

Notons quand même une version IMAX qui, comme Ghostbusters (mais que j'ai pas vu en IMAX celui là), a la magie qui sort littéralement du cadre. Le film est en 2.35 mais le format natif IMAX, c'est euuuuh 1.77? Bref, t'as des trucs sur les bandes noires quoi. C'est bien, mais ça fait pas un film

2/6

Le format natif de l'IMAX pellicule, c'est 1.44 (les Nolan).
Le format de l'IMAX numérique, c'est 1.90 (Sully ou Dr Strange).
Là, IMDb dit Aspect Ratio 1.85 : 1 (IMAX 3-D version: some scenes).

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Fais pas genre ça démarre à un moment, les gens ils vont croire qu'il y a quelques chose à voir.

Pour moi, le film est un ratage total. Une merde.

Les personnages ne sont pas travaillés, genre pas du tout. Le perso principal, on ne réussit jamais à s'y attacher, il a un background à peine visible, et quand on en dévoile un bout, c'est un truc bidon pour justifier une amourette bidon et faire du name dropping bidon.

Le film a deux persos pricipaux de sexe féminin qui ne servent à RIEN.

Tout ce qui est esquissé n'est jamais approfondi ni résolu, que ce soit les FDP de Salem, le mariage mixte, la peine de mort.

Et le méchant, j'en parle même pas, des ellipses de ouf qui pour le coup sont de vrais plotholes.

Sinon, les costumes auraient pu être mieux pour l'époque. Les décors et les FX aussi. Peter Jackson faisait il y a 11 ans un film qui se passe à la même époque et qui visuellement ENCULE les Fantastic Shits.

Y a si peu d'enjeux, aucun propos.

La force d'Harry Potter, c'est que ça avait un propos et surtout, qu'il était simple et non simpliste.

Là, c'est juste un inception de vide.

1/6 pour le perso de Jacob qui a réussi à me toucher une ou deux fois.

Mais ouais, à certains moments, je me suis dit "Harry Potter en Amérique, c'est Ma Sorcière Bien Aimée en fait"

Une purge.

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Les Inrocks ont aimé.

Tout est dit!

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Netflix les gars, Netflix.

Je crois que le film est plutôt apprécié malheureusement...

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C'est abusé, oui. Aucun plan marquant. Aucun dialogue marquant. A l'image comme au son, c'est le néant.

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David Yates.
Quand je vous lis j'ai des flashs de mon ennui sidéral devant ses films HP. Qu'il puisse faire pire me fait peur.

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Après avoir lu vos deux avis j'avais prévu de pas y aller mais les circonstances ont fait que je me suis retrouvé devant (ciné en couple, horaire qui convient). Et à ma grande surprise j'ai plutôt passé un bon moment. Pourtant l'univers d'Harry Potter me laisse globalement indifférent mais j'ai été agréablement surpris par l'approche du film assez différenciante de l'histoire initiale. Je craignais vraiment un décalque U.S alors que finalement ça n'a pas grand-chose à voir. Cette ouverture de l'univers original est vraiment malin et se focaliser sur ces animaux fantastiques et une vraie idée originale.

Contrairement aux Harry Potter (les films) je ne me suis pas ennuyé ici, j'ai eu le sentiment d'un film très rythmé, très ludique dans sa construction. Alors c'est surtout vrai pour la première partie (la plus réussie) qui est une espèce de Pokémon réinventé mais même la seconde partie en deçà reste plaisante (bémol pour le climax un peu pourrave). C'est sans cesse amusant, curieux et même si la mise en scène de David Yates n'a pas grand-chose à proposer la reconstitution est plutôt classe.

Par contre on est d'accord que le scénario est très faible. J'ai quand même un peu le sentiment d'un film qui n'a rien à raconter. La déception par rapport à l'univers réside ici. On ne creuse rien. On rencontre quelques bêtes magiques, on voit l'organisation du comité de magie aux U.S mais quoi d'autre ? Surtout que tous les personnages sont transparents. Du boulanger insipide (ils auraient pu prendre un acteur comique un peu charismatique genre Jack Black, je sais pas, mais là le mec est anonyme au possible), au love interest banal, en passant par le méchant (Farrell, étonnamment assez mauvais) sans intérêt. Sans parler du personnage principal, espèce de ravi de la crèche mi-autiste, mi-totalement gogol. J'ai eu beaucoup de mal avec le jeu outrancier et cabotin de Redmayne qui en fait des tonnes dans le côté ahuri. Après le perso a un côté naïf touchant mais je trouve qu'ils ont trop poussé le curseur.

Enfin voilà, j'en retiens quand même quelques belles scènes où il y a un véritable émerveillement très primaire. J'aime également beaucoup le propos animaliste du film même si je regrette qu'il s'arrête un peu en chemin (j'ai naïvement imaginé au début que le film serait un manifeste antispéciste). Mais on retrouve une espèce d’élégie du vivant (Newt qui refuse la mort de l'Obscurus) assez belle. Bonne surprise.

4/6

P.S : J'ai sincèrement et bruyamment pouffé de rire au moment

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CroqAnimement votre

On me parle aussi d'une séance lolesque avec une séduction d'hippopotame.

(J'irai pas hein)

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Horrible scène. Celle où j'ai piqué du nez.

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