Forum de FilmDeCulte

L'histoire de Jerry Hickfang, un homme employé dans une usine de baignoires. Un homme aimable, mais bizarre... Il tombe amoureux de la comptable, mais leur relation va prendre une très mauvaise tournure. Ses animaux de compagnie -un chat méchant et un chien bienveillant, qui ont tous les deux la faculté de parler- vont alors s'immiscer dans cette relation...

Finies les leçons de vie humanistes pour Marjane Satrapi qui dénature son film de serial killer sordide en déflagration de kitsch et de camp, avec un sens du décalage totalement inattendu et souvent à se tordre de rire. The voices est l'histoire d'un employé un poil benêt sous un lourd traitement médicamenteux qu'il ne prend plus prenant les traits d'un Ryan Reynolds parfait en psychopathe débile, lui donnant l'occasion d'entendre entre autres les voix de son chien compatissant et de son chat sadique, parfaitement servi par des seconds rôles féminins à l'unisson (Gemma Arterton et Anna Hendricks, mais aussi Jackie Weaver en psy). L'histoire dégueu de découpage de corps humains schizophrénique relativement cousue de fil blanc est surtout prétexte à une comédie noire réjouissante, souvent hilarante, à la dernière scène absolument... inattendue.
4/6

Spoiler l'image quand même, change sérieux.

J'suis bien content de n'avoir rien vu du film quand je l'ai découvert à l'Etrange.

Virage inattendu de la part de Satrapi - qui n'écrit pas le scénar et, après La Bande des Jotas, ça vaut mieux - avec cette comédie noire qui allie la noirceur du fond avec un enveloppe feel-good aux couleurs criardes et quelques idées de mise en scène assez bien vues (les tupperwares, l'appartement).

Après, je trouve les gags plus réussis que l'histoire en soi et le tout se fait un peu répétitif, tant dans le récit que dans les ressorts humoristiques (à partir d'un moment, entendre le chat sortir des insanités avec un accent irlandais, ça devient un peu "facile"), et j'ai l'impression que le scénariste ne sait pas trop trop comment faire avancer et terminer son film.

Heureusement, l'ensemble reste toujours plutôt amusant, notamment grâce à Ryan Reynolds, décidément plus à sa place dans la comédie qu'en lead de blockbusters.

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C'est super drôle et super triste.
J'en ai même oublié la tête de cul de Ryan Reynolds, que j'ai mm réussi a apprécié (une grande première). Un très beau 5/6.

Moi j'ai pas accroché.
J'y ai cru pendant 20 min, puis tout devient prévisible et paradoxalement convenu pour un film qui semblait sortir des sentiers battus.
Je retiens surtout le choix de Reynolds, assez parfait dans ce rôle de malade avec gueule de bênet. Son travail sur les voix des animaux est assez savoureux aussi.

Mais pour le reste, je ne suis pas convaincu... En fait dès , le film perd totalement son mojo et on finit par s'en doutre de cette histoire.

2/6

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

J'ai bien aimé. Les animaux sont droles, ya des trucs marrants, c'est parfois touchant. Le generique final est a mi chemin entre le wtf genial et le "on savait pas comment finir" comme dit ff. Au contraire de arnotte j'adore la mini revelation, ca sous entend plein de trucs horribles par la suite.

Qu'est il arrivé a gemma aterton ? Elle est toute bouffie, visage gonflé, elle etait enceinte ou quoi ?

Sinon moi je suis totalement amoureux de ana kendrick. Sa tete cheloue, son corps, pfoulala, elle dechire. Charme de dingue, t'as envie de lui faire des calins, jla pete.

4/6

J'ai trouvè ça très sympa également.
Le truc qui m'a particulièrement plu c'est ce mélange des tons qui est vraiment passionnant où l'humour côtoie l'horreur. Mais ce n'est pas une comédie horrifique avec des effets gores/ketchups. Il y a de vrais moments de malaise, d'horreur physique notamment les deux scènes

Il y a donc un véritable malaise qui côtoie des scènes très drôles à l'image de la fin

Surtout que j'ai vraiment marché et je trouve que le film dit vraiment quelque chose sur la maladie mentale, sur ses effets. Au final je trouve le personnage principal super émouvant. Excellentissime Ryan Reynolds d'ailleurs, vraiment parfait de bout en bout.
Après ça finit un peu par tourner en rond, il manque peut-être une dernier acte plus fort, plus fou.

Excellente petite série B donc, c'est bien pour Satrapi de s'être essayé à l'exercice après l'infâme Poulet aux Prunes.

4/6

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CroqAnimement votre

Le seul défaut réside effectivement dans une certaine impression de longueur vers la fin, on s'attend à un twist, à une envolée finale (avec une usine de baignoires sous la main, y'avait moyen de faire graphique) ou à un truc psy plus fouillé et ça reste sage (hormis l'excellent générique bien sûr). Pour le reste le mélange de gore (parfois même de malaise) et de kitsch fonctionne parfaitement, Reynolds est impeccable, et je trouve que Satrapi parvient à doser parfaitement les gags (les animaux qui parlent, là, ils auraient pu en faire dix fois plus et ça auraient vraiment été lourdingue) et le sérieux de l'arc principal, avec quelques frissons deci-delà (les yeux rougissants, genre). Le genre de film qu'on aurait attendu d'un Burton ou d'un Gondry s'ils n'étaient pas perdus pour la cause depuis belle lurette. Epatant.
5/6

Je suis très surpris par votre indulgence, alors que suis plutôt sur la ligne Arnotte.

J'ai trouvé ça long, alors que ce que ça raconte vole pas très haut, les personnages étant tous crétins j'ai eu du mal à avoir de la sympathie, encore moins de l'identification, et globalement j'ai eu l'impression d'avoir déjà vu ce (genre de) film plusieurs fois, mais sans m'emmerder autant.



Même l'humour, célébré ici, m'en a touché une, sans faire bouger l'autre.
Je sauverais les dialogues des animaux, même si au bout d'un moment on a compris, c'est bon, arrête d'être relou. En particulier le chien est très... chien : (on sonne à la porte) "INTRUDER! INTRUDER! I got your back! Let me take a bullet for you!"
Les gonzesses sont craquantes, enfin Gemma et la Kendrik. Quelques plans sympatoches, comme ce bowling désaffecté, avec son pick-up garé comme un psychopathe se gare : pile devant la boule peinte. J'ai pas trouvé la photo, dommage.

A part ça, bof.

Film oublié avant même de sortir de la salle.

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-I failed.
-Good. Now go fail again.

Ah mais c'est clair que l'histoire est assez simple et fait déjà-vu. C'est vraiment l'angle d'attaque qui est original, le style de Sartrapi pour raconter une histoire bien dark et 1000 fois racontés au cinéma. Finalement, celle-ci n'est qu'un prétexte et le film n'est rien de plus qu'un (brillant) exercice de style.
Bien aimé pour ma part et je trouve que le générique de fin est une jolie pirouette pour finir le film.

J'ai trouvé ça très sympa pendant 30 minutes et après ce fut plus difficile... Ceci dit, je salue l'effort de la réalisatrice de changer complètement de registre, Reynolds est très bien et le générique final redonne un peu la pèche qui manque au dernier tiers.

3/6