Forum de FilmDeCulte

À la fin des années 50, une révolution agite l’univers du music-hall : le succès phénoménal du rock, dont les jeunes vedettes attirent les foules, tandis que les numéros traditionnels – acrobates, jongleurs, ventriloques – sont jugés démodés. Notre héros, l’illusionniste, ne peut que constater qu’il appartient désormais à une catégorie d’artistes en voie de disparition. Les propositions de contrats se faisant de plus en plus rares, il est contraint de quitter les grandes salles parisiennes et part avec ses colombes et son lapin tenter sa chance à Londres. Mais la situation est la même au Royaume-Uni : il se résigne alors à se produire dans des petits théâtres, des garden-parties, des cafés, puis dans le pub d’un village de la côte ouest de l’Écosse, où il rencontre Alice, une jeune fille innocente qui va changer sa vie à jamais.

7 ans après les triplettes de Belleville, Chomet adapte un scénario de Jacques Tati (qui a servi de modèle pour les traits du magicien) sur un ton mélancolique voire amer (les clowns veulent se suicider et les magiciens n'existent finalement pas) et à l'ancienne qui cadre bien avec la 2D faite à la main, loin de la nostalgie teintée d'humour noir de son précédent. La démarche est respectueuse, référencée à l'univers de Monsieur Hulot, dans le refus du gag, mais pêche un peu dans ses bribes de paroles un peu désuettes et maladroites de chant du cygne.
4/6

Je reprendrai les mots de The Xcapist au vu de la bande-annonce : "Sinistre".

Les Triplettes c'était 3/6, celui-là je crois que je vais le zapper.

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Depuis que j'ai vu un film de Otar Iosseliani, je sais qu'il faut se méfier comme la peste des films dits "tatiesques". A chaque fois je ne retrouve du cinéma de Tati qu'un grand personnage gaffeur et silencieux, des enfants qui jouent, des chiens qui pissent, bref, toutes les caractéristiques du cinéma de vieux qui pue la mort, et surtout pas quelque chose qui rappelle "Playtime" ...
J'aime beaucoup "Les triplettes de Belleville" mais là j'ai très peur.

Vas-y Le Terminal ça tue

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Moi des Triplettes je retiens cette mémorable séance avec Billy Hayes, où on se regardait toutes les 30 secondes genre "qu'est-ce qu'on fout là ?";
C'est la première fois que j'ai voulu rentrer dans un dessin animé pour découper tous les persos à la machette.

La deuxième fois c'était *Chihiro-mes couilles*

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Netflix les gars, Netflix.

Je n'aime ni Tati ni les triplettes (mais vu dans un mauvais état à l'époque) mais L'illusionniste est sur la fin des illusions donc tu n'y trouveras pas de personnes gaffeurs (et encore moins de chiens qui pissent, remplacé par un lapin qui mord) et comme je l'ai si magnifiquement dit le film baigne dans une tristesse constante et assumée.

Ok c'est mort.

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C'est Truffaut qui avait dit à sa sortie que le film était réactionnaire ... Il s'est repris quelques années plus tard (avec la sortie du très moderne "Playtime")
Tu devrais en faire autant.

Tati filme la maison des Arpel, ou la ville de Playtime, avec une certaine fascination et sans jamais chercher à les rendre laides. Au contraire, ces édifices sont superbes et toujours magnifiés par l'oeil de Tati. Quand au petit village, il le filme avec une certaine tendresse mais pas non plus comme un paradis terrestre ...

Ce qu'il nous explique, c'est que c'est à chacun d'entre nous de chercher l'humanité dans ces constructions au premier abord inhumaines. Il faut ouvrir les yeux, regarder autour de soi, et faire revenir l'Humain. Comme il l'expliquait lui même, "Playtime" raconte le passage de la ligne droite à la courbe.

J'ai du mal à voir le rapport avec Amélie Poulain.

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N'importe quoi, c'est consternant. Je ne pensais pas que le vieux débat moisi sur l'aspect réactionnaire des films de Tati resurgirait un jour. Y'a pas un gramme de nostalgie chez Tati mais un regard qui met, au contraire, à égal distance tout ce qu'il croise. Tati observe une société française qui se transforme et se modernise, il la met en pratique, mais à aucun moment il ne la juge. Ces appréciations ne viennent que de toi et elles sont assez misérables.

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Welcome back!

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Merci. Mais je ne vous ai jamais vraiment abandonné. Là j'interviens parce que ça m'a vraiment fait sortir de mes gonds.

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Avec tout le temps que tu passes sur facebook, tu peux bien te permettre de revenir ici !

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Genre je squatte facebook
Non mais, encore une fois, je continue de venir ici régulièrement et je vous lis. Mais en ce moment j'ai pas envie de participer, il est temps que je passe à autre chose je crois...

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