Forum de FilmDeCulte

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Treasure City, une ville imaginaire: Shiro et Kuro, surnommes les chats, sont deux orphelins qui connaissent la ville comme leur poche, volent dans ses hauteurs et traversent ses murs et immeubles.

La critique par Blissfully, 7 ans:

Alors visuellement c'est très racé, l'imaginaire est riche et beau, ça te permet de pousser de temps en temps des "ooh" et des "aah" non-sonores dans la tête *parce que tout haut tu auras l'air d'un con, on est pas au feu d'artifice*. La BO signée par les petits gars de Plaid est de touuute bôôôôté. Voilà sinon pour le reste (le récit) je suis resté à la porte pendant 1h51 sans que rien ni personne ne m'ouvre la porte fermée à double tour...décousu, boursouflé, décourageant si tu n'as pas révisé le manga avant. C'est le genre de bug qui m'arrive 2/3 fois par an.

2/6

Et je me disais que ce mangaka me disait rien du tout...ah bah si, c'est le gagnant de mon Bonaly Award 2006:



Et c'est vrai c'est cohérent. Voilà voilà tant qu'on y est je reconseille et je jetterai davantage l'oeil sur le manga de base maintenant.

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Doll, it's a heartbreaking affair

oui, déception aussi pour ma part, mais moins importante que Bliss (alors je suis sans doute un vendu... mais bon, j'irai pas au-delà de 3-4/6).
techniquement, c'est très beau, j'étais curieux de voir quelle solution horizontale et lignes droites avait été trouvée au style résolumment vertical et tordu de Matsumoto. Eh bien la solution est plutôt chouette dès qu'il s'agit d'action, avec des angles vertigineux, des effets de caméra très sympas (ma palme va à la première scène d'action, qui finit sur un camion).

Le souci vient d'ailleurs et, en gros, c'est le montage. Les séquences s'enchaînent toutes bizarrement, sur une rythmique assez déroutante. Elles sont construites comme des unités de sens, portées par une dynamique interne souvent en crescendo, qui est soutenue par la musique, mais toute ou presque finissent en eau de boudin et on repart sur un début plus lent. Toutes les scènes d'action sont ainsi gâchées: ça part, ça monte, ça monte, ça promet grave, ça bondit ou ça hurle--et boum, c'est brisé et ça repart tout en bas. Forcément, c'est frustrant.

Ensuite, il y a de vrais problèmes de scénario. Arias a voulu condenser (enfin, 1h51 quand même... c'est trop long, d'ailleurs) les trois tomes en gardant tous les personnages. Du coup, les mômes sont malheureusement moins présents et mécaniquement, l'émotion est moindre, voire absente. Pourtant, le manga était poignant, les mômes étaient extrêmement touchants, on avait envie de leur donner l'affection dont ils manquent cruellement.

Là, Arias semble s'en tenir à la dichotomie qu'annoncent les prénoms (Blanc/Noir), et résume le tout à une lutte contre le côté obscur de la force. Toute la dimension humaine et terre-à-terre, qui était frappante dans l'univers tout de guingois de Matsumoto, avec ses gamins bondissants mais finalement très terriens, cède la place à un truc beaucoup plus volatil, spirito-chaipaquoi, qui ne passionne pas.

Autre chose: Matsumoto s'assumait grotesque. La solution très réaliste du graphisme atténue cette dimension et rend parfois le grotesque (les costumes des trois tueurs, par ex) plus encombrant que dans le manga.

Mais ça reste plus qu'honnête malgré tout. Même s'il est clair qu'à choisir, il vaut absolument mieux lire le manga (qui, j'espère, sera réédité pour l'occasion), qui est un vrai chef-d'oeuvre -- quand cet anime n'est qu'un hommage sympa.

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J'avais acheté le DVD dès sa sortie après avoir raté le film au cinoche alors que je crevais d'envie d'aller le voir (Syndrome Lewis Orne).

Et bien je ne suis pas déçu, alors que je suis toujours frileux en matière d'adaptation au cinéma, je trouve que le paris est assez bien réussi. Alors je suis d'accord avec Zad pour certains aspects du montage qui m'on fait tiqué (notamment quand Blanko se réveille dans la voiture).

Mais c'est ce coté ovni halluciné qui m'avait tant plus dans le bouquin qu'on retrouve ici par d'autres moyen dans le film, et c'est peut être cette différence de moyen qui m'a surprise et donc fait apprécié une histoire que je connais pourtant par coeur.

Je suis un fan absolu de Matsumo, j'ai tout lu de lui a commencé par Amer Beton... Et pourtant cet adaptation m'a vraiment séduit et je me suis retrouvé à "sangloter" comme un naze devant ma téloche (un autre syndrome qui mérite l'appellation Lewis Orne). Et oui, c'est ma Kryptonite, mais les films d'animations japonais sont la clés de mon psychisme, ils me font quasiment tous chialé à un moment ou a un autre. Ca en devient presque un Label Rouge pour moi, une condition indispensable pour que je me dise, c'est un bon film. Une réaction épidermique.

C'est un bon film, 4/6

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"Vous allez finir par vous aimer les uns les autres bordel de merde !?!"

BOn, après la douche vient de m'aider a faire comprendre que si la ville de Matsumoto avait bien un coté grouillant-mécanique dans le manga, là le réal à peut ête un peu trop joué avec le modèle 3D histoire d'en mettre plein la vue du spectateur lambda... et du coup s'éloigner un peu trop parfois du duo Blanko / Noiro.

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"Vous allez finir par vous aimer les uns les autres bordel de merde !?!"