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MessagePosté: 20 Fév 2012, 19:44 
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Successful superfucker
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Inscription: 28 Déc 2006, 21:20
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Dans les années 50 à Londres, une femme au foyer de milieu aisé décide de quitter son époux pour son amour de jeunesse, un pilote de la Royal Air Force.

Un film dont on a vite ras la couenne qu'il soit ça

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jusqu'à donner des envies de ça

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Ce qui me fait penser que la mélancolie de Davies sied décidément mieux à ses documentaires qu'à ses films de fiction particulièrement soporifiques pour mémés en manque de camomille.

2/6


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MessagePosté: 22 Juin 2012, 21:13 
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Inscription: 25 Nov 2005, 00:46
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Localisation: Fortress of Précarité
J'arrive pas à savoir si j'ai trouvé intéressant la pesanteur maousse que Davies conférait à cette histoire somme toute banale ou si j'ai trouvé ça inutilement pompeux.
Ca reste très élégant dans la forme mais le scénario éveille tellement peu d'empathie pour ses personnages, avec leurs faux problèmes, que le rythme délibérément neurasthénique du récit, avec une non-linéarité superflue de la narration, a tôt fait d'agacer.
Ca m'apprendra à aller voir un film uniquement pour un acteur (au demeurant toujours aussi superbe).

2/6

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MessagePosté: 30 Juin 2012, 07:04 
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Inscription: 07 Oct 2005, 10:23
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Des petits spoilers

Comme Chez les heureux du monde, beaucoup aimé pour ma part. Les vingt premières minutes en guise de vrai prologue où presque tout s'installe est déjà à tomber, dans son flux continue de souvenirs qui envahissent l'écran pendant que le gaz se diffuse dans la pièce où l'héroïne tente de se suicider... Il y a une scène d'amour tourniquet entre Weisz et Hiddleston qui est superbe. Puis ces choix de musique comme toujours excellent (le concerto pour violon de Barber, interprété par Hilary Hahn). L'aspect mortifère est rapidement envoutant. Ensuite le film peut réellement commencer son adaptation de la pièce de théâtre, ce qui fait un peu peur mais a l'intelligence de n'être pas esquivée en tant que tel. Il y a beaucoup d'espaces laissés aux seuls champs-contrechamps et longs échanges sans en avoir peur, c'est bien je trouve... Même les surgissements soudain de personnages au coin d'une porte (j'adore à ce niveau tout le moment où Weisz enfile sa robe et retombe sur son mari qui prend la place de son amant à son pallier, le cinéaste joue vraiment le jeu)...

Mais les flash-back qui continuent de les rythmer, où les passages souterrains et dans les ruelles du quartier ne m'ont pas semblé agir comme des sorties superficielles du récit, ils sont tout à fait en cohérence avec ce qui est installé d'emblée. Davies s'en sert comme des canaux naturels dans un univers condamné à être clôt et nocturne : c'est du temps dédoublé à l'état pur. Il y a un très beau plan séquence qui intervient dans le métro où l'Histoire, survolée jusqu'ici dans ces histoires d'amour et de mort propres à l'héroïne, s'invite tout d'un coup. On retrouve trois scènes chantées de foules toutes différentes d'ailleurs dans The deep blue sea, celle-ci, et deux autres dans un pub, toutes aussi réussies même si dans des contextes différents, qui projettent à chaque fois ces tempêtes de sentiments au monde extérieur qui avance à un autre rythme. Sur un espace de 24h et au travers de la façade d'immeuble qu'il pénètre, Davies fait s'écouler un temps réceptacle là où il s'évaporait continuellement en scope et sur une période très étendue dans son adaptation de Wharton, mais dans tous les cas une femme incapable de s'insérer dans la société de son époque... Il y a un peu de surlignage parfois avec la scène de ménage dans le musée devant le tableau cubiste, qui vaut presque aussi comme commentaire sur la forme, un peu le truc en trop (enfin c'est la pointe d'humour vache propre au réalisateur qui n'est pas toujours ce que je préfère chez lui).


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MessagePosté: 01 Juil 2012, 14:14 
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Robot in Disguise
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Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
Messages: 36698
Localisation: Paris
Je suis assez d'accord avec Mr Chow même si je serai un peu moins enthousiaste que lui.

Les bémols selon moi se trouvent au niveau d'un truc un peu trop figé par moments, un peu trop sur une seule note, là où on aimerait un peu plus de nuance. Là pour le coup j'y suis allé, tel Film Freak, pour Tom Hiddleston, et pour moi c'est le moins bons des trois acteurs: un peu trop toujours pareil (alternance winning smile/je hurle comme un connard), d'autant plus que le film ne laisse pas assez de place à "l'avant", aux débuts de la relation, lorsque son charme désarmant est censé opérer.

Par contre j'ai trouvé Simon Russell Beale absolument impérial. Et j'ai sur-adoré ce moment hyper classe au début ou bim d'un coup tu vois Hiddleston dans son costard stylé quand il mate Weisz sur le transat, et lui dit qu'elle est la plus belle femme du monde. Tellement cash, tellement hors-contexte, tellement... le SOUVENIR quoi.

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 10 Déc 2012, 18:56 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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Il y a des choses magnifiques dans le film - le plan que cite Liam, le passage de la troisième chanson, les motifs de la voiture et de la cabine téléphonique
après, faut pas avoir peur d'une certain langueur...

4/6


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MessagePosté: 10 Déc 2012, 19:05 
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Robot in Disguise
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Inscription: 13 Juil 2005, 09:00
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Localisation: Paris
Karloff a écrit:
Il y a des choses magnifiques dans le film - le plan que cite Liam, le passage de la troisième chanson, les motifs de la voiture et de la cabine téléphonique
après, faut pas avoir peur d'une certain langueur...

Ca sent le mec qui prépare son top et avait peur d'avoir raté un film. :D

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Liam Engle: réalisateur et scénariste
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MessagePosté: 10 Déc 2012, 19:24 
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Inscription: 07 Oct 2005, 10:23
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En tout cas ça remontera un peu sa moyenne...


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MessagePosté: 10 Déc 2012, 19:30 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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Qui-Gon Jinn a écrit:
Karloff a écrit:
Il y a des choses magnifiques dans le film - le plan que cite Liam, le passage de la troisième chanson, les motifs de la voiture et de la cabine téléphonique
après, faut pas avoir peur d'une certain langueur...

Ca sent le mec qui prépare son top et avait peur d'avoir raté un film. :D


Lol, exactement.


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MessagePosté: 10 Déc 2012, 19:56 
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Antichrist
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Inscription: 04 Juil 2005, 21:36
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J'ai hésité entre ça et les Kaira en plus
ce soir, 21 Jump Street


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MessagePosté: 10 Déc 2012, 20:30 
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Ap'héros
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Localisation: Lille
Korean Jesus se doit d'atterrir dans ton top.

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MessagePosté: 02 Fév 2016, 10:06 
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Inscription: 14 Mai 2014, 10:12
Messages: 3702
Rattrapage grâce à Netflix.
Ce Davies me convainc plus que Of Time and the City dont le lyrisme de la voix off m'avait particulièrement agacé.
Histoire d'adultère banale mais empreinte d'un ton original et réussi où prime une fluidité qui décloisonne temps et espace.
Toutes les clés nous sont donnés mais l'enchainement de l'action et l'inventivité formelle arrivent souvent à surprendre.
Deep blue sea ne se complait pas dans un romantisme ou une contemplation esthétique abusive. C'est inspiré tout du long et bien joué par tous les acteurs avec un regard pour chaque personnages qui arrive à nous les rendre attachants (exemple le mari sur qui j'avais des craintes au début)


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MessagePosté: 03 Fév 2016, 14:24 
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Inscription: 14 Mai 2014, 10:12
Messages: 3702


Un extrait du film et une des plus belles versions de Molly Malone que j'ai pu écouté

Citation:
In Dublin's fair city,

where the girls are so pretty,
I first set my eyes on sweet Molly Malone,
As she wheeled her wheel-barrow,
Through streets broad and narrow,
Crying, "Cockles and mussels, alive alive oh!"

Chorus :

"Alive-a-live-oh,
Alive-a-live-oh",
Crying "Cockles and mussels, alive alive oh".


She was a fishmonger,
But sure 'twas no wonder,
For so were her father and mother before,
And they each wheeled their barrow,
Through streets broad and narrow,
Crying, "Cockles and mussels, alive, alive oh!"

(chorus)

She died of a fever,
And no one could save her,
And that was the end of sweet Molly Malone.
But her ghost wheels her barrow,
Through streets broad and narrow,
Crying, "Cockles and mussels, alive, alive oh!"


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