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Dans un premier temps, je me suis surpris à trouver le film moins honteux que ce que je craignais. Le spin-off Bumblebee essayait de construire sa propre voie, loin des Bay, et si le film a su trouver grâce aux yeux de certains spectateurs réfractaires aux autres épisodes de la saga, il ne m'avait guère convaincu avec sa resucée formellement fade d'E.T.

Ce nouveau tome a beau se situer dans les années 90, soit après les événements de Bumblebee mais avant ceux des films de Bay, c'est dans les pas de ce dernier que suit Steven J. Caple, signant une suite qui cherche à être raccord avec ses prédécesseurs, comme il l'avait fait sur Creed 2.

Sans jamais, jamais, faire preuve d'un quelconque style, le réalisateur retient toutefois certaines leçons de son illustre modèle, favorisant le tournage en décors naturels, qu'ils soient urbains ou ruraux, avec des effets pyrotechniques de plateau sur lesquels on rajoute les images de synthèse. Après, les scènes d'action en soi reste trop courtes et peu nombreuses durant la majeure partie du film qui remake quelque peu les deux premiers chapitres de la licence cinématographique. En cherchant à retrouver la dynamique des personnages du premier et l'aventure à la Indiana Jones du second, le film ne parvient cependant ni à être attachant, malgré le charme d'Anthony Ramos, ni à être épique avec son énième quête de McGuffin par les deux camps de robots. Et si le film a l'intelligence de ne durer que deux heures plutôt que de se perdre en digressions comiques, les vannes rincées de Mirage, nouveau sidekick robotique du héros, font regretter le mutisme de Bumblebee.

Le peu de compétence dont Caple pouvait témoigner au début se perd complètement dans le climax qui se veut généreux mais bascule dans la grisaille CG devenue vraisemblablement inévitable des blockbusters actuels. A l'instar des robots, le film est dénué de tout poids. Même les films de Bay avaient fini par être désincarnés mais ils avaient encore quelques beaux restes.

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J'ai lu plusieurs fois que le film faisait une réf à Gi Joe, genre pour préparer un univers partagé... C'est vrai ou c'est une connerie ?

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Netflix les gars, Netflix.

J'hésitais à le spoiler vu que tout le monde s'en fout mais oui et c'est pas qu'une ref : à la fin, le héros passe un entretien pour ce qu'il croit être un taf d'agent de sécurité et le gars le félicite pour avoir sauvé le monde et lui demande de venir bosser avec eux, le héros nie toute cette histoire de robots alors le gars lui laisse sa carte avant que le mur de son bureau lambda ne s'ouvre, révélant un hangar hi tech. Le héros hallucine et regarde alors la carte : le logo GI Joe avec écrit "GI Joe" et il dit "GI Joe?".

Fin.

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C’est pareil à la fin d’Oppenheimer mais avec Barbie.

oui mais Klaus !

Bien.

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OK j'ai envie de le voir juste pour ça maintenant !!!


Nan je déconne, mais merci du coup.
Je me demande s'ils vont aller jusqu'à un vrai crossover (qui existe dans les comics depuis 40 ans)

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Netflix les gars, Netflix.

Curiosité morbide mais faudrait y aller à fond et dans l'esprit du Sommers.

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C'est clair.

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Netflix les gars, Netflix.