Forum de FilmDeCulte

Oui enfin si le spectateur allocine (et par extension le "spectateur lambda") est un créneau à suivre, le forum est également "tout seul" sur Oncle Boonmee (2 étoiles spectateurs sur allociné). J'ai du mal à voir en quoi c'est un référent pertinent...

Nan mais ça c'est Karloff, IMDb/Metacritic/RottenTomates/AlloCiné/le site de Captain N ne sont valables que quand ça l'arrange

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en fait, il y a selon moi cinq "référents":

le public lambda, Allociné
la critique française
la critique US
l'accueil des festivals/prix/récompenses
et nous, via le système de vote de Captain N.

Oncle Boonmee séduit trois référents sur quatre... Les Betes du sud sauvage aussi.

Sur cinq, non ?

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

c'est que j'ai divisé critiques us et françaises, du coup.

Bon sur ce coup, je suis avec la majorité des référents

Comme point de départ, le film réussit à rapprocher des problèmes très contemporains et un peu abstraits (le rechauffement climatique, la fonte des glaciers), avec d'autres tout aussi actuels, bien plus concrets et ancrés dans sa géographie (Katrina, Deepwater et le problème récurent de comment gérer le trop plein d'eau en Louisiane). Il le fait par l'intermédiaire de l'imagination un peu débordante mais très attendrissante d'une petite fille -alors du coup il y a un peu de voix off (mais moins ce que je craignais et surtout c'est un langage d'enfant qui me paraît crédible) mais cela pourrait être des dialogues bien demonstratifs sur les gentils du monde mouillé et les méchants du monde sec. Là le film nous laisse progressivement découvrir et comprendre l'univers dans lequel il évolue. Je trouve très touchante la façon dont on découvre le monde du Bassin avec les yeux de Hushpuppy, quand la digue par exemple ou le phare-bordel deviennent concrets à ses yeux - cela rappelle, quand on est enfant, les sentiments de surprise mélés parfois de déception quand on découvre un lieu qu'on idéalise de loin mais où on n'a pas la possibilité d'aller seul. Le film n'est que le regard et l'imagination de la gamine, c'est ce qui le rend fort parce que ce regard et cette imagination deviennent consistants à nos yeux.

Après c'est un mélo et un film initiatique donc un genre assez limité - on sait comment ça va finir mais je ne trouve jamais le film putassier ou rempli de trucs interdits - il est même très sobre là où il aurait pu sombrer dans l'irregardable comme la scène du bus. Là B.O est à tomber - c'est de la musique cajun classique mais il ya une vraie recherche dans le choix des titres.

La fin me gonfle un peu -avec ses plans en contre-plongée de la gamine qui prend un air martial mais c'est quasiment la seule maladresse d'un film qui offrait pourtant un paquet d'opportunités d'en faire.

J'ai vu ça hier, dur .

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CroqAnimement votre

Owwww... Quelle horrible nouvelle.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Les États Unis.