Forum de FilmDeCulte

lol

Bien fait!

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J'ai arrêté à 1h09, je vais reprendre demain. A la rigueur, les scènes d'action (qui ne me plaisent pas du tout) sont originales, on ne peut pas le nier. Mais les parents, putain ! La mère qui a bouffé de l'herbe et qui dit des conneries dans la fac ! Le robot qui pleure ! L'autre qui saigne ! Le robot nana ! L'acteur qui devient tout bizarre à cause du cube ! Les colocs geeks !... C'est tout simplement insupportable.

Je vais lire les critiques positives du topic, histoire de mieux comprendre. Mais pour le moment, je vais me prendre un doliprane.

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Que lire cet hiver ?
Bien sûr, nous eûmes des orages, 168 pages, 14.00€ (Commander)
La Vie brève de Jan Palach, 192 pages, 16.50€ (Commander)

Ah ça c'est étonnant quand même, non? C'est une des seules scènes que j'ai acquiescée.

Etonnant qu'il n'ait pas les mêmes goûts que toi?

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Mince, ça commence à me titiller ces relents nanardesques.

Ah non mais c'est n'importe quoi ce film ! Mais c'est aussi près de deux heures de robot qui se niquent la gueule, et ça c'est bon!

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Ouais bon j'ai pas lu les 17 pages en entier, hein...




Rassuré par la vision de ce Transformers 2 qui, sur le simple plan formel, corrige les défauts et ratures d'un premier opus épileptique et étouffant - premier épisode dont je garde le souvenir d'un gros potentiel bouffé par un surdécoupage serré abusé, qui ne me semble de toute façon plus convenir à la mise en scène de Bay telle qu'elle est à présent. On peut regretter le style Rock/Armageddon, plus solide, plus fragmenté et exigeant, mais on a au moins là enfin la mutation achevée, une forme fluidissime qui laisse enfin vivre ses plans, qui en tire toute l'énergie possible sans leur couper l'herbe sous les pieds. Le fait que même les robots de fer se mettent à dégouliner d'huile dit bien combien cette mise en scène pourtant pleine de chocs, de coups, d'explosion, s'est gardé pour cap de se faire totalement coulante - et elle y parvient haut la main.

Le côté "grand ballet" du film (auquel participe aussi un montage son vraiment bien abouti), qui va expérimenter de nouveaux décors plein de potentiel (l'université, les fonds marins, la forêt...) est un régal pour les yeux durant la première moitié du film ; et je crois qu'on a vraiment là un réal qui prend du plaisir, qui s'enthousiasme, c'est communicatif.

Le problème, c'est que c'est quand même une grande récrée : si on n'arrive à en parler qu'en termes purement formels, c'est que le film n'a pas grand chose d'autre à faire porter. Je ne sais pas si c'est juste scénaristique (il manque quand même un véritable enjeu), ou si c'est simplement des petits trucs par-ci par-là qui montrent que Bay a absolument rien à foutre de ce qui sert de base à sa pyrotechnie (des trucs comme Bee qui pleure dans le garage, les mimiques de Laboeuf en cours, le "paradis des bots", tous ces trucs interdits). Le premier Transformers, malgré ses défauts, savait encore parfois faire poindre une vraie force narrative de son flot de mouvements, de façon interne justement (je pense à des trucs aussi bêtes que la scène des véhicules qui atterrissent sur Terre et se rejoignent, qui sur le papier n'avait sans doute pas beaucoup de coffre mais à qui Bay donnait du charisme). Il faut ici un plan aussi bateau que celui de l'hélicoptère / battement de cœur, en fin de film, pour se rendre compte de la puissance qu'auraient tous ces plans s'ils étaient occupés à raconter quelque chose...

En l'occurrence, même le trouble de la guerre en Irak avec lequel le premier opus flirtait plutôt bien a ici disparu (l'orient est réduit à son pendant carte postale), et toute la deuxième heure dans le désert (une heure de bataille, putain, tu en viens à prier pour 30 foutues secondes de pause pour souffler !), finit par épuiser à force d'aller nulle part.

Franchement je suis pas amer, je suis vraiment content de voir Bay au top, capable de faire tellement de belles choses, et tant mieux si ce n'est pas en fronçant les sourcils (bien que finalement le film se sente obligé d'en passer par 36 étapes scénaristiques obligées, mais je prend plus ça pour un désintérêt pour le matériau que pour du sérieux), mais bon il est temps qu'il retourne vers des choses qui lui comptent un peu plus, qu'il ait de l'ambition, et qu'il prenne des risques. J'attends le prochain.

Très juste. C'est le souvenir que me laisse le film. Formellement, il y a une vraie maîtrise, plus que sur le premier, mais narrativement, c'est le waÏ.

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C'est quoi du coup, le prochain projet, demanda le mec qui avait la flemme de parcourir la section news ?

Ah bah si, des coffres, yen a plein.

Corvée de réponse à "TiQ", plus vite que ça.

Bah après Transformers 3 qui sort cet été, il parle encore et toujours de faire enfin sa comédie coenienne tirée d'un faits divers glauque, Pain & Gain, avec des body-builders qui s'improvisent criminels du dimanche...ça le travaille depuis trèèèèès longtemps ce projet, ce genre, cette influence, donc je suis très curieux...ça sera peut-être un gros fiasco mais ça sera pas sans couilles.

Sinon y a aussi l'hypothétique Bad Boys 3.

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Fait.

C'est déjà plus intriguant, oui. Après ça fait peur aussi (tous les passages comédie de Bay à base de couilles de robots étalés sur deux heures, miam !)


Bien, tu peux aller en paix.