Forum de FilmDeCulte

Un film familial est un film qui, par son intention ou par la force des choses (le public final), s'adresse à un public réuni en famille.
Je n'ai pas donné d'exemples car je veux parler de la nature-même d'un film familial. Car un film qui s'adresse à la famille, il doit par nature plaire à un groupe qui veut se trouver conforter dans ses valeurs. Un film familial a des valeurs éducatives pour les enfants et c'est une des choses qui incitent les parents à leur en montrer. Or l'éducation d'un enfant, c'est inculquer des valeurs qui vont l'aider à s'intégrer dans le monde en place, donc c'est tout sauf transgressif. Ca peut arriver, cela dit, il y a toujours des contre-exemples et c'est pour ça qu'il ne faut pas entrer dans le jeu infini des exemples, mais bien plus souvent un film familial est conservateur. Parce que la famille est une entité qui a tendance à conserver (pas péjoratif en soi d'ailleurs, et c'est pour ça que je trouve la critique de Sotinel déplacée et facile (comme ce qu'il fait souvent d'ailleurs...)).

Pas tout à fait d'accord, même pas du tout en fait, pour la partie où tu parles de force des choses surtout, je ne mettrais pas Toy Story, True Lies, Dersou Ouzala, Lawrence d'Arabie, La Grande Evasion ou Casablanca sur le même plan, même si au final, c'est regardé par toute la famille.



Tu confonds film familial et film grand public en fait non? je sais que la nuance est faible, mais encore une fois, je ne mettrais pas Toy Story dans le même sac qu'un "Family man" qui lui est par exemple d'une condescendance honteuse.



Non, ça c'est un film pour enfants qui a ces valeurs, un vrai film familial est autant apprécié par les parents que par leurs enfants.



Là pour le coup, je ne te suis pas, autant les autres points je les comprends, même si je ne les partage pas, mais là c'est juste que je ne comprend absolument pas. Le but d'un film familial n'est ni d'être transgressif, ni de faire de ton gosse un mouton, trouve un juste milieu quoi, sérieux, t'es un peu de mauvaise foi là non? Ca doit être un minimum ludique, oui, un maximum même de préférence, mais ce n'est en aucun cas un objet social ou politique, surtout dans le cas de Toy Story, plus encore que n'importe quel autre Pixar, qui parle de rester jeune, de rester pareil, rêver, jouer, et parle assez frontalement de questions comme le temps, la mort, l'oubli, c'est pas Madagascar quoi!



Ouais, parce que les types qui en font ne respectent parfois pas leur public, ce qui n'est pas le cas de Pixar.



Encore une fois, oui et non hein, de plus en plus de familles deviennent conscientes du fait qu'il faut un minimum de qualité et d'intelligence dans ce qu'ils montrent à leurs gosses.

La critique de Sotinel ouais, elle est honteuse, absolument honteuse et puante, je ne connais pas ce mec, premier truc que je lis de lui, et je ne veux plus rien lire de ses mots putain, il n'a manifestement pas vu le film ou l'a oublié en sortant, ou pire encore, n'a pas pu se détacher de ses préjugés de bourgeois de gauche pourri jusqu'à la moelle et a torché cette article puant.

Ce fils de pute.


Sinon Baptiste, merci d'avoir filé ton point de vue hein, je comprends tout ce que tu dis et j'accepte ce côté de la pièce, mais je ne suis absolument pas d'accrod avec toi sur un tas de trucs (à part que "Il Etait une Fois en Amérique" est le meilleur film du monde)

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Je n'ai pas dit que j'associais conservateur à "faiseur de moutons". Ou conservateur à sous-développé. Il y a de très grands films qui sont essentiellement conservateurs, genre La Nuit du chasseur, donc pour moi c'est vraiment pas un problème en soi. Pixar, pour rester collé à "l'auteur" dont il est question, propose des modèles de vie relativement convenus, j'ai jamais trouvé qu'ils étaient iconoclastes sur ce plan-là. Wall-E c'est l'exemple-même du faux film progressiste. C'est assez normal vu le public auquel il s'adresse c'est-à-dire les enfants comme les grands; le dénominateur commun pour s'adresser aux deux réunis ne peut être que de la poésie écurienne prenant place dans le bon vieux monde que l'on connaît et rien de plus, selon moi. Certains diront que c'est déjà pas mal

j'ai pleuré comme un connard pendant vingt minutes, avec un sourire béat pourtant.

au milieu du film, je me souviens d'avoir pensé qu'il y avait un ventre mou.

mais j'ai complètement oublié ce que c'était tant la fin emporte tout.

incroyable de parler si puissamment, avec une telle pulsion de vie, de l'angoisse de la mort.

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pas de court métrage en intro à l'ugc danton, par contre... on sait où il passe en 2D VO à Paris?

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Faut le voir en 3D le court bordel.

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il s'appelle comment? on peut le voir où?

(la 3d, vraiment, je peux pas, bob, ça me gêne, vraiment, c'est pas de la mauvaise volonté)

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Zad tu fais plaisir...

Le court s'appelle Day & Night.

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Ouais mais pour le coup, ça fait vraiment partie intégrante du court.

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humpf... bon et il passe où alors, en VO en 3d ou en 2d? (je te crois, donc je l'envisage du coup)

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MK2 Bibli.

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cimer!

les lunettes avec la carte y coûtent combien?

dis-moi, il est complet, là en-dessous?

http://blog.gaborit-d.com/day-night-le-nouveau-pixar/

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2€ je crois.


Ca a l'air.


Faux cinéphile.

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CE court est génial, le concept est génial et effectivement ça fait plus de sens de le voir en 3D [vu le concept justement]

dans les cahiers, ce gogol de malausa parle d'un film hanté par des pulsions de mort. A mon avis il est complètement à côté de la plaque, au contraire le film n'est jamais dans le renoncement, jamais nihiliste, toujours dans la pulsion de vie, justement, bien qu'hanté par l'angoisse de la mort. Mais il n'est pas dans la pulsion de mort, il n'y a pas de plaisir à la mort, disons, pour simplifier, pas d'envie de mort, une acceptation de son existence dans le champ d'un cinéma dit pour enfant, ça oui, mais une pulsion de mort? Franchement, c'est complètement idiot, non?

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