Trash ~
Maison européenne de la photographie
L’expo à buzz du moment : deux paparazzi jouent aux sociologues en faisant les poubelles de stars et en reconstituant selon une logique qui tient à la fois de la taxinomie et de la recherche esthétique, approche pop-art qui exploite la forme et les couleurs des emballages pour en faire quelque chose qui, au final, tiendra de l’œuvre d’art. Au-delà de l’aspect rigolo-people de vulgarisation (Travolta commande une pizza à l’autre bout des Etats-Unis, Madonna boit 147 litres d’eau par jour, Cruise a des exigences de caravane-tournage longues comme ça, Brando jette ses lettres de fans, Sharon Stone bouffe du Werthers Original et Tom Hanks utilise du Swiffer), ce côté arty là marche étonnamment bien. Très sympa.
Et comme tu es là, viens voir les autres expos.
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599 ~
Maison européenne de la photographie
Des moules de carrosseries de bagnole par le photographe Alain Fleischer.
Ok who’s next.
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Memento Mori ~
Maison européenne de la photographie
Jolis clichés jouant sur des visions oniriques du corps dans un noir et blanc fantasmatique. Toute petite expo donc difficile de se faire une idée mais curieux.
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Digital Diaries ~
Maison européenne de la photographie
L’art vidéo et installations de Catherine Ikam titillant l’émotion créée par des personnages virtuels interactifs. Ah expliqué comme ça, ça dit pas grand-chose.
Euh en vrai pas forcément plus non plus. Mais ça te permet d’apprendre qu’une lettre, c’est "un système de communication rétroactif d’un point à un autre", tandis qu’une vidéo c’est "un système de correspondance à terminaux multiples". Ah ça me rappelle mes imbitables cours d’art vidéo dispensés à Censier par une prof autrichienne droguée. Mais c’est adoubé par Nam June Paik donc on dit rien.
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Les Terriens de Richard Kalvar ~
Maison européenne de la photographie
Excellente surprise avec la découverte du travail photographique de Richard Kalvar, photographe us dont 90 œuvres sont ici exposées. Autant de scènes de comédie décalées, jouant sur l’étrangeté des situations et des regards comme sur la beauté poétique du cadre et du noir et blanc, sur la frontière imperceptible de l’ordinaire et de l’absurde. C’est génial, très drôle et c’est jusque début juin.
Y’a un chat qui tue mais je le retrouve pas. En tout cas je conseille, vraiment vraiment.