Forum de FilmDeCulte

Ca fait partie des avancées techniques de très haut niveau. Des chef d'oeuvres d'artisanat.

Comme la barre Bouladou.

Et le marteau à bomber le verre

En cherchant vite fait des infos je suis tombé sur ce forum où, à un gars qui pose cette question:

on répond ça :


Bon, ça dépasse de très loin mes connaissances, mais peut être que ça peut vous aider un peu.

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- I wish that shotgun was my penis.
- If it were, you could call me Ernest Hemingway.

Merci bien. C'est violent. Et le lien dans le lien [en italien] donne envie de revoir Barry Lindon [pas vu depuis pffffffiioouuuu... 20 ans?]

Mais c'est qu'il insiste, le bougre!


Marlo je te trouve dur, ou plutôt, ta critique ne colle pas du tout à mes souvenirs (à Gand, il y a trois ans)... Clair que l'expo est fétichiste avant tout chose, mais quel pied j'avais pris, moi... Allez-y, les gens!

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Ed Wood:"What do you know? Haven't you heard of suspension of disbelief?"

Pour ça, il suffit de chopper le méga bouquin Taschen de 3000 pages limité à 1000 exemplaires et qui coûte 1000€ (minimum).
http://www.amazon.com/Stanley-Kubricks- ... 3822830658

Y en a au MK2 Bibli, dont un en démo.

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UBERLINKS toujours dispo sur OCS et MyCanal!

L'expo Kubrick aussi, donc...

Bah ouais, c'est pas tip top. Enfin si, quand même, c'est un monument de fan-service versant fétichistes, de ce point de vue-là ça fait sans doutes le boulot. Ca va de quelques objets avec qui la proximité est réellement troublante (se retrouver nez à nez avec le bébé plastoc du final de 2001) à des trucs inutiles mais mignons (l'escalier moquetté à la Shining), en passant par une majorité de choses absolument sans intérêt (le script du film exposé fermé, ouéééé !).
Dur de trouver des choses réellement intéressantes dans ce bazar. Il y a un passage de l'expo, sur Spartacus, où l'on voit les storyboards griffonés à même le scénar, intéressants justement parce que griffonnés (parce qu'on y voit surtout la composition de base des plans, leur dynamique, les hésitations, etc). Pas loin, t'as un rétroprojecteur qui balance des extraits du film... Y a pas une personne qui se serait dit qu'on pourrait mettre les deux en perspective ? (ca se trouve le pire c'est que l'extrait concerné passe, qui sait, aucun moyen de le savoir).

L'expo est ainsi affairée à la gloire du mythe Kubrick, très "Déifié" comme dit Marlo, sans jamais une seconde nous donner à voir ce qui fait la personnalité de son art, de sa mise en scène, de son approche. C'est un alignement sans aucune mise en perspective de costumes, d'objets, de scripts-oh-la-la-c'est-le-vrai, de photos de plateau et d'articles de presse, qui n'ont absolument rien à voir avec le cinéma. Même la question des ratios, LE truc passionnant concernant Kubrick cette dernière décennie, n'est absolument pas mentionné.

Bref, beau gâchis, la cinémathèque confirme son statut de rendez-vous manqué à tous les niveaux.

Sur Inter, y'avait une émission intéressante hier soir.

J'y ai appris notamment que tous les doublages de Kubrick étaient supervisés par des cinéastes de son choix. C'est ainsi Pascale Ferran qui s'est chargée du doublage d'Eyes Wide Shut.

Heeey, le truc improbable ! Cinéphile hardcore le Stanley... (j'imagine la tête de la masse de lycéens subjugués par l'expo en leur présentant Ferran)

Un truc auquel ça me fait penser, tiens : NADA sur les influences de Kubrick. Tu comprends, des extraits d'Ophuls, ça aurait pu faire débander...

Non mais voilà, cette expo réduit le cinéma à des gadgets. Où est l'art là-dedans, et où est l'artiste, je ne sais pas.

Et puis elle est moche, cette expo, vraiment moche, et super bordélique. Peut-être qu'un autre lieu, plus ouvert, aurait été plus approprié (il me semble que c'est d'ailleurs la problématique du lieu qui a longtemps empêché cette expo de venir en France)

Yep, très bon choix d'ailleurs et très bonne VF, même si Attal a une voix non-charismatique au possible, ça allait bien avec le personnage de Bill.

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I think we're gonna need a helmet.

L'interview de Ferran était super light donc je ne sais pas comment ça se passe exactement. Elle y parlait surtout de la traduction et du travail sur les personnages. Mais j'imagine que, comme SK confiait les doublages à des cinéastes, il y avait casting et direction d'acteur poussée à son paroxysme au moment de l'enregistrement. Ca parait tellement logique au final.

Ferran ... Si seulement la puissance du film de Kubrick lui avait retiré l'envie de faire du cinéma ...

Fasciste !

Probablement parce qu'il n'y a pour ainsi dire pas de profondeur de champ dans des conditions "terrestres", et que le clair-obscur de Barry Lyndon est unique (je crains d'ailleurs que la projection numérique soit surex').

Ou sa version light qui n'en coûte que 48.

http://livre.fnac.com/a3398344/Alison-Castle-Stanley-Kubrick-s-Napoleon