Forum de FilmDeCulte

Alors il y a différentes version de l'infante Marguerite Thérèse de Velasquez à Picasso, mais je crois pas qu'on voie Les Ménines dans leur entièreté à part si j'ai une mémoire de poulpe.

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Doll, it's a heartbreaking affair

Dommage, mais bon, je m'en doutais, c'est un peu la "Joconde" du Prado..

Telle la maman Télérama je suis allé à



Séraphine /// Musée Maillol

Rétro organisée à l'occasion de la sortie du film, et découverte donc de l'art de Séraphine de Senlis, autodidacte illuminée et dont la foi jaillit sur la toile en gerbes de couleurs qui font palpiter ses natures mortes. C'est, perdu dans son village pas super exotique, finalement très proche dans l'esprit naïf et merveilleux des jungles d'un Douanier Rousseau je trouve. C'est beau et c'est jusqu'au 5 janvier.

(certaines peintures ont mal aux dents, je sais pas dans quelle cave humide elles ont été conservée depuis...)

Il y a aussi une expo sur l'Avant-garde russe de la collection Costakis mais je ne suis pas le premier au rang du cubo-futurisme, regardé tout ça d'un oeil très distrait.

(même si j'aime bien l'installation cuisine communautaire que personne n'ira voir donc je développe pas)

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Doll, it's a heartbreaking affair

TOP 2008



10. Une ligne subtile de Shoji Ueda /// Maison Européenne de la Photo

Horizons infinis et petits motifs familiaux pour un géant nippon de la photo.




9. Révélations d'Edouard Boubat /// Maison Européenne de la Photo

Photographe flâneur et globe-trotter en célébration de la vie, de l'amour, des vaches.




8. Diane Arbus, rétrospective imprimée 1960-1971 /// Kadist Art Foundation

Mini expo du travail de Diane Arbus, gagnante du Bonaly Award 2005 pour sa rétro new-yorkaise, tel qu'il a été exploité dans la presse. Même une expo d'Arbus avec trois badges accrochés au mur vaudrait le coup alors...




7. Les Soldats de l'éternité /// Pinacothèque de Paris

Voyage mythique et grande porte ouverte sur l'imaginaire même si tout cela manque un peu de Yétis qui font des blagues avec Maria Bello.




6. Dans la ville chinoise /// Cité de l'architecture et du patrimoine

Les fascinantes mutations chinoises d'un point de vue architectural à une plus large approche culturelle. En moins chiant qu'un Jia Zhang Ke.




5. Annie Leibovitz, A Photographer's Life /// Maison Européenne de la photo

Glamour poupoupidou d'une portraitiste pop dans une expo juste un peu trop serrée à la ceinture.




4. Louise Bourgeois /// Centre Pompidou

LouLou Boubou, artiste protéchose qui écrit son journal intime en installations, sculptures et joujous qui font le paradis des psy.

Et on en arrive au podium...



3. L'Art de Lee Miller /// Jeu de Paume

Bonaly Award de bronze pour cette super-héroïne mannequin, muse, actrice, photographe, journaliste, (espionne du froid? aviatrice sans les mains? trapéziste-charcutière?) femme-tout de Cocteau à Steichen à la Seconde Guerre Mondiale à ma maison en Suisse.




2. Marie-Antoinette /// Grand Palais

Bonaly Award d'argent à ce portrait-puzzle des peintures officielles aux caricatures d'époque, fastes du Trianon au dénuement de la Conciergerie, avec Stéphane Bern qui te passe dans le dos.

Et le Bonaly Award d'or 2008, succédant à



... Diane Arbus au MET en 2005. A



... Disney au Grand Palais en 2006. A



... Edward Steichen au Jeu de Paume en 2007.

And the winner is....





1. Richard Avedon, Photographies 1946 - 2004 /// Jeu de Paume

Le génie photographique de Richard Avedon dans un Jeu de Paume qui est vraiment de tous les bons coups.

Et puis une mini mention à l'expo Aya Takano, trop riquiqui pour avoir sa place ici mais elle fera les murs de ma maison:

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Doll, it's a heartbreaking affair

ah c'est... spécial

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Enfin vu Picasso et les maîtres.

Génial, évidemment (surtout les tableaux des maîtres, je suis moins sensible aux variations de Picasso), mais trop de monde dans les salles, c'est relou.

c'est de Courbet, pas Degas ! Booouuuhhh-ouuuuuuuuuuh !!!

Degas, c'est le sublime "Café de l'Absinthe".


Absolument d'accord. En plus, j'ai évidemment pas droit aux audioguides...


Ah, les mômes.... Ils ne comprennent que le pipi-caca.

Ah bah oui mince. Pif pouf.



N'étant pas un candidat à Questions pour un champion, ça va, ça me fera pas plus mal que ça

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Doll, it's a heartbreaking affair

Abildgaard, 1743-1809 /// Louvre

Peintre danois (Nicolas de son prénom) du XVIIIe que je ne connaissais pas et auquel le Louvre consacre une petite rétro, petite car une large partie de son oeuvre a brûlé (alors que les bobines de Fabien Onteniente, non), Nico dont le classicisme est trempé dans l'imaginaire nordique, des peintures historiques aux allégories politiques. L'expo est visible jusqu'au début février, vazy donc si tu passes sous la pyramide.

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Doll, it's a heartbreaking affair

David LaChapelle
La Monnaie

Alors que François Rousseau expose les mecs les plus classes et les mieux gaulés du monde, l'horrible hôtel de la Monnaie avec sa lumière de morgue tente de se refaire une jeunesse avec la retro La Chappelle, ses déluges sur fonds verts, ses mannequins poupées gonflables livrés avec leurs rustines de Lil' Kim à Naomi Campbell, ses effets Candy-masterflash et ses bêlements de moutons... Dix euros pour une expo d'une vulgarité sans nom et d'une mochitude dégoulinante dont on a fait le tour en dix minutes.

Tu connaiisais pas son oeuvre?
Parce qu'il faut être con pour y aller si t'aimais déjà pas.

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De loin, mais j'avais effacé mes préjugés à la sortie de Rize, mais là c'est vraiment de l'expo de pouffiasse.

Mais la vulgarité (avec la superficialité) c'est justement le fondement même de son œuvre. Ce coté pétasse, c'est sa piste de reflexion, je trouve ça bizarre de le lui reprocher. Et j'ai trouvé qu'il y avait justement une (petite) évolution dans son style, avec les photos de familles récupérées et détournées. C'est pas quelque chose de transcendant, mais c'est déjà un peu moins in your face que le reste.

Ceci dit, effectivement, l'expo tu la plies, tu la mets dans ta poche et tu vas au parc, ça fera pas beaucoup de différence vu comme elle est minuscule.

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Liza says "Don't drop bombs!"

Robert Frank /// Jeu de Paume

Le Jeu de Paume poursuit sa rétro des grands de la photo américaine après, entre autres, Edward Steichen, Richard Avedon ou Lee Miller avec Robert Frank (d'origine suisse, rendons à César) et expose deux de ses grands travaux, Les Américains, une série de clichés pris lors de son trip dans tous les sens aux Etats-Unis, avec notamment Jack Kerouac sur un bout de chemin, et qui capte l'envers et faussement à l'arrache d'une nation entière, et Paris qui comme son nom l'indique est une série qui porte sur les habitants de Lausanne. Davantage pris par ses photos américaines, ses mondes différents associés dans le même cadre, drapeau improbable ou paysages religieux, et la poésie qui s'en dégage. C'est jusqu'au 22 mars.

Et comme d'hab les deux autres expos sont pourries mais on s'en fout.






*une de mes préférées mais la qualité est pourrie*

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Doll, it's a heartbreaking affair

l'expo depardon virilio à la fondation cartier? sincèrement? c'est nul, surtout l'étage virilio, qui est consternant (le truc à 360° mon dieu c'est labooooooorieuuuuuux).

les deux courts de depardon sont mignons (raymond filme des culs sur des plages américaines dans son film muet, est-ce à dire que quand claudine n'a pas à taffer raymond se lâche?), en mode "c'est beau mais c'est vain" façon son court métrage sur les salles de cinéma bricolées à travers le monde pour cannes.

et en plus c'est cher alors que t'en fais le tour en moins de deux (bon, si tu cumules les deux films ça t'occupe une heure quand même).

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