DPSR a écrit:
The Kills + The Gossip
à l'Olympia
Ce qui a de bien dans les concerts filmés pour la télé, c'est que tu poireautes pas trois plombes entre les sets. L'inconvénient, c'est que tu as des spots de lumières épileptiques qui viennet t'irradier la gueule. Belle réussite que ces concerts itinérants dans le cadre de la Musicale de Canal, même si Emma et son cuir reste calfeutrée dans les coulisses ,juste entraperçue une minute trente pendant le premier titre des Blakes, sympatoche trio de garage rock de Seattle avec deux frérots. C'est aussi le groupe du gang des postiches, un des chanteurs ressemble à Matthieu Chedid et le batteur à Matthieu Boogaerts qui auraient découvert une lotion Petrole Hann particulièrement efficace. En tout cas c'est l'autre dimension de la première partie, pour une fois tu tombes pas sur Fancy ou Maie Modiano
Mais bon on est pas là pour eux, mais pour le retour des URA fiévreux des Kills, alias Alison *VV* Mooshart et de Jamie *Hotel* Hince, effectivement le nouveau mec de Kate Moss, présente en carré VIP. Rock minimaliste et surefficace, qui n'a pas son pareil pour chopper le micro comme des tigres en cage, pour se toiser d'un regard électrique. Du bon son, un immense groupe sexe et glam...
... et l'antithèse de Beth Ditto des Gossip avec sa robe jaune poussin pétaradante, XXXXXXXXXXXXXL girl qui rote, pète, crache sa bière sur scène, te montre sa culotte et qui te distribue des Je t'aaaaaaimeuh baba à tour de bras. Musicalement c'est moins fort, mais la salle lui est toute acquise, pogotant à n'en plus pouvoir jusqu'à un Listen up d'anthologie, où pas moins de cinquante personnes ont fini à danser sur scène, joyeux bordel ou la lesbos clocharde en cuir (qui a d'ailleurs roulé une pelle d'anthologie à Ditto) cotoîe la nana total look Prada Noir avec ses lunettes Dolce & Gabbana qui lui mangent la gueule, un adolescent gus van santien torse nu, un célèbre éditeur parisien... De l'ovomaltine en barre. Rappel sur un Standing in the way of control et son WOWOOWOWOWOWOOWOWOWOOWOWOWOW tina turnerien pour finir sur un public qui à son express demande raccompagne Ditto en coulisses sur La vie en rose. ça n'a pas failli à sa réputation, à ne pas manquer si les deux passent à côté de chez vous en festival d'été.
Alela Diane
à la Cigale
Je me demandais comment la petite Alela, sa petite gratte , ses clickadeeclac et ses wooo-o-woo-o-o allaient faire tenir une Cigale complète, remplie aux ras bord. Public très studieux, attentif, à la capacité d'applaudissement entre chaque morceau que tu voudrais bien ton enterrement tellement le clap clap clap claque. Alela la timide, qui attend parfois vingt secondes avant de démarrer chaque morceau en réglant sa guitare, accompagnée seulement d'un joueur de banjo et de son père (!!) sorti tout droit d'Open range et de sa bonne copine mormonne Marie Sioux et sa robe à fleurs, qui renfloue son petit album de 30 minutes par des chansons folk raditionnelles américaines sur les coucous. Alela à la voix unique, qui s'est vue faire un triomphe ce soir-là, petite fille appliquée qui a laissé échappé un petit rire en fin de concert et qui est revenue saluer juste une dizaine de secondes à la toute fin. Une fille humble.
pffffffff, j'suis dèg de rater des concerts comme ça, putain de désavantage de vivre en province...
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! Une fois de plus la version live n'a pas grand chose à voir avec la version album, superbe !
