Parce qu'en 2007 on ne refuse aucune fête ou soirée, me voilà au concert gratuit *sur invitation vip mais pas trop* de l'anniversaire du magazine gay
Tribu Move que je connais même pas. Mais c'est au Louvre, c'est joli le Louvre, allons-y.
Pour ouvrir:
Ca sent un peu la prestation live au Carrefour de Claye Souilly, le son est dégueulasse, et c'est du playback.
Le ton est donné.
Angie Doll dont le
Non aux garçons fait un peu popette 88, apparemment elle est vendeuse dans le Marais? Ou j'ai mal compris. Ca fait un peu
Je Passe à la Télé en fait, sans le rideau. Ecoutable ici:
http://www.angiedoll.com/
Plongée ringardissime avec
Gilles Luka, corps de Gym Louvre mais coiffure de footballeur (pas David Beckham). Bon ben c'est de la dance à gogo pulse pulse mon coco pleine de "comment ça vaaaa" et de "alleeez" avec plein de vents à la clef. L'animateur annonce qu'il est revenu exprès du Lavandou, notamment pour
cette ballade sur la guerre en Irak. Humpf.
http://www.myspace.com/gillesluka
Alors que voici
Leslie qui tire une gueule à chanter du fado. Alors que non, c'est son inoubliable
La tête à l'envers de la Terre qu'elle entonne. Quelque part à ce moment-là tu te dis qu'un mec peut passer devant la Joconde et entendre en même temps:
Dites-moi pourquoi suis-je ici ?
Quels sont mes choix ?
Parmis vos raisons
Me conduirez vous en prison ?
Et c'est là plus que jamais que "prison" rime avec "ducon". Pour suivre, une reprise r'n'b wasa dégueulo-M6 de
Comme un ouragan de Steph' de Monac. Autant dire que c'est l'instant où quelqu'un de canon doit forcément se pendre à ton bras avant la fin de la soirée sinon tu peux la déclarer foutue.
*challenge*
Alors qu'arrive
Najoua Belyzel, on ne lâche pas le playback. Bon moi je la trouve inaudible donc je trasherai pas gratuitement, en tout cas elle est mimi et a un vrai art du caressage dans le sens du poil, presque mieux encore que la maman gay friendly de
Queer as Folk (la truie débile avec ses badges J'AIME TROP LES HOMOS et autres "Marcel Proust m'a baisée"), à coups de
wouhou on va trop s'éclater ensemble à la Gay Pride! J'vous aime!
Ok.
Puis
Michal (ou avant peut-être), ma foi trop maigrichon mais pas mal du tout en fait. Accueil assez glacial, son à mourir, un peu de live mais bouillissime. A l'aise pour se dandiner comme sous la douche du *comment il s'appelle ce bar à douche* mais très mal à l'aise niveau contact public oula.
Puis
Sophie Ellis Bextor, la marraine de la soirée. Ca monte d'un cran niveau professionnalisme mais c'est quand même un iceberg (joli mais glacial) avec peu de bonnes chansons. Surtout que son dernier album est pourri.
Une bonne chanson en fait. En live, et avait l'air exaspérée par le son.
Et le bouquet final, tu l'attendais plus, elle est pourtant là:
Ysa Ferrer! Et si tu te demandes si ça existe, un fan de Ysa Ferrer, ben je te réponds oui, vu que ça faisait 2 fois plus de bruit encore que pour Sophie Ellis Bextor. Ah
Seconde B, c'est des choses qui s'oublient pas. Perruque de Pompadour trash, megamix de ses tubes (deux en fait, dont
Mes rêves mes rêves mes rêêêêves), son nouveau single et un ancien (
Made in Japan). Y'a même pas eu sa chanson sur le tipp-ex!
Bref, parti à ce moment là, et j'hésite pour mon climax de la soirée. Soit mon entrée royale dans le carré VIP où un mec avec un t-shirt "mauvais garçon" te met un ruban rose autour du bras (et autant celui d'avant il le bouffait du regard, autant moi j'aurais pu porter sur le front un sticker "j'encule tes morts" ça n'aurait rien changé), où je me dirige vers le bar (forcément), où un mec me déchire le bas de mon pantalon en me marchant dessus (
c'pas grave *sourire commercial*), où le même me demande ce que je veux boire (TIENS DONC et après tu vas me proposer une douche aux Halles connard?), saisit une bouteille de bière, tourne la tête, commence à parler au mec d'à côté, certainement mieux que moi, pose la bouteille, oublie mon existence (ok, Cursus de mon CAPES batards, 778e chapitre). Je tends le bras pour prendre la bouteille, le mec au bar me dit
non, pas là le concert commence. BIEN BIEN BIEN BIEN BIEN.
Ca donc, et la sortie où je suis à la trace Nicolas l'ancien What For,
alors qu'en plus je m'en fous vu que le What For bien c'est l'autre et il est hétéro, mais on sait jamais, il m'aperçoit, il en peut plus, me mange le pied et ça fait des histoires à raconter. En fait non, des mecs sur le chemin, à droite et à gauche, tendent des flyers, une fois, deux fois, la troisième fois les deux mecs se jettent sur Nicolas et je tente d'essayer de passer sans qu'aucun des deux me tende quoi que ce soit et de toute façon je dois poireauter jusqu'à ce que je
slurp vers la droite comme un sale moustique ou un vieil évadé. Et tu te dis que tu vaux moins qu'un ex futur Quadricolor, je crois finalement que le climax c'est quand j'ai vu Marie Myriam avec un gigolo (un ancien de la starac ou d'ailleurs, j'ai reconnu sa tête).
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